Bureau etudes et vie

Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques

Avis concernant les effets possibles sur la santé, liés à l’exposition aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)

 par Cyril W. Smith

(Traduction adaptée à la version officielle en langue française de la Proposition)

Cursus de l’auteur

 

Je suis Maître de Conférences retraité, avec statut de Maître de Conférences honoraire de l’Université de Salford (G.B.), au département d’ingéniérie électrique et électronique où je suis entré en 1964. J’ai cessé mes activités en 1989. Je suis actuellement Consultant auprès de la division de l’Instrumentation Médicale des Services Commerciaux de l’Université de Salford ainsi qu’auprès d’autres organismes.

Depuis 1964, j’ai effectué des recherches concernant les effets et les interactions des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques sur les systèmes biologiques. Depuis 1982, j’ai été impliqué dans les tests et les traitements de patients présentant une hypersensibilité aux champs électromagnétiques (comprenant les champs électriques et magnétiques alternatifs). J’ai d’abord collaboré avec le Dr. Jean Monro, directeur de l’Hôpital Breakspear, Hemel Mempstead, en Angleterre et avec le Professeur W.J. Rea du Centre de Santé Environnementale de Dallas, au Texas. J’ai également participé aux tests des patients atteints d’hypersensibilité électromagnétique en Allemagne. Je puis affirmer que j’ai très probablement vu et testé plus de patients électrosensibles que personne d’autre au monde.

Je fus l’un des 24 conférenciers présentant des articles au 15ème Symposium International sur « L’Homme et son Environnement en matière de Santé et de Maladie. Forum sur les aspects environnementaux des champs électromagnétiques et sur la bio-électricité » à Dallas (Texas), les 23-23 février 1997.

Je continue à faire des conférences et à présenter des films vidéo concernant l’hypersensibilité électromagnétique, et ce, dans des assemblées scientifiques et médicales du monde entier. Au cours de ma carrière de chercheur qui a duré plus de 50 ans, j’ai publié plus de 100 articles et chapitres de livres scientifiques et techniques et je continue de publier et d’exercer mes activités de recherche au cours de ma retraite.

Je suis coauteur d’un livre traitant de plusieurs sujets liés à l’environnement électrique, intitulé « Electromagnetic Man : Health and Hazard in the electrical environment », Cyril W. Smith and Simon Best, London, Dent 1989, avec une réédition en 1990 et à New York St. Martin’s Press, 1989. L’édition française est publiée sous le titre « L’Homme Electromagnétique », aux Editions Encre Pais 1995 (ISBN 2-73 377-138-1. L’édition italienne fut publiée par Andromeda à Bologne en 1997. J’ai reçu le Prix du Livre de l’Année 1990.

Ma communication faite lors du Colloque tenu au Parlement Européen les 5-6 juillet 1993 à l’initiative du Député Paul Lannoye (Verts Européens) sur le thème « Les nuisances dues aux rayonnements non ionisants » est publiée en français dans un ouvrage intitulé « La Pollution Electromagnétique et la Santé » Editions Frison-Roche, Paris 1994 (ISBN 2- 87671-164-8). Le 5 mai 1994, le Parlement Européen a voté une résolution (A3-02 38/94) : « Résolution sur la lutte contre les nuisances provoquées par les rayonnements non ionisants ».

Hypersensibilité électromagnétique

 

L’existence d’une sensibilité électromagnétique humaine fut démontrée lors de tests en double aveugle avec 100 % de succès, au Centre de Santé Environnementale de Dallas (Texas) et les détails ont été publiés dans un journal médicalement supervisé par W.J. Rea, Y. Pan, E.J. Fenyves, I. Sutisawa, N. Samadi et G.H. Ross sous le titre: « Sensibilité aux champs électromagnétiques » Journal of Bioelectricity, 10 (1&2): pp.241-256 (1991). Ces tests furent exécutés en quatre phases :

Phase 1 :
La première phase concernait le test de l’environnement. On a choisi une pièce chimiquement vierge, en acier recouvert de porcelaine avec un pavement en carrelage en céramique. Cette pièce était éclairée par la lumière du jour. Toutes ces conditions ont dû être remplies car les malades électrosensibles sont presque invariablement très sensibles aux agents chimiques et il était essentiel d’avoir la certitude que toute réaction serait déclenchée par des facteurs électriques et non par des facteurs chimiques.. Les champs ambiants en 60 Hertz étaient pour le champ électrique : 0 Volt / m et la densité de flux magnétique de 20 nT. Les stimuli de test provenaient d’une bobine connectée à un oscillateur électrique produisant 3000 nT au niveau des pieds et 70 nT au niveau de la tête. 21 fréquences de l’oscillateur ont été sélectionnées entre 100 mHz et 5 MHz.

