Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques
Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)
par Cyril W. Smith
(Traduction adaptée à la version officielle en langue française de la Proposition)
Cursus de l’auteur
Je suis Maître de Conférences retraité, avec statut de Maître de Conférences honoraire de l’Université de Salford (G.B.), au département d’ingéniérie électrique et électronique où je suis entré en 1964. J’ai cessé mes activités en 1989. Je suis actuellement Consultant auprès de la division de l’Instrumentation Médicale des Services Commerciaux de l’Université de Salford ainsi qu’auprès d’autres organismes.
Depuis 1964, j’ai effectué des recherches concernant les effets et les interactions des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques sur les systèmes biologiques. Depuis 1982, j’ai été impliqué dans les tests et les traitements de patients présentant une hypersensibilité aux champs électromagnétiques (comprenant les champs électriques et magnétiques alternatifs). J’ai d’abord collaboré avec le Dr. Jean Monro, directeur de l’Hôpital Breakspear, Hemel Mempstead, en Angleterre et avec le Professeur W.J. Rea du Centre de Santé Environnementale de Dallas, au Texas. J’ai également participé aux tests des patients atteints d’hypersensibilité électromagnétique en Allemagne. Je puis affirmer que j’ai très probablement vu et testé plus de patients électrosensibles que personne d’autre au monde.
Je fus l’un des 24 conférenciers présentant des articles au 15ème Symposium International sur « L’Homme et son Environnement en matière de Santé et de Maladie. Forum sur les aspects environnementaux des champs électromagnétiques et sur la bio-électricité » à Dallas (Texas), les 23-23 février 1997.
Je continue à faire des conférences et à présenter des films vidéo concernant l’hypersensibilité électromagnétique, et ce, dans des assemblées scientifiques et médicales du monde entier. Au cours de ma carrière de chercheur qui a duré plus de 50 ans, j’ai publié plus de 100 articles et chapitres de livres scientifiques et techniques et je continue de publier et d’exercer mes activités de recherche au cours de ma retraite.
Je suis coauteur d’un livre traitant de plusieurs sujets liés à l’environnement électrique, intitulé « Electromagnetic Man : Health and Hazard in the electrical environment », Cyril W. Smith and Simon Best, London, Dent 1989, avec une réédition en 1990 et à New York St. Martin’s Press, 1989. L’édition française est publiée sous le titre « L’Homme Electromagnétique », aux Editions Encre Pais 1995 (ISBN 2-73 377-138-1. L’édition italienne fut publiée par Andromeda à Bologne en 1997. J’ai reçu le Prix du Livre de l’Année 1990.
Ma communication faite lors du Colloque tenu au Parlement Européen les 5-6 juillet 1993 à l’initiative du Député Paul Lannoye (Verts Européens) sur le thème « Les nuisances dues aux rayonnements non ionisants » est publiée en français dans un ouvrage intitulé « La Pollution Electromagnétique et la Santé » Editions Frison-Roche, Paris 1994 (ISBN 2- 87671-164-8). Le 5 mai 1994, le Parlement Européen a voté une résolution (A3-02 38/94) : « Résolution sur la lutte contre les nuisances provoquées par les rayonnements non ionisants ».
Hypersensibilité électromagnétique
L’existence d’une sensibilité électromagnétique humaine fut démontrée lors de tests en double aveugle avec 100 % de succès, au Centre de Santé Environnementale de Dallas (Texas) et les détails ont été publiés dans un journal médicalement supervisé par W.J. Rea, Y. Pan, E.J. Fenyves, I. Sutisawa, N. Samadi et G.H. Ross sous le titre: « Sensibilité aux champs électromagnétiques » Journal of Bioelectricity, 10 (1&2): pp.241-256 (1991). Ces tests furent exécutés en quatre phases :
Phase 1 :
La première phase concernait le test de l’environnement. On a choisi une pièce chimiquement vierge, en acier recouvert de porcelaine avec un pavement en carrelage en céramique. Cette pièce était éclairée par la lumière du jour. Toutes ces conditions ont dû être remplies car les malades électrosensibles sont presque invariablement très sensibles aux agents chimiques et il était essentiel d’avoir la certitude que toute réaction serait déclenchée par des facteurs électriques et non par des facteurs chimiques.. Les champs ambiants en 60 Hertz étaient pour le champ électrique : 0 Volt / m et la densité de flux magnétique de 20 nT. Les stimuli de test provenaient d’une bobine connectée à un oscillateur électrique produisant 3000 nT au niveau des pieds et 70 nT au niveau de la tête. 21 fréquences de l’oscillateur ont été sélectionnées entre 100 mHz et 5 MHz.
