Bureau etudes et vie

Aux USA, des propriétaires d’habitations exposées aux antennes G.S.M allèguent des préjudices physiques.

Aux USA, des propriétaires d’habitations allèguent des préjudices physiques

Le 27 juillet 2001, sept propriétaires d’habitations introduisent une action en justice contre la société Charles Hayes Inc. suite à la présence d’une antenne relais de téléphonie mobile de 187 pieds de hauteur (57 mètres) à proximité de leur maison. Ils allèguent la dévaluation de leur propriété, des nuisances et des préjudices physiques à cause des radiations de micro-ondes. Ils requièrent une injonction d’enlèvement et des dommages et intérêts. Nous donnons ci-dessous des extraits de leur plainte.

Etat de l’Indiana, Comté St. Joseph
Cause n° 71C01-0107-CP
William Hicks et al. contre Charles S. Hayes et al.

Les faits : Nature et impact des pylônes de téléphonie mobile cellulaire

Un nombre croissant et varié d’études scientifiques des micro-ondes émises par les stations de base de téléphones cellulaires ou des pylônes a rapporté des effets perturbateurs sur la santé dans des zones relativement proches de ces pylônes.

Par exemple, une étude de générations de souris de laboratoire placées à proximité de pylônes d’antennes relais près de Thessalonika (Grèce) a montré des niveaux croissants de stérilité, jusqu’à ce qu’à la quatrième génération, les souris de l’étude ont montré une complète stérilité.

D’autres recherches ont démontré un nombre d’effets néfastes pour la santé, associés avec des antennes relais de téléphonie mobile (micro-ondes), comprenant l’affaiblissement du système immunitaire, des tumeurs, des troubles neurologiques, des problèmes d’apprentissage et de mémoire, des perturbations du sommeil, des maux de tête et même des éruptions cutanées.

La variété de symptômes énumérés ci-dessus est vraisemblablement expliquée par le fait que les radiations de micro-ondes à proximité de telles antennes relais interfèrent de façon semblable à celles par lesquelles les téléphones cellulaires interfèrent avec les avions commerciaux à l’atterrissage: elles entrent en conflit ou entrent en résonance avec (ou contre) les processus électriques essentiels des cellules humaines. Alors que dans un avion à l’atterrissage, on donne l’ordre d’éteindre les téléphones cellulaires, de tels ordres n’existent pas pour les humains vivant sous des stations de base à micro-ondes.

Des études scientifiques montrent déjà des incidences perturbatrices d’effondrements cellulaires précancéreux, comme le résultat de l’impact de micro-ondes; en fait les scientifiques ont observé des modifications de l’ADN associées aux micro-ondes, le véritable laboratoire de la vie…

Préjudices physiques dus aux nuisances

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Hicks vivent et supportent les effets suivants: palpitations cardiaques, perte de vision périphérique, interférences auditives, maux de tête récurrents comprenant des migraines, pertes de mémoire à court terme et perturbations répétées du sommeil.

En plus des symptômes observés antérieurement, les plaignants vivent dans la peur de ruptures ou de modifications subcellulaires et de vieillissement cellulaire prématuré, un autre effet des radiations de micro-ondes rapporté dans la littérature scientifique…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Onninks vivent et souffrent des effets suivants: tumeurs multiples, perte de vision périphérique, affaiblissement du système immunitaire, maux de tête récurrents et migraines, troubles répétés du sommeil, problèmes glandulaires, perte de mémoire à court terme, allergie et fatigue chronique…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Barbers vivent et souffrent des effets suivants: perte de vision périphérique, interférences auditives, maux de tête récurrents, affaiblissement du système immunitaire, perte de mémoire à court terme, diminution de l’aptitude à l’étude, fatigue chronique, palpitations cardiaques et avortements…

Sur informations et convictions, depuis que les défenseurs du pylône ont commencé à opérer, les émissions de micro-ondes déjà citées ont abouti à ce que les plaignants Pennington vivent et souffrent des effets suivants: maux de tête récurrents, troubles répétés du sommeil, affaiblissement du système immunitaire et fatigue chronique…

Traduit de « No Place To Hide » avec nos remerciements et toute notre sympathie à Arthur Firstenberg

Les ondes qui nuisent à la santé, les ondes qui soignent …Par J.-M. DANZE.

Les ondes qui nuisent à la santé, les ondes qui soignent …

Par J.-M. DANZE (Licencié es Sciences Chimiques, ex-assistant à l’Institut de Pharmacie (Liège), Consultant en Biophysique).

L’interaction des systèmes vivants avec les champs électromagnétiques.
Je me souviens de mes premiers contacts avec l’acupuncture chinoise, il y a 20 ans, lorsque j’écoutais certains professeurs parler d’énergie perverse. Je me disais que ces Chinois avaient vraiment l’esprit embrumé lorsqu’ils considéraient qu’une énergie pouvait être bénéfique ou perverse. Mes cours de physique m’avaient appris qu’une énergie ne pouvait pas se distinguer par un qualificatif de cette sorte et qu’une énergie était tout simplement une grandeur mesurable ou calculable. Depuis lors, en ne me limitant plus à la physique pure, mais en y intégrant certaines notions de biophysique, j’ai pu comprendre que la forme sous laquelle l’énergie était transmise vers des systèmes vivants pouvait avoir un effet particulier sur certains mécanismes biologiques. Entre-temps j’ai pu me rendre compte de ce que certains chimistes, certains biophysiciens et certains biologistes en pointe dans la recherche avaient commencé à démontrer [1].