Phase 2 :
100 patients furent testés avec un total de 2500 stimulations individuelles et un nombre égal d’expositions simulées (placebo). Parmi eux, 25 patients ne présentèrent aucune réaction, ce qui signifiait qu’ils n’étaient pas sensibles aux conditions du test. 25 autres patients donnèrent des réactions réellement positives à 62 % des fréquences testées, avec 0 réactions faussement négatives. Les 50 patients restants présentèrent 71 % de réponses réellement positives aux stimulations et 60 % de réponses faussement positives aux tests simulés (placebos). Si la réaction d’un patient est lente, une réaction positive à une stimulation peut survenir pendant le test simulé (placebo) qui lui succède et peut alors être comptabilisée comme une réaction faussement positive.

Phase 3 :
Ces 25 patients de la phase 2 qui avaient fourni zéro réponses faussement positives furent alors retestés en double aveugle. Il y eut 53 % de réactions franchement positives aux stimulations et 7 % de réactions faussement positives aux expositions simulées (placebos). Aucun des patients n’a réagi à toutes les fréquences testées. Les 25 patients témoins n’ont réagi à une fréquence ni à une exposition simulée (placebo).

Phase 4 :
Parmi les 25 patients de la phase 3, 16 qui ne donnèrent aucune réponse faussement positive furent retestés en double aveugle mais seulement à la fréquence la plus sensible pour chacun. Ce test fut répété une deuxième fois lors d’un essai en double aveugle avec ces patients. Les résultats dans chaque cas furent 100 % de réponses positives pour les stimulations en double aveugle et zéro réactions pour les expositions simulées (placebos). Ceci représente un effet de 100 % chez ces malades qui furent testés dans des conditions chimiquement neutres, aux fréquences pour lesquelles ils se révélaient le plus sensible, et alors que leurs temps de réaction étaient courts

Ce travail a été décrit dans le programme « Champs électromagnétiques- RAPID du National Institute of Environmental Health Science (N.I.E.H.S.) « Breakdown Group Reports for Clinical and In vivo Laboratory Findings », Symposium de Phoenix AZ, NIH Publ.n° 98-4400 pp. 23-24, April 6-9, 1998. Les conclusions de ce rapport indiquent « dans cette étude, 16 patients électrosensibles, parmi les 100 testés, ont présenté des symptômes et des signes en réponse à l’exposition. Cependant, au vu du peu de détails fournis concernant le système d’exposition, il n’est pas possible d’évaluer dans cette étude, la relation avec les champs électromagnétiques ». Ces rapporteurs ont manifestement omis l’étude complète de la phase 4 de ces essais, en interprétant les effets 100 % chez les 16 patients testés dans des conditions individuellement adaptées, comme une réponse de 16 % sur les 100 patients traités.

Diagnostic et traitement des patients électriquement hypersensibles

 

Il y a 10 ans, nous avos écrit et publié un article concernant « Le diagnostic et le traitement des hypersensibilités électriques » (C.W. Smith, R.Y.S. Choy and J.A. Monro, dans « Clinical Ecology » 6(4), pp.118-128 (1989). Celui-ci suivait une publication précédente concernant « Les sensibilités électriques chez les patients allergiques », « Clinical Ecology », 4(3) pp. 93-102 (1987).

La procédure de test des patients électromagnétiquement hypersensibles que j’ai mise au point il y a dix ans, consiste à stimuler électriquement un patient dans un environnement contrôlé exempt de produits chimiques, de champs électriques, magnétiques et de toute radiation. Il peut être nécessaire de tester un patient avec des fréquences s’étalant des millihertz aux gigahertz. Grâce à l’équipement du laboratoire de Dallas, je puis réaliser des tests de 0,1 Hz (100 millihertz) à 5 Mégahertz, en utilisant un oscillateur de laboratoire connecté à une petite bobine placée à 2 ou 3 pieds de distance du patient, ce qui engendre un champ magnétique de l’ordre de 30 nT (nanotesla). Cette valeur de 30 nT est typique de nombreuses situations environnementales telles la proximité d’un téléviseur, ou d’un ordinateur. Je note soigneusement les fréquences spécifiques qui provoquent des réactions chez les patients hypersensibles (tous les patients testés ne réagissent pas). Mais, je suis avant tout soucieux de trouver celles des fréquences qui stabilisent ou neutralisent les réactions des patients, de telle sorte qu’elles puissent être utilisées à des fins thérapeutiques. Plus récemment, j’ai tenté d’utiliser une bobine toroïdale qui rayonne principalement le vecteur de potentiel magnétique avec une densité de flux magnétique minimale, issue du courant alternatif la parcourant, ceci pour des raisons discutées ci-après.