Phase 2 :
100 patients furent testés avec un total de 2500 stimulations individuelles et un nombre égal d’expositions simulées (placebo). Parmi eux, 25 patients ne présentèrent aucune réaction, ce qui signifiait qu’ils n’étaient pas sensibles aux conditions du test. 25 autres patients donnèrent des réactions réellement positives à 62 % des fréquences testées, avec 0 réactions faussement négatives. Les 50 patients restants présentèrent 71 % de réponses réellement positives aux stimulations et 60 % de réponses faussement positives aux tests simulés (placebos). Si la réaction d’un patient est lente, une réaction positive à une stimulation peut survenir pendant le test simulé (placebo) qui lui succède et peut alors être comptabilisée comme une réaction faussement positive.
Phase 3 :
Ces 25 patients de la phase 2 qui avaient fourni zéro réponses faussement positives furent alors retestés en double aveugle. Il y eut 53 % de réactions franchement positives aux stimulations et 7 % de réactions faussement positives aux expositions simulées (placebos). Aucun des patients n’a réagi à toutes les fréquences testées. Les 25 patients témoins n’ont réagi à une fréquence ni à une exposition simulée (placebo).
Phase 4 :
Parmi les 25 patients de la phase 3, 16 qui ne donnèrent aucune réponse faussement positive furent retestés en double aveugle mais seulement à la fréquence la plus sensible pour chacun. Ce test fut répété une deuxième fois lors d’un essai en double aveugle avec ces patients. Les résultats dans chaque cas furent 100 % de réponses positives pour les stimulations en double aveugle et zéro réactions pour les expositions simulées (placebos). Ceci représente un effet de 100 % chez ces malades qui furent testés dans des conditions chimiquement neutres, aux fréquences pour lesquelles ils se révélaient le plus sensible, et alors que leurs temps de réaction étaient courts
Ce travail a été décrit dans le programme « Champs électromagnétiques- RAPID du National Institute of Environmental Health Science (N.I.E.H.S.) « Breakdown Group Reports for Clinical and In vivo Laboratory Findings », Symposium de Phoenix AZ, NIH Publ.n° 98-4400 pp. 23-24, April 6-9, 1998. Les conclusions de ce rapport indiquent « dans cette étude, 16 patients électrosensibles, parmi les 100 testés, ont présenté des symptômes et des signes en réponse à l’exposition. Cependant, au vu du peu de détails fournis concernant le système d’exposition, il n’est pas possible d’évaluer dans cette étude, la relation avec les champs électromagnétiques ». Ces rapporteurs ont manifestement omis l’étude complète de la phase 4 de ces essais, en interprétant les effets 100 % chez les 16 patients testés dans des conditions individuellement adaptées, comme une réponse de 16 % sur les 100 patients traités.
Diagnostic et traitement des patients électriquement hypersensibles
Il y a 10 ans, nous avos écrit et publié un article concernant « Le diagnostic et le traitement des hypersensibilités électriques » (C.W. Smith, R.Y.S. Choy and J.A. Monro, dans « Clinical Ecology » 6(4), pp.118-128 (1989). Celui-ci suivait une publication précédente concernant « Les sensibilités électriques chez les patients allergiques », « Clinical Ecology », 4(3) pp. 93-102 (1987).
La procédure de test des patients électromagnétiquement hypersensibles que j’ai mise au point il y a dix ans, consiste à stimuler électriquement un patient dans un environnement contrôlé exempt de produits chimiques, de champs électriques, magnétiques et de toute radiation. Il peut être nécessaire de tester un patient avec des fréquences s’étalant des millihertz aux gigahertz. Grâce à l’équipement du laboratoire de Dallas, je puis réaliser des tests de 0,1 Hz (100 millihertz) à 5 Mégahertz, en utilisant un oscillateur de laboratoire connecté à une petite bobine placée à 2 ou 3 pieds de distance du patient, ce qui engendre un champ magnétique de l’ordre de 30 nT (nanotesla). Cette valeur de 30 nT est typique de nombreuses situations environnementales telles la proximité d’un téléviseur, ou d’un ordinateur. Je note soigneusement les fréquences spécifiques qui provoquent des réactions chez les patients hypersensibles (tous les patients testés ne réagissent pas). Mais, je suis avant tout soucieux de trouver celles des fréquences qui stabilisent ou neutralisent les réactions des patients, de telle sorte qu’elles puissent être utilisées à des fins thérapeutiques. Plus récemment, j’ai tenté d’utiliser une bobine toroïdale qui rayonne principalement le vecteur de potentiel magnétique avec une densité de flux magnétique minimale, issue du courant alternatif la parcourant, ceci pour des raisons discutées ci-après.