W.Ross Adey, Président du Conseil National Américain de Protection contre les Radiations (N.C.R.P.) énonçait en 1988 la phrase suivante dans une de ses nombreuses publications : « Lorsque nous saurons comment les champs électromagnétiques peuvent nuire à la santé, nous comprendrons mieux comment fonctionnent les médecines dites énergétiques ». Cette phrase a d’autant plus de valeur à nos yeux, qu’elle est formulée par un neurologue classique qui est en même temps professeur de biologie dans une université californienne. Ses recherches dans l’exploration des effets des champs électromagnétiques sur les êtres vivants l’ont amené à cette conclusion.

Un exposé qu’il faisait devant les corps constitués de la Communauté Européenne, à Londres en 1994, était intitulé : « Un consensus scientifique croissant entre biologie cellulaire et moléculaire et les champs électromagnétiques de l’environnement »[2]. On trouve dans l’introduction de ce texte la phrase suivante : « Depuis le début, il apparaît clairement que les composantes en termes d’énergie de ces champs en relation avec les tissus sont extrêmement faibles, tellement faibles, en fait, que la crédibilité à accorder aux études épidémiologiques, eu égard à de telles sensibilités, requiert des concepts fondamentalement nouveaux en matière des processus énergétiques de la matière vivante».

En réalité, W.R. Adey ne fait qu’apporter l’appui de sa haute autorité à des concepts qui sont depuis bien des années acceptés et mis en pratique par des thérapeutes allemands. Depuis G. Lakhovsky en France [3] dès 1929 et depuis H.S. Burr [4] aux U.S.A. en 1972, un nouveau paradigme fait lentement (décidément trop lentement) son chemin en biologie de pointe et en médecine. E. Schrödinger, Prix Nobel de chimie, dans son ouvrage « What is life ? » (Qu’est ce que la vie ?) publié en 1967 [5] explique que la vie ne se limite pas à des réactions moléculaires, mais qu’elle implique des mécanismes plus subtils relevant de la physique quantique. Ce paradigme consiste à admettre qu’au delà de la chimie des molécules qui réalise la construction spécifique des tissus vivants, il faut tenir compte d’un nouveau schéma, peut-être plus difficile à comprendre, de l’organisation biologique. Ce schéma implique que tous les mécanismes moléculaires et organiques sont sous-tendus par des

champs électromagnétiques de très faible intensité, soit générés à l’intérieur même des organes vivants (endogènes), soit captés à l’extérieur du corps (exogènes). En somme les organes fonctionneraient comme des émetteurs récepteurs radio et utiliseraient comme langage des ondes (champs d’ondes) électromagnétiques de fréquences particulières et modulées par des signaux spécifiques. C’est le regretté Herbert Fröhlich, professeur à l’Université de Liverpool (père de la théorie des supra-conducteurs) qui a clairement mentionné dans ses écrits les termes « langage cellulaire »[6]. Il faut pour comprendre de façon un peu simpliste, cette argumentation, réfléchir au fait que nous pouvons avoir une idée assez claire du fonctionnement du cœur par l’électrocardiogramme, des systêmes neuro-musculaires par un électromyogramme, des fonctions cérébrales par un électroencéphalogramme, des fonctions digestives par un électrodigestogramme. Ceci nous indique que notre corps fonctionne à un certain niveau électrique. Les nerfs ne transmettent ils pas des impulsions de nature électromagnétiques (même si les synapses sont le siège d’échanges biochimiques) ? Si ces impulsions sont électromagnétiques, il faut bien admettre que le corps recèle des récepteurs adaptés à ce type d’informations. Nous aboutissons là à une conclusion incontournable : pour que de tels systèmes d’échanges puissent exister, il faut qu’entrent en jeu des circuits capables d’assumer des résonances électromagnétiques !

En abrégeant le raisonnement, nous pouvons à partir de là concevoir que des interférences puissent exister entre des champs extérieurs au corps et des champs endogènes. Le corps est loin d’être un système « blindé » électromagnétiquement parlant ; c’est au contraire un système « ouvert », c’est à dire capable de puiser dans l’environnement des signaux assurant sa structuration. Sans doute n’est-ce pas un hasard si les champs Schumann (champs naturels de résonance entre terre et ionosphère) ont des fréquences et des profils identiques aux ondes cérébrales. On peut fort bien comprendre que le cerveau a utilisé pour son système propre de communications les champs d’ondes naturellement présents sur la planète Terre. Ceci s’explique par les « Structures Dissipatives » d’I. Prigogine [7]. Ainsi, les champs électromagnétiques terrestres naturels ont pu être un facteur important de structuration du cerveau. Ces champs sont à basses fréquences : entre 8 et 32 Hertz.

Pollutions électromagnétiques

 

Ces champs Schumann, pulsés, en extrêmement basses fréquences (E.L.F.), d’intensité très faible (10 millivolts / m et 0,01 à 0,1 milligauss) qui se superposent au champ continu de la Terre (500 à 700 milligauss) ont fait partie de l’environnement électromagnétique de l’homme, depuis la nuit des temps.