Dans mon livre « L’Homme électromagnétique », je fais référence à un questionnaire général de santé; celui ci était en mesure de montrer que des personnes légèrement affectées par leur environnement électromagnétique étaient légèrement atteintes dans leur état général, mais normales quant à leur santé mentale, alors que celles qui étaient hautement stressées par leur environnement électrique étaient gravement atteintes quant à leur état général, et très légèrement affectées en ce qui concernait le stress mental. Les problèmes des effets de l’environnement électrique sur les personnes sensibles doivent être recherchées à partir de perturbations du système nerveux autonome, plutôt qu’en termes de troubles mentaux. Il y a habituellement une charge sous-jacente du corps en produits chimiques toxiques induisant une hypersensibilité à des agents chimiques accompagnant des hypersensibilités électriques et tant que cette sensibilité chimique n’est pas éliminée, la sensibilité électrique subsiste.

Plus récemment, j’ai publié un article attendu concernant les soins à donner aux personnes électro-sensibles : C.W. Smith, « Nursing the Electrically Sensitive Patient », Complementary therapies in nursing and midwifery, 3, pp.111-116, 1997.

Publications

 

J’ai présenté mon travail sur l’hypersensibilité électromagnétique régulièrement pendant plusieurs années au Symposia Internationaux Annuels concernant « L’Homme et son Environnement, Santé et Maladies », à Dallas (Texas)

Références des publications éditées par C.W. Smith seul ou en collaboration

Smith C.W., Al-Hashmi S.A.R., Choy R.Y.S. and Monro J.A. « Preliminary investigations into the use of Ion-Bonbardment Treatment to improve the acceptability of Fabrics for Allergy Patients » , 4th. Internat. Symposium on Man and his Environment in health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 27, March 2, 1986 (*).

Smith C.W., Choy R.Y.S. and Monro J.A. « Electromagnetic Man and his Electromagnetic Environment in Health and Disease », 5th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 26- March 1, 1987 (*).

Smith C.W. « The measurement of Environmental Electromagnetic fields and the Values Effective in Triggering Responses in Hypersensitive Patients », 6th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 25-28, 1988 (*).

Smith C.W., « Electricity and water » (Parts 1&2), 7th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease, Dallas, texas, Feb. 23-26, 1989 (*).

Smith C.W. « Health and hazard in the Electrical Environment », 8th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 22-25, 1990 (*).

Smith C.W. « 1. Electromagnetic Fields and Health » ; « 2. Electromagnetic Fields and Disease », 9th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.28, March 3, 1991 (*).

Smith C.W., « Electromagnetic Fields and the Endocrine System », 10th. Internat. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb.27,-March 1, 1992 (*).

Smith C.W., « Electrical Environmental influences on the autonomic Nervous System », 11th. Internation. Symposium on Man and his Environment in Health and Disease, Texas, Dallas, Feb. 25-27, 1993 (*).

Smith C.W., « The electrical aspects of biological Cycles », 12th. Internat. Symposium on Man ad his Environment in Health and Disease, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).

Smith C.W. « 1. Basic Bioelectricity; 2. Bioelectricity and Environmental Medicine »; 15th. Internat. Symposium on Man and his Environmental in Health and Disease : focus on the environmental aspects of EMF and bioelectricity, Dallas, Texas, Feb. 20-23, 1997 (*).

(*) Des enregistrements audio en langue anglaise sont disponibles « Professional Audio Recording, 2300 Foothill Blvd. # 409, La Verne, CA 91750, U.S.A.