Dans mon livre « L’Homme électromagnétique », je fais référence à un questionnaire général de santé; celui ci était en mesure de montrer que des personnes légèrement affectées par leur environnement électromagnétique étaient légèrement atteintes dans leur état général, mais normales quant à leur santé mentale, alors que celles qui étaient hautement stressées par leur environnement électrique étaient gravement atteintes quant à leur état général, et très légèrement affectées en ce qui concernait le stress mental. Les problèmes des effets de l’environnement électrique sur les personnes sensibles doivent être recherchées à partir de perturbations du système nerveux autonome, plutôt qu’en termes de troubles mentaux. Il y a habituellement une charge sous-jacente du corps en produits chimiques toxiques induisant une hypersensibilité à des agents chimiques accompagnant des hypersensibilités électriques et tant que cette sensibilité chimique n’est pas éliminée, la sensibilité électrique subsiste.
Plus récemment, j’ai publié un article attendu concernant les soins à donner aux personnes électro-sensibles : C.W. Smith, « Nursing the Electrically Sensitive Patient », Complementary therapies in nursing and midwifery, 3, pp.111-116, 1997.
Publications
J’ai présenté mon travail sur l’hypersensibilité électromagnétique régulièrement pendant plusieurs années au Symposia Internationaux Annuels concernant « L’Homme et son Environnement, Santé et Maladies », à Dallas (Texas)
Références des publications éditées par C.W. Smith seul ou en collaboration
Smith C.W., Al-Hashmi S.A.R., Choy R.Y.S. and Monro J.A. « Preliminary investigations into the use of Ion-Bonbardment Treatment to improve the acceptability of Fabrics for Allergy Patients » , 4th. Internat. Symposium on Man and his Environment in health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 27, March 2, 1986 (*).
Smith C.W., Choy R.Y.S. and Monro J.A. « Electromagnetic Man and his Electromagnetic Environment in Health and Disease », 5th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 26- March 1, 1987 (*).
Smith C.W. « The measurement of Environmental Electromagnetic fields and the Values Effective in Triggering Responses in Hypersensitive Patients », 6th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 25-28, 1988 (*).
Smith C.W., « Electricity and water » (Parts 1&2), 7th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease, Dallas, texas, Feb. 23-26, 1989 (*).
Smith C.W. « Health and hazard in the Electrical Environment », 8th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 22-25, 1990 (*).
Smith C.W. « 1. Electromagnetic Fields and Health » ; « 2. Electromagnetic Fields and Disease », 9th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.28, March 3, 1991 (*).
Smith C.W., « Electromagnetic Fields and the Endocrine System », 10th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.27,-March 1, 1992 (*).
Smith C.W., « Electrical Environmental influences on the autonomic Nervous System », 11th. Internation. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Texas, Dallas, Feb. 25-27, 1993 (*).
Smith C.W., « The electrical aspects of biological Cycles », 12th. Internat. Symposium on Man ad his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).
Smith C.W. « 1. Basic Bioelectricity; 2. Bioelectricity and Environmental Medicine »; 15th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease : focus on the environmental aspects of EMF and bioelectricity, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).
(*) Des enregistrements audio en langue anglaise sont disponibles « Professional Audio Recording, 2300 Foothill Blvd. # 409, La Verne, CA 91750, U.S.A.
L’ Environnement électromagnétique
Les principales sources de champs électromagnétiques dans l’environnement sont : les systèmes de distribution d’électricité et tous les équipements électriques et électroniques de la vie moderne, et en particulier les postes de télévision, les téléphones mobiles, et les ordinateurs. La société dépend autant d’eux que des véhicules à moteur. Les accidents dus au trafic routier ne sont pas considérés comme une raison d’abandonner les véhicules à moteur, mas comme des circonstances malheureuses qu’il faut réduire. Il en va de même avec l’environnement électrique. Le problème n’est pas bien traité par l’insistance véhémente de ceux qui le nient. Ce fut le cas de la crise en Royaume Uni. Suite à l’augmentation des quantités de produits chimiques et des niveaux de champs électromagnétiques artificiels dans l’environnement, il n’y a que peu ou pas de personnes qui ne soient potentiellement « à risques », et même bien plus que dans le cas de l’exposition à l’amiante. Il est nécessaire d’identifier les personnes « à risques » et de prévoir un environnement salubre pour elles. Etant donné le très grand nombre de personnes exposées à l’environnement électromagnétique, l’analyse de risques doit aller dans le sens d’un risque très faible.