Or, aujourd’hui on sait que les intensités des champs artificiels en basses fréquences (16 Hz, 50 Hz, 60 Hz…) ont été multipliés par des milliards de fois au cours de ces 50 dernières années. Le corps humain est constamment exposé dans nos pays industrialisés à un véritable « smog » électrique en basses fréquences, auxquelles se superposent les fréquences radio et les micro-ondes (satellites, antennes radio, radar, téléphones G.S.M.). Il est inconcevable, en tenant compte de tout ce que nous savons aujourd’hui grâce aux recherches in vitro, que ces champs d’ondes n’aient pas d’effets sur la santé et sur le comportement humain et animal. Aucune barrière n’existe quant à la pénétration de ces champs dans le corps et dans le cerveau. Les champs magnétiques traversent tout ! Toujours selon W.R. Adey, on peut considérer que la réponse des cellules à ces champs électromagnétiques se fait selon des fréquences bien précises (effet fenêtre) et selon des intensités évoquant de l’énergie « au niveau zéro »[2]. En effet, les systèmes de résonateurs électromagnétiques n’ont pas besoin pour fonctionner de fortes intensités de champs. Seul le rythme appliqué (cohérence) avec régularité est important, et ne nécessite que des chiquenaudes d’impulsions. (A titre de comparaison en mécanique physique, la balançoire va atteindre des niveaux de plus en plus élevés d’amplitude par l’effet de toutes petites impulsions données au bon instant). Nous sommes ici dans le domaine de la physique quantique, mais l’analogie avec la balançoire peut être retenue. On peut dire, à la lumière de ce que nous connaissons aujourd’hui, que des facteurs électromagnétiques de très faible intensité peuvent avoir des conséquences importantes sur les mécanismes biologiques.

L’implication des extrêmement basses fréquences

 

On sait, d’après des recherches in vitro et in vivo réalisées aux U.S.A., que ce sont principalement les extrêmement basses fréquences (entre 1 et 2000 Hz) qui ont les effets biologiques les plus importants sur le vivant. On a pu montrer que les fréquences radio (de 300 Mégahertz à 30 Gigahertz) sont nettement plus nuisibles et plus insidieuses lorsqu’elles sont modulées par des fréquences basses. Les hautes fréquences (radio et micro-ondes) sont toxiques à de fortes intensités parce qu’elles exercent un effet d’échauffement sur certains organes. Elles dénaturent ainsi en exerçant un effet destructeur par cuisson. C’est uniquement sur base de cet effet de cuisson que les normes d’exposition proposées par l’O.M.S. sont établies [8]. Les effets de résonance sont totalement ignorés par les instances internationales et c’est une erreur grave, car ces effets destructeurs (par désorganisation progressive des systèmes organiques) ne seront perceptibles qu’à long terme sur l’homme exposé. Comme toujours, l’utilisateur (consommateur) servira de cobaye, alors que les effets néfastes sont décrits avec données statistiques sur des membres de corps d’armées (opérateurs radar et opérateurs radio ainsi que sur le personnel de l’ambassade U.S. à Moscou entre 1965 et 1982)[9].

Les cellules cancéreuses sont sensibles à des champs électromagnétiques spécifiques, couplés à des fréquences magnétiques pulsées. Des recherches menées en ce sens se révèlent très encourageantes. Le choix judicieux des fréquences et des signaux utilisés permet d’avoir une action destructrice sélective sur les cellules cancéreuses, tout en stimulant les cellules saines [10]. Attention, il s’agit ici de champs pulsés unipolaires à impulsions extrêmement rapides, dont l’activité physiologique est totalement différente de celle des champs alternatifs !

Des mécanismes connus

 

Malgré les discours lénifiants et rassurants des responsables des sociétés vendant de l’électricité, et des opérateurs de téléphonie mobile, ainsi que des politiques suspendus à leurs bénéfices (retournant en tout ou en partie à l’état), il existe un consensus scientifique mondial des spécialistes indépendants quant aux effets des champs électromagnétiques sur le vivant. La membrane cellulaire est un site d’action privilégiée. Des chaînons de protéines sont stratégiquement situés à la surface des cellules dans les tissus. Ils y agissent comme détecteurs de messages électriques et chimiques arrivant au niveau de cette surface. Ils les traduisent ensuite et les transmettent à l’intérieur des cellules. Il s’agit d’un couplage de transduction qui est bien connu. Les cellules accomplissent ainsi un triple rôle : la détection des signaux, l’amplification des signaux, la transmission des signaux à l’intérieur des cellules. Les ions calcium (Ca2+) jouent un rôle essentiel à chaque étape de cette signalisation transmembranaire et ont été utilisés comme marqueurs des interactions de champs électromagnétiques avec un grand nombre de tissus et de cultures cellulaires. La fuite de calcium des cellules concernées a révélé cette sensibilité aux champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences.

