Livres gratuits
Les pestiférés des temps modernes
par Gunilla Ladberg
16/09/11- C’est le titre d’un livre électronique par Gunilla Ladberg offert gratuitement par l’association suisse romande ARA
lien: www.alerte.ch
Ce livre traite d’adultes et d’enfants qui, intolérants à l’électricité et aux radiations émises par le développement des nouvelles technologies de communication sans fil, doivent abandonner leurs maisons, leurs lieux de travail et leurs écoles.
Ces être-là sont contraints de fuir et de s’isoler la plupart du temps dans des endroits reculés ou dans la forêt. Leurs témoignages de vie relatés à l’auteur constituent la partie principale de ce livre bouleversant.
Ces personnes pourtant ne représentent que la pointe de l’iceberg. D’autres, en très grand nombre, traversent leur quotidien discrètement en supportant leurs symptômes courageusement et en essayant d’éviter les trop fortes doses de rayonnement. D’autres encore, nombreuses elles aussi, ne sont même pas encore conscientes que leurs symptômes pourraient être liés aux radiations électromagnétiques.
C’est ce qui est arrivé à Elisabeth alors qu’elle venait d’entreprendre un nouveau job. « J’effectuais une formation de graphiste et je travaillais sur un PC. C’était génial! C’était vraiment ce vers quoi je voulais m’orienter. Pourtant, après trois semaines, j’ai été totalement anéantie. J’ai été prise de vertiges, j’ai eu des problèmes cardiaques, des irritations cutanées et oculaires, des maux de tête et j’ai éprouvé une grande fatigue. Je ne parvenais plus du tout à me concentrer. »
Maria est électrosensible depuis fort longtemps. « C’est un peu comme si on était des lépreux mais eux, au moins, à l’époque, bénéficiaient d’une île et ils étaient des malades avérés. »
Les récits du vécu de ces gens doivent être mis à disposition du grand public. Nous, les « encore » bien-portants, avons une dette envers eux si durement touchés dans leur santé et leur vie quotidienne. Le sujet nous concerne tous. Les électrosensibles sont des êtres humains comme vous et moi. La seule chose qui nous distingue d’eux: eux doivent fuir; ce n’est qu’une question de chance et rien d’autre.
Gunilla Ladberg est enseignante Ph.D, éducatrice et auteur de livres techniques. Elle a écrit une vingtaine de livres de référence dans le domaine de l’éducation, le développement du langage et la psychologie, et elle a travaillé quatre ans comme enseignante dans l’éducation des adultes. Plus récemment, elle s’est engagée pour que les lumières soient faites sur les dangers de la téléphonie mobile. Tel en témoigne son nouveau livre « Ett vackert fängelse ». Il a paru en 2008 dans sa propre maison d’édition, Gunilla Ladberg Pedagogik & Språk, www.ladberg.se.
Pour donner voix aux témoignages de ce livre, la détentrice du copyright en a autorisé la diffusion électronique gratuite et sans limite. Par contre, sans autorisation préalable de l’auteur, il n’est pas permis de modifier ou d’éditer le contenu du livre. Vous êtes encouragés à distribuer ce livre à toute personne qui ignore encore l’existence de cette problématique.
Le terme « électrosensible » utilisé dans ce livre est en effet un peu dépassé. Aujourd’hui nos médecins préfèrent qualifier cette maladie d' »intolérance électromagnétique ». Cette maladie n’est toujours pas officiellement reconnue en Belgique et nous espérons que ce livre contribuera à une meilleure compréhension des victimes des temps modernes. Bonne lecture!
Télécharger ce livre électronique en pdf.
les_pestiferes_des_temps_modernes
Antennes relais de téléphonie mobile, technologies sans fil et santé
Docteur Jean Pilette
06-11-2008- Livre gratuit. Pour tout savoir sur les effets des micro-ondes type téléphonie mobile et autres.