Les fréquences du courant et donc des champs magnétiques d’une ligne de transport de courant ne sont pas seulement le 50 / 60 Hz du générateur de la centrale de production. Elles sont également des harmoniques engendrées par exemple, par les non linéarités des transformateurs. Il y aura des fréquences apparaissant à la suite des fluctuations de charge des courants provoquées par les consommateurs, et celles-ci peuvent à tout moment donné comprendre beaucoup de fréquences du spectre des fréquences cérébrales humaines. Mon travail concernant les patients électromagnétiquement hypersensibles a clairement montré que la cohérence de la fréquence est de première importance. Si la fréquence de cohérence n’est pas capable de déclencher une réaction d’instabilité dans le système nerveux autonome d’une personne, l’intensité ou la force du champ n’auront probablement aucune signification même au delà des effets du niveau thermique.
Pour les patients hypersensibles, une autre série de conditions environnementales sont nécessaires, au delà des considérations normales de l’ingénieur. Etant donné que ces personnes ont des sensibilités incompatibles avec les technologies électriques modernes, la seule solution réaliste consiste à les identifier, à leur fournir un traitement médical et un « environnement sûr ». Environ 15 % de toute population donnée sont considérés comme fonctionnant en deçà de leurs capacités maximales suite à quelque forme d’hypersensibilité et 1 % de ceux-ci sont susceptibles de présenter une hypersensibilité à leur environnement électromagnétique.
Les Systèmes vivants, des systèmes quantiques microscopiques
Il faut tout d’abord comprendre qu’il existe une dualité entre la fréquence et la structure chimique, sans laquelle l’analyse chimique par spectroscopie serait impossible. Ensuite, la base concernant la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne (ainsi que de la plupart des recherches) est orientée selon les champs électriques et magnétiques « classiques », mais il n’y a pas de chimie dans la physique classique. Pour rechercher les possibles effets biochimiques des champs électromagnétiques, on doit tenir compte de la physique quantique. Une implication d’une approche par la physique quantique est qu’une personne ou tout autre système vivant peut réagir au vecteur de potentiel de champ magnétique (A), composant d’un champ magnétique alternatif à quelques fréquences particulières, et puisse ainsi présenter la possibilité de réactions même à des champs au zéro électrique (E) et magnétique (B), excluant ainsi le champ électrique engendré par le vecteur de potentiel magnétique variable. Cette possibilité des effets du vecteur de potentiel magnétique n’est pas prise en compte aux U.S.A., dans la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne.
Le vecteur de potentiel magnétique peut se comporter comme un potentiel chimique dans sa contribution à l’équation d’onde du système. J’ai exposé avec quelques détails lors d’un séminaire au Center for Frontier Sciences, à Philadelphie au printemps 1997, la preuve de la validité du principe considérant un système vivant comme un système quantique microscopique. Ce texte est maintenant publié dans « Frontier Perspectives » (ISSN-1062-4267) vol 7 (1) pp. 9-15, 1998.
La base physique des propriétés remarquables des systèmes vivants repose sur les propriétés tout aussi remarquables de l’eau. La fréquence, la fréquence cohérente est le paramètre important. Les intensités des champs sont des considérations secondaires pour autant que le seuil individuel d’une personne est dépassé.
Commission Européenne – Recommandations relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques 0 Hz – 300 GHz
Les paragraphes ci-dessus ont établi les fondements à partir desquels j’ai rédigé les commentaires suivants concernant le « Projet de Proposition d’une Recommandation de la Commission Européenne concernant les limites d’exposition du public en général aux champs électromagnétiques de 0 Hz à 300 GHz » et « L’opinion adoptée par le comité scientifique directeur de la DGXXIV lors de sa réunion des 25-26 juin 1998.
Commentaires à propos de la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne COM (1998) 268 final 98 / 0166 (CNS).
– Page 2 §1 (L’avènement des …). Les champs n’interagissent pas avec les gens en masse; ils interagissent avec des individus. Il y aurait exception si les radiations étaient utilisées intentionnellement pour agir sur le comportement d’une foule ou pour imposer un message subliminal à une population.
– Page 2 §3-4 (Les rayonnements électromagnétiques…). Il existe des rapports non confirmés de la part du CIS affirmant qu’un rayon laser est capable de photographier et de transmettre une information biologique (biophysique) à proximité de son trajet.