L’activité métabolique cellulaire est entretenue par l’ATP. La défaillance de l’ATP implique l’enzyme en relation avec la membrane cellulaire : l’adénylate-cyclase. Or, d’après de nombreuses recherches, il est évident que l’adénylate-cyclase est sensible aux champs électromagnétiques. Son rôle dans la consolidation de fractures rebelles (pseudarthroses) [11] par application de champs magnétiques(*) à la fréquence pulsée de 72,5 Hz confirme ce fait déjà acquis par d’autres voies d’exploration [12].

Les enzymes messagères protéines-kinases sont activées par ces signaux en relation avec la membrane cellulaire et peuvent ainsi se répandre à l’intérieur des cellules, diffusant des signaux vers beaucoup de structures et même vers le noyau cellulaire [14-15].

La multiplication cellulaire implique l’ornithine-décarboxylase, laquelle synthétise des polyamines (putrescine, spermine, spermidine). L’activité de l’ornithine-décarboxylase est modulée par les champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences et par les ondes radio modulées par des extrêmement basses fréquences [16].

De plus, il est scientifiquement admis que les signaux électromagnétiques externes traversant la membrane cellulaire sont des modulateurs de la communication de cellule à cellule dans la régulation de la multiplication cellulaire[17-18]. Les cellules communiquent avec leurs voisines via des champs électriques bien plus faibles que ceux dus au potentiel de la barrière électrique établie par la membrane. (Ceci montre bien comment un potentiel dentaire généré par un effet électrogalvanique buccal peut induire diverses perturbations douloureuses ou réactionnelles, telles les névralgies du trijumeau).

Les cabinets dentaires et la pollution électromagnétique

 

Les dentistes comptent parmi les personnes les plus exposées aux champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences (50 Hz). Les Scialytiques à forte intensité, les tubes néon situés à proximité de la tête, la présence proche de moteurs électriques et de transformateurs, de fours et de stérilisateurs (gourmands en courant) engendrent des champs magnétiques et électriques qui rayonnent sur l’opérateur pendant toute la journée de travail [19]. Une excellente mise à la terre des installations (moins de 7 ohms) permettra d’éliminer les champs électriques mais n’aura aucun effet sur les champs magnétiques. Laisser supposer que certains grigris ou gadgets « déviateurs d’ondes » sont susceptibles d’atténuer ces champs ou leurs effets biologiques néfastes relève de l’escroquerie. L’appareil de mesure (en volts / m pour les champs électriques et en milligauss ou en microteslas pour les champs magnétiques) étalonné pourra prouver l’existence ou l’absence de ces champs et donc de leurs effets. En dehors de ces mesures, tout n’est qu’élucubration ! Des dentistes ont suivi nos conseils et ont aménagé leur cabinet en conséquence, en utilisant les connaissances technologiques industrielles récentes. Tous déclarent : « c’est curieux, mais depuis ma nouvelle installation, je travaille plus et je suis nettement moins fatigué en fin de journée !»

Les champs vivants et les possibilités de traitements qui y sont liés

 

A partir du concept de champs d’ondes électromagnétiques émises par les êtres vivants, on peut arriver aisément à l’application de traitements « énergétiques ». En somme, les associations de cellules (tissus) et les organes d’un corps vivant émettent constamment des ondes électromagnétiques (signaux). Ces ondes sont perçues par des associations de cellules

équipées pour les capter et les interpréter (par exemple en y répondant par une sécrétion spécifique). Lorsqu’un tissu vivant est lésé ou intoxiqué, il n’émet plus le même spectre d’ondes que lorsqu’il était sain. Les cellules auxquelles les signaux sont destinés sont incapables de capter les signaux « anormaux » puisqu’elles ont des systèmes de résonateurs spécifiques. Cette impossibilité de « dialogue » des cellules est le début d’une incoordination au sein de l’organisme et annonce la maladie parfois bien avant qu’elle se déclare (une armée ne peut combattre de façon efficace que lorsque ses différents corps sont coordonnés).

Le système MORA, grâce à son filtre électromagnétique à résonance moléculaire, va permettre de sélectionner les fréquences anormales (pathologiques) parmi les fréquences normales de dialogue (physiologiques). Le but à atteindre étant de « faire taire » les cellules au langage dissonant. Pour cela, dans la foulée de cette sélection, on va enclencher un système de mise en opposition de phase des ondes pathologiques (inversion d’ondes) . Ceci aura pour effet de supprimer pendant quelques minutes le langage incohérent des cellules malades. Pendant le même laps de temps, l’appareil MORA va amplifier les signaux physiologiques afin que les cellules saines restantes puissent « couvrir » le langage confus des cellules malades. Ce court espace de temps va donc contribuer à corriger des anomalies de transmission et à « relancer » le système cohérent [20].

Ces actions vont être menées successivement sur diverses plages de fréquences afin de couvrir dans sa totalité la bande de 1 à 150 kHz. (et même au delà).

Les effets de ces corrections sont suivis grâce à des mesures d’électro-acupuncture. Au besoin, on pourra compléter ces corrections du système de transmissions cellulaires par des fréquences de lumières colorées (MORA-Color) ou par la détection précise de médicaments homéopathiques adéquats.