Livre scientifique de 92 pages rédigé par Jean Pilette, Docteur en médecine sur les risques sanitaires de la téléphonie mobile (antennes relais et téléphone portable et sans fil DECT, Wifi, Wimax, Bluetooth…) mais également des fours à micro-ondes.
Préface de Jean-Luc Guilmot, Bio-ingénieur
« L’ouvrage du Dr Jean Pilette que vous pouvez télécharger ci-dessous constitue une des meilleures synthèses réalisées à ce jour [11.2008] sur l’état des connaissances scientifiques en matière de nuisances électromagnétiques liées aux technologies dites « sans fil », dont nous sommes chaque jour un peu plus entourés.
Interpellé dans sa pratique quotidienne de médecin généraliste par les observations faites sur ses patients, le Dr Jean Pilette a cherché à comprendre les nuisances des micro-ondes utilisées par les technologies sans fil. Grâce à une analyse approfondie des études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, plus de 700 publications référencées, il jette une lumière nouvelle sur ces nuisances. Dans un style clair, précis et accessible, destiné tant au profane qu’au professionnel de la santé, ce livre aborde d’une certaine manière la question universelle de la connaissance. Car, comment juger ? Comment se forger une opinion, assaillis que nous sommes par tant d’informations parfois contradictoires ? Comment ne pas tomber dans le piège de l’absence de consensus scientifique, porte ouverte à tous les immobilismes, immobilismes dont on a vu et continue de voir les conséquences tragiques dans des domaines aussi différents que ceux de l’amiante, du tabac ou, plus récemment, du changement climatique ?
Réalise-t-on assez que l’insistance sur la preuve absolue que la plupart des gens considèrent en première analyse comme raisonnable- est un stratagème couramment utilisé par quantité de lobbies pour exiger l’impossible ? Réalise-t-on, par exemple, que dans la relation entre tabac et cancer subsiste encore aujourd’hui un élément d’incertitude et que nos connaissances ne sont jamais aussi abouties que ce que les instances médicales voudraient nous faire croire ? Réalise-t-on que lorsque les représentants de l’industrie demandent la preuve absolue du pouvoir cancérigène des rayonnements non ionisants, ils savent qu’il est hautement probable que leur demande n’aboutisse jamais ? Peut-on d’ailleurs faire une égale confiance à des recherches financées par l’industrie, par des pouvoirs publics ou par des organisations caritatives ?
Dans un contexte de mondialisation et de pression concurrentielle, allié à l’attrait des possibilités multiples de développement de nouveaux marchés, les yeux rivés sur les résultats trimestriels voire mensuels, réalise-t-on suffisamment l’ampleur des moyens déployés par des lobbies pour retarder le plus longtemps possible la divulgation d’effets sanitaires néfastes évidents ? Le temps, c’est de l’argent.
Encore une fois, on l’a vu avec l’amiante, le tabac ou le changement climatique, l’entretien d’une certaine confusion scientifique répond à des justifications économiques et fait souvent partie intégrante de stratégies industrielles. Face à l’évolution inquiétante de nombreux tableaux pathologiques, est-il acceptable de décider de ne rien décider sur base d’une analyse superficielle, partiale et souvent confuse de l’état de la connaissance ?
Réalise-t-on assez le drame de la situation à laquelle nous sommes confrontés en matière de nuisances électromagnétiques pour lesquelles des normes d’exposition aux radiations des micro-ondes n’ont été élaborées que sur base de leur seul effet thermique – le plus simple de leurs effets qu’il est possible d’analyser à partir d’expériences de laboratoire effectuées sur des modèles extrêmement simplifiés du vivant – quand on connaît l’ubiquité et la complexité des phénomènes électromagnétiques qui régissent nombre de processus vitaux ?