– Page 2 § 7 (En ce qui concerne…). Faire la distinction entre la cause et la promotion d’une maladie par les champs électromagnétiques. L’ensemble de la question de limiter l’exposition aux champs électromagnétiques présuppose que les champs électromagnétiques sont l’unique facteur et exclut la possibilité que ces champs puissent exalter les effets d’atteintes chimiques ou génétiques déjà présents. Il n’y a pas de tentative évidente d’essais décrits en vue de quantifier les expositions à des substances chimiques ainsi que les expositions aux champs électromagnétiques.
– Page 3 § 2 (Les réglementations…). Si « Les réglementations et les lignes directrices visent à établir des systèmes de protection de la santé sur la base de principes et de critères dérivés de données scientifiques », alors l’exposition qu’une personne devrait être autorisée à subir doit dépendre de la charge totale du corps, considérée à titre individuel en matière de substances chimiques de l’environnement, d’agents électriques, psychologiques et génétiques de stress.
– Page 3 § 5 (Sources…). Les champs d’électricité statique peuvent engendrer des modifications de potentiel dans des objets se mouvant parmi eux (par exemple un cœur qui bat) étant donné que le champ est un gradient de potentiel. Des champs magnétiques statiques peuvent se comporter comme des succussions en homéopathie pour imprégner une fréquence dans l’eau ou dans un système vivant. Par exemple, un tuyau de conduite d’eau en acier peut avoir un champ magnétique rémanent suffisamment puissant pour potentialiser toutes les fréquences de l’environnement local dans l’eau qui y circule. Cette eau peut alors produire des « symptômes expérimentaux » correspondants à ceux des fréquences chez des personnes qui consomment cette eau.
– Page 3 § 6 (Lignes et appareils électriques…). Les lignes électriques de transport du courant ne véhiculent pas seulement des courants à la fréquence de 50 / 60 Hz du générateur, mais elles véhiculent également des courants à des fréquences dépendant de la charge et par conséquent engendrent des champs magnétiques et des potentiels à ces fréquences. Celles-ci peuvent être des fréquences à très forte activité biologique de la plage des fréquences cérébrales. J’ai mesuré des résonances à la fois à 50 et à 60 Hz dans un échantillon d’extrait de glande pinéale; ceci concerne la discussion à propos de la mélatonine. L’incidence de maladies chez des occupants de maisons situées directement sous des lignes de transport de courant devraient être soumis à des explorations. Les moteurs électriques des appareils électroménagers rayonneront des fréquences dépendant de leur vitesse de rotation.
– Page 3 § 7 (Réseaux ferroviaires…). Le fait que les champs magnétiques sont hautement variables dans le temps implique des composantes de fréquences présentes comprises entre le millihertz (1000 secondes / cycle) et la fréquence nominale d’alimentation. J’ai testé un patient qui a développé des arythmies cardiaques lorsqu’il était exposé à la fréquence de 16 2/3 Hertz. Ce patient déclarait qu’il se sentait malade lorsqu’il voyageait sur le réseau des Chemins de Fer Fédéraux Allemands.
– Page 4 § 2 (Emetteurs de radiodiffusion…). Les émetteurs radio proches des habitations ou à l’intérieur de celles-ci peuvent être délimités quant à leur proximité, mais ils peuvent présenter un problème moindre que celui d’émetteurs incontrôlés de radio-amateurs dans les zones résidentielles. Les émetteurs peuvent être laissés en attente en n’émettant que l’onde porteuse et n’avoir aucune autre modulation que celle non intentionnelle du réseau d’alimentation électrique.
– Page 4 § 3 (Radio cellulaire…). La preuve de l’existence d’effets de champs électromagnétiques partout dans le monde est systématiquement décrite dans les rapports de la revue concernant les radiations non ionisantes intitulée « Electromagnetic Hazard & Therapy ». L’édition la plus récente (Vol .9 (1&2), 1998 reprend une étude sur 11.000 utilisateurs suédois de téléphones mobiles par le Dr.K.H. Mild ainsi qu’un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) reliant la leucémie infantile aux appareils domestiques, et d’autres rapports. Celui-ci et des éditions plus anciennes peuvent être obtenues chez l’éditeur : P.O. Box 25, Liphook, Hants GU30 7SE, England. Son site Internet est www.epsilon-ltd.co.uk.