Le système d’opposition de phase permet également de dépister sur le patient l’effet pervers d’un médicament allopathique, d’un additif alimentaire, d’un pesticide, d’un herbicide, d’un matériau dentaire, d’un anesthésique, auquel ce patient a pu être soumis (ou est toujours soumis au moment du diagnostic). On comprend aisément la portée que cette détection en opposition de phase peut avoir sur le dépistage d’une allergie spécifique. En somme la méthode de l’opposition de phase permet de détecter l’allergène ou la substance ayant entraîné des conséquences néfastes sans passer par un test de provocation (habituel en acupuncture) et sans utiliser la dynamisation homéopathique de la substance suspecte (isothérapie). Aucun effet aggravant n’est à redouter, comme c’est le cas pour le test de provocation. Il se manifestera une amélioration (objectivable par la mesure des points d’acupuncture) lorsque le signal du produit adéquat sera mis en opposition de phase. Le détecteur TSE mis en œuvre pour réaliser ce type de détection « à l’aveugle » permet de tester 8 ampoules simultanément puis d’isoler par groupage les ampoules suspectes. Cette méthode accélère considérablement la rapidité de détection, sans sortir inutilement les ampoules des collections.

Très prochainement, le système électronique de détection permettra de piloter cette recherche, ainsi que celle des médicaments homéopathiques adéquats, par ordinateur PC, sans avoir recours à des ampoules témoins. Un interface à mémoire intégrée constituera l’élément clé de cette détection. Ce procédé partiellement automatisé sera applicable au MORA-Combi et au MORA-Super. La mise en mémoire du dossier du patient constituera également un grand pas.
La tradition chinoise avait raison !
Il existe bien dans l’environnement et au plus profond de nos cellules des formes d’énergies qui agissent de façon bénéfique et des formes d’énergie qui influencent de façon perverse nos mécanismes biologiques.

Non seulement le système MORA permet de mettre cet antagonisme en évidence, grâce à des mesures objectives, mais il permet également d’en déterminer les causes puis de juguler les mécanismes de désorganisation. Mais ce qui est encore plus émouvant c’est de constater accessoirement, toujours grâce à des mesures électriques, que la règle des Cinq Eléments en acupuncture, remontant à plusieurs millénaires, a une assise réelle et objectivable.

Les recherches de biocompatibilité individuelle des matériaux dentaires.
Nous avions publié dans la revue « AUTREDENT » n°8 de septembre 1993, un article intitulé « Foyers perturbateurs dentaires, biocompatibilité des matériaux et appareil MORA ». Nous avons montré dans cet article comment le système MORA est un atout capital dans un cabinet dentaire. Il permet non seulement de déterminer un métal ou un matériau responsable d’un état allergique ou d’une intolérance, mais aussi de choisir de façon prédictive les matériaux les plus indiqués en fonction des sensibilités individuelles de chaque patient.

L’application de l’excitation d’une dent présumée suspecte montrera de façon indiscutable et sans technique invasive l’éventuelle présence d’un dépassement de racine, d’un granulome, d’un abcès en formation, d’une ostéite, d’une nécrose…
La reproductibilité et la fiabilité de la méthode sont stupéfiantes. Nous renvoyons le lecteur à cet article pour de plus amples informations.


(*)La stimulation de la cicatrisation par fréquences pulsées peut être une application précieuse de ces champs pulsés, maintenant à la portée des patients eux-mêmes grâce au TINY-SCAN®, un appareil de la taille d’un paquet de cigarettes émettant des champs pulsés entre 1 et 1350 Hertz (avec sélection par dixièmes d’unité). Cet appareil offre bien d’autres possibilités [13].


Quelques références bibliographiques

[1] Smith,C.W. et Best S. « L’homme électromagnétique », Ed.Encre, Paris, 1995.(*)

[2] Adey, W.R. « Un consensus scientifique croissant concernant les interactions entre biologie cellulaire et moléculaire et les champs électromagnétiques de l’environnement .» Symposium de la Communauté Européenne, Londres 27 oct.1994 (traduction J.M.Danze).

[3] Lakhovsky, G. « Le Secret de la Vie », Ed.Gauthier-Villars, 1929

[4] Burr H.S. « Blue Print for Immortality, The electric patterns of life », Ed.C.W.Daniel Cy. Ltd., 1972.

[5] Schrödinger, E. « What is life ? »Ed. Cambridge University Press, 1967. Traduction française : « Qu’est ce que la vie ? », Ed. Christian Bourgeois, 1986.

[6] Fröhlich H. « Biological coherence and response to external stimuli » Springer Verlag, Heidelberg, 1988.

[7] Prigogine, I. et Stengers I., «La Nouvelle Alliance», Ed. Gallimard, Paris, 1979.

[8] Health Physics, I.R.P.A., 1988.

[9] Cherry N., « Effets nocifs potentiels et réels des rayonnements de radio-fréquences,micro-ondes des stations de téléphones cellulaires » Traduction française, 1996. (*)

[10] Mainguy, J.C., Crochet, S., Danze, J.M. « Entwicklung neoplastischer Zellkulturen unter dem Einfluss elektromagnetischer Felder » Erfahrungs Heilkunde, 7, July 1997, pp.398- 404. et Zeitschrift für Onkologie / Journal of Oncology, 29, 4, 1997, pp. 107-112.(*)

[11] Basett, C.A.L. «Beneficial effects of electromagnetic fields»,J. of Cellul. Biochemistry, 51 ,pp.387-393, (1993).