Est-il juste dans une société démocratique de prendre sciemment le risque aujourd’hui connu de tous ceux qui s’informent sérieusement – de porter atteinte à l’intégrité physique et à la santé des personnes sous prétexte que, malgré l’impressionnante accumulation d’évidences de nuisances rapportées et publiées, on n’en mesure pas encore parfaitement l’étendue … et que des recherches complémentaires sont nécessaires ? Cet argument des recherches complémentaires n’est-il pas équivoque ? Ne cherche-t-on pas, par cet argument, à repousser le plus longtemps possible les décisions douloureuses, et à maintenir le statu quo ? L’historique de la prise de conscience des risques de l’amiante et les manœuvres de l’industrie, des années durant, pour décrédibiliser les résultats des recherches qui lui étaient défavorables sont à ce niveau particulièrement éclairants.
Il est peu de domaines où des recherches complémentaires ne soient nécessaires et ne le restent longtemps, tant les limites de nos connaissances sont sans cesse élargies par les découvertes de la complexité du fonctionnement des êtres vivants et de leur environnement. C’est là que le principe de précaution prend tout son sens, en particulier quand des faisceaux d’indices attestent de l’existence potentielle de risques majeurs.
Est-il d’autre part normal qu’aussi peu d’études épidémiologiques concernant les nuisances des antennes relais de téléphonie mobile sur les êtres vivants (plantes, animaux, hommes) aient été engagées alors que la plupart des études épidémiologiques, déjà publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, pointent vers des nuisances sanitaires ?
Est-il acceptable que l’Organisation Mondiale de la Santé ne puisse apporter de réponse à ces questions mais qu’elle continue à émettre des avis officiels « rassurants » ? Ces avis font pourtant le grand écart avec la réalité des résultats rapportés par de nombreuses publications scientifiques, y compris celles référencées sur sa propre base de données en ligne, cette base de données de l’OMS étant par ailleurs -et c’est un comble- loin d’être tenue à jour.
Est-il normal que des publications de synthèse sur la question, réalisées par différents comités officiels, acceptent sans beaucoup d’esprit critique les résultats des études négatives alors qu’elles tendent à systématiquement critiquer les études rapportant des résultats positifs ? Toutes ces études sont pourtant passées par les fourches caudines de sévères comités de lecture.
Est-il acceptable de s’entendre dire sans sourciller que, étant donné que la reproduction constitue une condition pour fournir des preuves scientifiques probantes d’un phénomène, et que la reproduction d’expériences sur des personnes soumises à des radiations électromagnétiques n’aboutit pas toujours aux mêmes résultats, aucune conclusion ne peut être tirée … si ce n’est, bien sûr, celle de continuer à pouvoir impunément déployer des réseaux de technologies sans fil ?
Chaque personne est unique et dans ce domaine encore plus que dans d’autres, la réalité est infiniment plus complexe que celle d’un simple verre d’eau qui bout de façon parfaitement reproductible à 100°C, dans des conditions précises d’ expérimentation.
Que l’on se rappelle en tous cas que l’industrie de la téléphonie mobile a connu une expansion qu’aucune autre industrie n’a connu dans l’histoire de l’humanité. En un peu plus d’une décennie, le marché est arrivé à plus de 2 milliards de téléphones mobiles en service et l’on parle d’atteindre dans un avenir proche 3 voire 4 milliards d’unités. Que l’on se rappelle aussi que cette technologie n’a en aucune façon fait l’objet d’études d’impact approfondies sur le vivant avant sa mise sur le marché.
Il est toujours douloureux de revenir sur de mauvaises décisions. C’est d’autant plus difficile si le secteur concerné représente un poids économique considérable et si les Etats sont juges et parties. Je forme au moins le vœu que toute personne, qu’elle soit décideur, scientifique, journaliste ou simple citoyen, évite de s’exprimer sur cette question essentielle de société, avant de s’être donné la peine -et le plaisir- de prendre connaissance du contenu de cet excellent ouvrage ! »
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Dr_Jean_Pilette_ANTENNES_DE_TELEPHONIE_MOBILE_TECHNOLOGIES_SANS_FIL_ET_SANTE_version112008