De France, le travail récent de Youbicier-Simo, Lebecq J.C. et Bastide M.: « Mortalité d’embryons de poulet exposés aux champs électromagnétiques de téléphones mobiles » a été rapporté dans les résumés du 20ème Congrès Annuel de la Bio-Electromagnetic Society (BEMS) en Floride, 7-11 juin 1998, pp.100-101.
– Page 4 § 4 (Stations de base de téléphonie mobile…). Notons que les faisceaux étroits des antennes d’émission ne se rapportent qu’à l’angle à l’intérieur duquel la moitié du flux de puissance est contenu, l’autre moitié du flux de puissance peut aller n’importe où.
– Page 4 § 6 (Radar…). Il peut y avoir d’autres types d’appareils de radar aux alentours, par exemple, ceux utilisés pour les signaux de régulation de trafic routier sur les chantiers de travaux publics ou ceux destinés à repérer les véhicules en excès de vitesse.
– Page 4 § 6 (Radar…). La possibilité d’existence de signaux de modulation sur des hautes fréquences, les fréquences-radio ou sur des micro-ondes porteuses opérant dans la plage fortement active sur le plan biologique (ondes cérébrales) n’est pas prise en considération. De tels signaux peuvent apparaître de façon inattendue, suite à la charge d’une alimentation en courant par accumulateur ou d’alimentations par le réseau trop faiblement stabilisées. Si, comme cela est manifeste, on doit attribuer aux fréquences cohérentes des émissions une importance capitale, les émissions en fréquences modulées doivent être prises en considération.
– Page 6 § 3 (Les éléments probants…). Les impulsions d’une calculatrice ou d’un ordinateur peuvent transférer des potentialisations à de l’eau ou à des systèmes vivants dans le voisinage.
– Page 7 § 5 (Il n’existe pas de preuve…). « …l’exposition de longue durée à des densités de flux magnétique de 200 mT ne devraient avoir aucune incidence nocive sur la santé » – Ceci ignore les conséquences d’une imprégnation de toute fréquence de l’environnement dans l’eau ou dans un système vivant par cette densité de flux magnétique.
– Page 6 § 7 (La mesure des réactions biologiques…). Le Professeur Rutger Wever a montré qu’un très faible champ électrique à 10 Hz pourrait inhiber la libre évolution de la température du corps et les cycles de repos et d’éveil qui avaient été amenés à une libre évolution à la suite d’une vie dans un environnement hypomagnétique. En ce qui concerne la leucémie, consulter la référence à un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) dans « Electromagnetic Hazard & Therapy » 9 (1&2): 4, 1998.
– Page 7 § 4, page 8 § 3 (Effets sanitaires…). Les effets des modulations intentionnelles ou inattendues sont ignorées. Le système thermorégulateur n’est qu’un parmi les systèmes fonctionnant sous le contrôle du système nerveux autonome. Ces systèmes peuvent être affectés par la charge du corps en beaucoup de substances qui exaltent les effets des champs électromagnétiques environnementaux. La preuve de l’existence des fenêtres de fréquences est la plupart du temps omise car les fenêtres dans les fréquences sont très étroites et changent au cours du temps dans un système vivant sain. Les densités de puissance tendent à présenter des seuils en dessous desquels il n’y a pas d’effet même si la fréquence est adéquate.
– Page 10, Formulation des Restrictions de base.
Ces restrictions de base proposées couvrent ce qu’on pourrait appeler les effets grossiers de physique classique et comme telles constituent une protection nécessaire du public. Cependant elles ne sont pas suffisantes. Au bas de la page 10 : « des variations en termes de susceptibilité individuelle ainsi que des variations dans des situations d’exposition réelle… » sont bien reconnues. « Des variations dans des situations d’exposition réelle » doivent inclure une reconnaissance des effets de la charge du corps en produits chimiques toxiques dans la situation des champs électromagnétiques. Ceci doit être une raison de s’inquiéter de ce que la dispersion universelle tout comme l’usage de substances illicites pourrait conduire à un accroissement de l’hypersensibilité électromagnétique des populations. Des examens par scanner SPECT de cerveaux de patients chimiquement et életromagnétiquement hypersensibles montrent des régions de spasmes vasculaires qui ressemblent à des examens par scanner de cerveaux de personnes abusant de morphine.