[12] Luben, R.A. et al. « Effects of electromagnetic stimuli on bone and bone cells, in vitro : inhibition of response to parathyroid hormone by low-frequency energy fields » Proc. Natl. Acad. Sc., USA, n°79, pp. 4180-4183 (1982).

[13] TINY-SCAN® créé par J.M. Danze, renseignements SPRL Francine Delvaux, 22 rue du Chalet, B-4920 Aywaille, Belgique.

[14] Byus, C.V., Lundak, R.L., Fletcher R.M., Adey, W.R. « Alterations in protein-kinase activity following exposure of cultured lymphocytes to modulated microwave fields », Bioelectromagnetics, n°5, pp.34-51 (1984)

[15] Luben, R.A., Morgan, A.P., Carlson A., Duong, M. « One gauss 60Hz magnetic fields modulate protein-kinase activity by a mechanism similar to that of tumor promoting phorbol esters » Bioelectromagnetic Society, 16th. Annual Meeting, Copenhagen, proceedings, p.74 (1994)

[16] Byus, C.V., Kartun, K., Pieper, S., Adey, W.R. « Increased ornithine decarboxylase activity in cultured cells exposed to low energy modulated microwave fields and phorbol ester tumor promoters », Cancer Res., n°48, pp. 4222-4226 (1988).

[17] Löwenstein, W.R. « Junctional intercellular communication : the cell-to-cell communication channel », Physiol. Rev., n°6, pp.829-913 (1981).

[18] Adey, W.R. « Extremely low frequency magnetic fields and promotion of cancer », in : Interaction mechanisms of low level electromagnetic fields in living systems, Oxford University Press, pp.23-46,(1992).

[19] Danze, J.M., Le Ruz, P., Santini, R., Bousquet, M., Mercier J.L. « Pourquoi et comment mesurer les champs électriques et magnétiques 50/60 Hertz », Ed.Encre, Paris, 1994.(*)

[20] Danze, J.M. « Le système MORA ou le rationnel en médecine énergétique », Ed. Encre, Paris(1992)

La Commission Européenne et les Droits de l’Homme

La Commission Européenne et les droits de l’homme en matière d’exposition aux champs électromagnétiques.

La Commission Européenne a présenté le 22 juin 1998, une proposition de recommandation du Conseil, relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques non ionisants tels les champs des lignes à haute tension, les champs des appareils électroménagers et des appareils électriques, les champs des fréquences radio, des micro-ondes (fours et téléphones GSM). Selon ses auteurs, cette recommandation aurait pour but d’assurer en Europe la protection des populations contre les risques liés aux champs électromagnétiques tout en uniformisant les normes.

Il est très curieux de constater que cette proposition émane de la D.G. 5 (Luxembourg) dont la mission définie englobe « les relations industrielles ». Il peut également paraître étrange à tout citoyen connaissant les mécanismes complexes (et coûteux) des réglementations européennes que ce ne fût pas la D.G.11 (Bruxelles), ayant les problèmes d’environnement dans ses attributions qui ait pris en charge cette recommandation.

Soulignons que la D.G.24 (Paris) ayant la protection des consommateurs dans ses attributions, estime quant à elle qu’il n’y a pas de raison valable de limiter les expositions aux champs électromagnétiques non ionisants pour autant qu’ils ne provoquent pas de brûlures et de chocs électriques (sic).

Mais le sommet du cynisme est atteint dans la brochure Europe Environnement du 7 juillet 1998. Nous citons mot à mot une partie de la déclaration de la Commission Européenne:

 » Les Etats membres pourraient aussi décider d’étudier les aspects des coûts et des avantages de l’introduction de mesures et d’orientations particulières pour garantir un niveau élevé de protection sans coût excessif pour les personnes touchées par de telles mesures. Mais il est de toute façon de l’intérêt commun du public et de l’industrie qu’existent des mécanismes appropriés pour garantir que les avantages incontestables de systèmes émettant des rayonnements électromagnétiques ne soient pas mis en question au nom de préoccupations concernant les effets sanitaires éventuels. »

La Commission Européenne montre ainsi qu’elle a pour souci majeur la protection des industriels, sans se préoccuper de la santé de la population. Nous avions déjà pu constater à quel point ces technocrates se moquent de la santé publique, à propos de l’encéphalopathie spongiforme bovine (vache folle), à propos des végétaux génétiquement modifiés, à propos des pesticides agricoles.

Nous tenons à rappeler à ces technocrates que les pays européens ont ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme.

L’article 1 et l’article 3 de cette déclaration que tous les politiques brandissent en période électorale nous dit :

Article 1 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.

Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

L’Europe, en déléguant une partie de ses pouvoirs à la Commission Européenne a t’elle abandonné toute notion de démocratie ? Le citoyen perçoit maintenant que cette Europe n’est pas celle qu’il attendait, celle des hommes, celle du mieux être, celle du Social, mais qu’elle est en réalité celle des banques et des lobbies industriels. Que nos technocrates sachent que leurs manœuvres peu loyales induisent un rejet de cette Europe qui n’est plus celle des hommes et est devenue une image dictatoriale.

Détails concernant le Programme Californien d’Etude des Champs électromagnétiques – Résumé réalisé à partir de P. Levallois.

Détails concernant le Programme Californien d’Etude des Champs électromagnétiques

Résumé réalisé à partir de [P. Levallois(1), G. Lee, L. Hristova, R. Neura « Prevalence and risks factors of self-perceived hypersensitivity to electromagnetic fields in California »] soumis pour publication à l’American Journal of Epidemiology, California Health Service (Service de Santé de Californie (USA)

Le texte complet publié le 13 juillet 2001 comme appendice du Programme d’Evaluation des Risques contient un nombre jamais atteint jusqu’ici, de données épidémiologiques concernant les sensibilités aux champs électromagnétiques.

Age (années)

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

18-24 ans

11,8 %

9,9 %

10,6 %

25-34 ans

23,5 %

21,3 %

23,5 %

35-44 ans

25,0 %

23,3 %

25,1 %

45-54 ans

16,2 %

17,5 %

16,7 %

55-64 ans

5,9 %

15,0 %

10,3 %

> 65 ans

17,6 %

13,0 %

13,9 %

Sexe

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Masculin

41,2 %

29,1 %

49,6 %

Féminin

58,8 %

70,8 %

50,4 %

Race/Groupe ethnique

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Blancs

28,4 %

52,2 %

60,4 %

Noirs

3,0 %

7,2 %

5,4 %

Hispaniques

46,3 %

31,8 %

25,3 %

Autres(asiatiques etc.)

22,4 %

8,7 %

8,9 %

Instruction

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

< 12 ans

33,8 %

19,7 %

13,9 %

Diplômés d’écoles secondaires ou de collèges

44,2 %

52,5 %

50,1 %

Diplômés d’universités

22,1 %

27,3 %

36,0 %

Situation professionnelle

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Employés

45,4 %

54,9 %

65,6 %

Sans travail

40,7 %

41,1 %

31,5 %

Inaptes au travail

13,6 %

3,6 %

3,0 %

Revenus annuels

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

< 15.000 $

41,3 %

26,7 %

17,5 %

de 15.000 à 24.000 $

22,2 %

16,9 %

13,9 %

> 25.000 $

36,6 %

56,4 %

68,5 %

Plan de santé Ü

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Oui

61,8 %

76,7 %

81,7 %

Non

28,2 %

23,3 %

18,3 %

Histoire de maladie

Personnes électrosensibles

Pers. sensibles à des substances chimiques

% de la population générale

Asthme

13,2 %

28,3 %

13,8 %

Allergie/ Rhume des foins

61,8 %

72,6 %

49,8 %

Sensibilité chimique diagnostiquée

19,1 %

8,2 %

3,6 %

Ces données ont été obtenues grâce à des entretiens téléphoniques avec un échantillon randomisé de 2072 Californiens, parmi lesquels 68 (3,3 %) ont répondu qu’ils sont électrosensibles, alors que 503 (24,3 %) ont déclaré qu’ils sont allergiques à des substances chimiques. De plus, 3,6 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles sont suivies médicalement pour une allergie chimique diagnostiquée.

Parmi les personnes interrogées ayant indiqué une électrosensibilité, 60 % ont également mentionné une sensibilité chimique. Parmi les personnes indiquant une sensibilité chimique, seulement 8,4 % ont également mentuonné une électrosensibilité.

Parmi les personnes s’étant déclarées électrosensibles, 15,6 % ont dû changer de travail à cause de l’environnement électromagnétique.

Une extrapolation réalisée par les auteurs de l’étude à la population entière de Californie semble estimer que 120.000 adultes californiens ont dû changer de travail pour cause d’électrosensibilité. Le tableau ci-joint compare les caractéristiques des personnes électrosensibles, des personnes allergiques à des substances chimiques et le pourcentage parmi les participants à cette étude. Le Programme Californien d’Etude des Champs Electromagnétiques est actif depuis 1993 et est intégré au Département du Service de Santé Californien.


(1)P. Levallois, Unité de recherche en Santé Publique, Centre Hospitalier Universitaire de Québec, Canada GIE 7G9 (e-mail : Patrick.Levallois@msp.ulaval.ca)

Dernière minute: Le dosage du mercure dans le sang et l’urine n’ont aucune signification !

Dernière minute: Le dosage du mercure dans le sang et l’urine n’ont aucune signification!

On peut lire dans le périodique scientifique allemand Zeitschrift für Umweltmedizin (Heft 4/2001, p.204) le compte rendu d’une étude réalisée sur 120 travailleurs de mines d’or aux Philippines. Celle-ci consiste en des dosages de mercure dans le sang et l’urine de ces travailleurs pendant une année. Elle apporte un éclairage neuf dans le débat concernant la mise en évidence de l’intoxication mercurielle par des tests analytiques.

L’or est extrait par amalgamation

Un quart de l’or produit aujourd’hui dans le monde est, dans le tiers monde, extrait du minerai de manière très primitive, au moyen de mercure. Lorsque quelques particules d’or subsistent encore dans le minerai, il est rentable de pulvériser ce minerai, puis de le triturer avec de l’eau et d’y ajouter ensuite du mercure métallique. On ajoute en général environ 5 grammes de mercure par gramme d’or. L’amalgame ainsi formé se sépare en glomérules lourds.