Cette proposition de la Commission Européenne devrait avertir le public de ces variations entre individus et recommander que les « personnes à risques » soient identifiées dans leur propre intérêt. Pour cela, on a fondamentalement besoin d’une batterie de tests disponibles pour tous les aspects des fonctions du système nerveux autonome, à l’intention des personnes exposées aux champs électromagnétiques et de celles qui considèrent qu’elles s’exposent elles-mêmes chroniquement aux champs électromagnétiques. La sensibilité à une fréquence particulière peut être vérifiée où une telle fréquence cohérente existe. De telles expositions pourraient être associées, par exemple, aller vivre sous une ligne de transport de courant ou près d’un émetteur, acheter un téléphone cellulaire, remplacer un ordinateur par un autre ayant une horloge de fréquence différente.
– Page 13 § 4 (Recherche). Les recherches concernant les effets des champs électromagnétiques sur les humains et les animaux devraient mettre en garde contre les effets possibles de la charge totale du corps en produits chimiques toxiques. Cela devrait être établi chaque fois que les animaux de recherches témoins / sujets sont nourris avec des substances organiques, des aliments chargés en pesticides ou des aliments génétiquement modifiés.
Commentaire concernant la proposition de recommandation proprement dite, du 11 Juin 1998. COM (1998) 268 final; 98/0166(CNS), Cat N° CB-CO-98-298, ISBN 92-78-35922-X
Etant donné que :
Page 17, n°2. (considérant que le parlement…) »…mesures visant à limiter l’exposition… » est mal définie. Quel est le critère choisi comme niveau de sécurité, auquel les expositions devraient être limitées ? Il serait préférable de dire que : « Une personne a droit à un niveau individuel de sécurité d’environnement électromagnétique et ceci pourrait être obtenu, soit par la réduction de la charge totale du corps en substances toxiques soit par un écran contre les champs électromagnétiques ».
Pages 17, n° 3,4,6,7. La référence à « …l’exposition aux champs électromagnétiques; » devrait inclure l’exposition au vecteur de potentiel magnétique.
Page 18, n° 14. L’organisme chargé de « l’information appropriée concernant les risques relatifs aux champs électromagnétiques (et aux potentiels) … »doit être désintéressé et transparent et clairement séparé de tout groupe ayant des intérêts financiers liés.
Page 19, n° 15. Les conclusions de l’I.C.N.I.R.P. (Comité International de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants) doivent, du fait de la nature même de telles organisations être considérées comme obsolètes lorsque la recherche progresse.
Et par là nous devrions recommander que:
Page 19, II b) « mettent en œuvre des mesures destinées à réduire la sensibilité du public en général aux effets des champs électromagnétiques et des potentialisations (c’est à dire avoir prise sur l’environnement chimique).
Page 19, IV. Cette mise à disposition d’information doit venir d’un organisme désintéressé, dont les membres sont libres de toute influence commerciale, militaire ou gouvernementale.
Page 20, VI. « Il faut prévoir l’interaction entre champs et potentialisations… ». Après 3 années, il serait judicieux de ne pas faire un rapport uniquement sur la mise en application des mesures, mais de faire un rapport sur l’étendue des problèmes. L’incidence des sensibilités électromagnétiques et des maladies induites ou promues par les champs électromagnétiques dans l’Union Européenne devrait être surveillée et recensée.
Page 22, Annexe 1.
n° 1 Ampères D.C. (C.C.)
n° 4 Ajouter la définition de vecteur de potentiel de champ magnétique
Egalement : Ajouter les définitions de fréquence et de cohérence
Page 22, B: Restrictions de base et niveaux de référence: ajouter le vecteur potentiel de champ magnétique
Page 23, Annexe II.
L’utilisation des termes zéro hertz est sujette à erreur d’interprétation, ici et dans tout le texte : Entre 0 Hz (afin d’inclure réellement les champs statiques et les champs à extrêmement basses fréquences inférieures à 0,001 Hz… » . Sinon 1 Hz pourrait pourrait être considéré comme effectivement égal à zéro, mais ceci exclurait une plage importante du spectre des ondes du cerveau. Le zéro réel ne peut pas être atteint, excepté pour un temps égal à l’infini !
Le paragraphe final : Les niveaux de restriction de base ne sont pas suffisamment bas, eu égard aux problèmes et aux préoccupations rencontrées par des personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques. Cela n’est pas possible ! Ne réclamez pas ce qui ne peut être donné. Admettez plutôt cela.
Les restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé ! Voilà la vérité !
Page 25, Annexe III.
Ces niveaux sont fondés sur des lignes directrices internationales établis de longue date et sont raisonnables pour la moyenne de la population en bonne santé sur base des connaissances présentes en matière d’effets thermiques et autres effets grossiers. Quelle proportion de la population européenne totale est en bonne santé et correspond à cette moyenne ? Observez simplement les budgets de santé des différents états européens !