Pour isoler l’or, on soumet ces masses d’amalgame à la flamme d’une lampe à souder. Le mercure est vaporisé et l’or non volatil reforme des pépites. Le mercure toxique se disperse partout dans l’atmosphère puis dans l’eau et aboutit dans la chaîne alimentaire principalement via les poissons chargés en mercure dans ces zones littorales.

L’Organisation du Développement Industriel des Nations Unies (UNIDO) a chargé le Prof. Gustav Drasch et Stefan Böse-O’Reilly de mettre en oeuvre une étude épidémiologique ciblée sur les travailleurs des mines d’or de l’Ile de Mindanao.

Les travailleurs des mines d’or subissent depuis des années une intoxication importante. Parmi les 15.000 habitants des villages philippins de Mount Diwata, sur l’Ile de Mindanao, 71,6 % des travailleurs et 27 % de la population générale sont intoxiqués par le mercure. Les tremblements, l’ataxie, les troubles de coordination motrice et les difficultés d’élocution sont des symptômes très fréquents décrits par le médecin spécialiste de l’environnement le Dr. Stefan Böse-O’Reilly.

Le prof. G. Drasch et S. Böse-O’Reilly ont ainsi observé pendant un an 120 travailleurs des mines d’or et cela a conduit à des résultats plutôt inattendus.

La conclusion globale fut : « Les valeurs sont beaucoup trop dispersées. Chez certains, elles étaient d’abord très élevées, puis faibles une année plus tard. Et, inversement, les valeurs de concentrations sanguines et urinaires peuvent indiquer des valeurs plus faibles, mais les symptômes restent les mêmes »

En plus de soulever le problème de la pollution globale de la biosphère, l’étude peut apporter dans nos pays un certain éclairage dans le débat concernant les valeurs limites et les valeurs directrices de concentrations admissibles en mercure.

On ne peut pas établir un seuil de non-effet

Cette étude montre que certains travailleurs ont beaucoup de mercure dans le sang et/ou dans l’urine et ne présentent aucun symptôme, tandis que d’autres présentent la symptomatique totale de l’intoxication mercurielle et ont peu de mercure dans le sang et/ou dans l’urine.

Le Prof. Gustav Drasch (de l’Institut de Médecine légale de l’Université de Munich) déclare: « Nous avions pensé que les études sur les mineurs philippins auraient pu permettre d’établir un seuil de non-effet pour le mercure. Mais cela n’a pas pu être réalisé. Il y avait assez de personnes présentant une symptomatique claire, mais dont les concentrations en mercure dans le sang et dans l’urine étaient largement en dessous des valeurs HBM II. »

Drasch ajoute: « Pour un collectif, ce modèle de surveillance toxicologique humaine pourrait trouver sa justification, mais on ne peut rien conclure face à un cas isolé. Les concentrations dans le sang et l’urine ne sont à son avis pas des indicateurs valables de surveillance biologique humaine pour évaluer une charge toxique en mercure. Alors le fait qu’il pourrait exister un équilibre entre la charge mercurielle du sang et/ou de l’urine et l’absorption devient plus un vœu pieux qu’une réalité. Ce sont les neurones du cerveau qui sont les organes-cibles les mieux adaptés pour se prêter à des mesures, mais celles-ci sont irréalisables au cours de la vie. »

Une image du sang qui ne reflète rien

Globalement G. Drasch estime que l’interprétation des valeurs de concentration en mercure dans le sang et dans l’urine est périlleuse, contrairement à ce qui peut se faire avec le plomb. Les concentrations en plomb dans le sang sont plus stables. Une image de concentration en mercure dans le sang ne reflète rien du tout!

G. Drasch indique que la foi dans les chiffres fait négliger la notion de sensibilité individuelle. Il met en garde contre l’argument qui consisterait à dire que quelqu’un qui présenterait une symptomatique claire d’intoxication mercurielle pourrait être considéré comme étant en bon état lorsque les valeurs de concentration dans le sang et/ou dans l’urine sont en dessous de la valeur HBM II.

Les valeurs HBM II ne devraient donc pas être maintenues sur le plan légal, ajoute le praticien de médecine légale.

G. Drasch ajoute clairement: « Prenez le cas des victimes des amalgames. Certaines de ces personnes arrivent avec des résultats purement subjectifs d’examens, lesquels ne sont pas objectivables. Il est très grave d’affirmer que cela n’est rien, parce que cela ne peut rien être! »

Il faut donc lancer un débat concernant une valeur limite et la question qui en découle est : « Existe-t’il une concentration en mercure en dessous de laquelle aucun effet préjudiciable ne se manifeste plus? »

Adresse des auteurs: Prof. Gustav Drasch, Institut für Rechtsmedizin der Ludwig Maximilians-Universität, München, R.F.A.

Ce document de dernière minute confirme donc de façon péremptoire l’argumentation des études de l’Université de Kiel et de l’Université de Tübingen et rend complètement caduques les arguties de ceux qui prétendent n’avoir jamais perçu de signes d’intoxication mercurielle dans les analyses de sang ou d’urine des porteurs d’amalgames dentaires.

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