Page 28, Annexe IV.
Les calculs relatifs aux effets des fréquences multiples ignorent l’existence des effets « fenêtre » dans les fréquences et la cohérence des sources. Ils ne tiennent pas non plus compte des effets combinés potentialisants, de la densité de flux magnétique et des fréquences cohérentes de vecteur de potentiel magnétique alternatif.
Concernant l’opinion des conseillers scientifiques de la D.G. XXIV (25-26 juin 1998).
Section 2. Les effets thérapeutiques des appareils médicaux électriques devraient être mieux reconnues étant donné qu’ils permettent d’admettre que les effets non thermiques existent (par exemple l’exaltation de la consolidation osseuse).
Section 3. Ne va pas assez loin, les effets non thermiques sont escamotés.
Section 4. Ignore les effets de la cohérence et les interactions quantiques. L’existence des biophotons ultra-violets endogènes est établie; ceux-ci ont suffisamment d’énergie pour promouvoir des réactions chimiques. Les effets divers, non confirmés mentionnés sont minimisés en attendant leur confirmation. Cette confirmation pourrait aboutir à l’absurdité des propositions de la Commission Européenne, si ces propositions sont élaborées d’une façon si stricte qu’elles excluraient les découvertes futures à prendre en compte. A nouveau, l’habitude généralisée de faire des recherches concernant les fréquences 50 et 60 Hertz apparaît comme une façon, pour les organismes concernés, de se protéger des litiges possibles.
Problèmes de cohérence : les champs expérimentaux couverts par les laboratoires peuvent être constitués d’une fréquence pure, alors que les champs environnementaux peuvent comprendre des harmoniques de formes d’ondes distordues et de fréquences provenant de fluctuations de charge de courant. Ces effets des champs électromagnétiques ne sont pas des effets à 100 % comme ceux de chocs électriques suivant un contact avec une haute tension. La charge du corps en toxiques chimiques des animaux de recherche peut être proportionnellement moindre que celle du public en général. Il n’est pas question d’évaluer le nombre total de résultats publiés pour et contre pour voir de quel côté penche la balance. Il est important de connaître qui a financé chaque partie du travail. Un nombre certain de travaux pourraient avoir été financés par des groupes ayant intérêt à assurer un poids qui leur soit favorable. Si de toute façon un effet peut se produire, il est significatif ; comment reproduire cet effet est un problème distinct de recherche, qui ne doit pas servir d’approche conflictuelle.
Section 5. L’hypersensibilité est difficile à confirmer parce que le système nerveux autonome est concerné et les symptômes peuvent apparaître dans toute fonction du corps et donc se manifester dans tout département hospitalier. Il n’existe pas de batterie générale de tests pour juger de l’état du système nerveux autonome en tant qu’ensemble. La réelle conclusion du Comité Scientifique de la D.G.XXIV est que les choses sont peu concluantes. Il ne réfute pas leur possibilité d’existence. Les Propositions de la Commission Européenne devraient être capables de faire face à un changement éventuel en étant rédigées comme suit :
Les normes des restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé.
Je voudrais aller plus loin que l’affirmation de la Commission : « Asseoir des valeurs limites sur celles de l’hypersensibilité est inadéquat à l’heure actuelle » . Je voudrais dire que cela ne sera jamais possible car les personnes hypersensibles peuvent réagir au vecteur de potentiel magnétique avec des sensibilités au niveau quantique, et toute restriction à ce niveau serait incompatible avec la technologie. Ces personnes doivent avoir un libre accès à des traitements médicaux axés sur leur intoxication chimique et être protégées dans des « zones non polluées » d’où elles pourraient s’aventurer vers l’environnement électromagnétique.
Conclusions
- Ne proposez pas ce qui ne peut être réalisé,
- Admettez les limites des propositions de la recommandation de la Commission Européenne
- Impliquez à la fois les industries chimiques et les industries électriques et assurez-vous de ce que l’Union Européenne puisse avoir prise sur les environnements chimiques et électriques,
- Les restrictions de base garantiront ce que les Américains appellent le syndrome du « petit pain anglais » (English muffin) : s’il n’est pas brûlé, il est cuit à point ! Ces restrictions n’apporteront aucune solution aux personnes hypersensibles.
C.W. Smith, 4.08.1998
Traduction: Martine Charpenet, A.E.V.I.C.E.M..
Association Européenne.d’Aide aux Victimes des Champs Electro-Magnétiques
1 rue de Pommard,
Paris