 

L’ Environnement électromagnétique

 

Les principales sources de champs électromagnétiques dans l’environnement sont : les systèmes de distribution d’électricité et tous les équipements électriques et électroniques de la vie moderne, et en particulier les postes de télévision, les téléphones mobiles, et les ordinateurs. La société dépend autant d’eux que des véhicules à moteur. Les accidents dus au trafic routier ne sont pas considérés comme une raison d’abandonner les véhicules à moteur, mas comme des circonstances malheureuses qu’il faut réduire. Il en va de même avec l’environnement électrique. Le problème n’est pas bien traité par l’insistance véhémente de ceux qui le nient. Ce fut le cas de la crise en Royaume Uni. Suite à l’augmentation des quantités de produits chimiques et des niveaux de champs électromagnétiques artificiels dans l’environnement, il n’y a que peu ou pas de personnes qui ne soient potentiellement « à risques », et même bien plus que dans le cas de l’exposition à l’amiante. Il est nécessaire d’identifier les personnes « à risques » et de prévoir un environnement salubre pour elles. Etant donné le très grand nombre de personnes exposées à l’environnement électromagnétique, l’analyse de risques doit aller dans le sens d’un risque très faible.

Les fréquences du courant et donc des champs magnétiques d’une ligne de transport de courant ne sont pas seulement le 50 / 60 Hz du générateur de la centrale de production. Elles sont également des harmoniques engendrées par exemple, par les non linéarités des transformateurs. Il y aura des fréquences apparaissant à la suite des fluctuations de charge des courants provoquées par les consommateurs, et celles-ci peuvent à tout moment donné comprendre beaucoup de fréquences du spectre des fréquences cérébrales humaines. Mon travail concernant les patients électromagnétiquement hypersensibles a clairement montré que la cohérence de la fréquence est de première importance. Si la fréquence de cohérence n’est pas capable de déclencher une réaction d’instabilité dans le système nerveux autonome d’une personne, l’intensité ou la force du champ n’auront probablement aucune signification même au delà des effets du niveau thermique.

Pour les patients hypersensibles, une autre série de conditions environnementales sont nécessaires, au delà des considérations normales de l’ingénieur. Etant donné que ces personnes ont des sensibilités incompatibles avec les technologies électriques modernes, la seule solution réaliste consiste à les identifier, à leur fournir un traitement médical et un « environnement sûr ». Environ 15 % de toute population donnée sont considérés comme fonctionnant en deçà de leurs capacités maximales suite à quelque forme d’hypersensibilité et 1 % de ceux-ci sont susceptibles de présenter une hypersensibilité à leur environnement électromagnétique.

Les Systèmes vivants, des systèmes quantiques microscopiques

 

Il faut tout d’abord comprendre qu’il existe une dualité entre la fréquence et la structure chimique, sans laquelle l’analyse chimique par spectroscopie serait impossible. Ensuite, la base concernant la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne (ainsi que de la plupart des recherches) est orientée selon les champs électriques et magnétiques « classiques », mais il n’y a pas de chimie dans la physique classique. Pour rechercher les possibles effets biochimiques des champs électromagnétiques, on doit tenir compte de la physique quantique. Une implication d’une approche par la physique quantique est qu’une personne ou tout autre système vivant peut réagir au vecteur de potentiel de champ magnétique (A), composant d’un champ magnétique alternatif à quelques fréquences particulières, et puisse ainsi présenter la possibilité de réactions même à des champs au zéro électrique (E) et magnétique (B), excluant ainsi le champ électrique engendré par le vecteur de potentiel magnétique variable. Cette possibilité des effets du vecteur de potentiel magnétique n’est pas prise en compte aux U.S.A., dans la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne.

Le vecteur de potentiel magnétique peut se comporter comme un potentiel chimique dans sa contribution à l’équation d’onde du système. J’ai exposé avec quelques détails lors d’un séminaire au Center for Frontier Sciences, à Philadelphie au printemps 1997, la preuve de la validité du principe considérant un système vivant comme un système quantique microscopique. Ce texte est maintenant publié dans « Frontier Perspectives » (ISSN-1062-4267) vol 7 (1) pp. 9-15, 1998.

La base physique des propriétés remarquables des systèmes vivants repose sur les propriétés tout aussi remarquables de l’eau. La fréquence, la fréquence cohérente est le paramètre important. Les intensités des champs sont des considérations secondaires pour autant que le seuil individuel d’une personne est dépassé.

Commission Européenne – Recommandations relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques 0 Hz – 300 GHz

 

Les paragraphes ci-dessus ont établi les fondements à partir desquels j’ai rédigé les commentaires suivants concernant le « Projet de Proposition d’une Recommandation de la Commission Européenne concernant les limites d’exposition du public en général aux champs électromagnétiques de 0 Hz à 300 GHz » et « L’opinion adoptée par le comité scientifique directeur de la DGXXIV lors de sa réunion des 25-26 juin 1998.

Commentaires à propos de la Proposition de Recommandation de la Commission Européenne COM (1998) 268 final 98 / 0166 (CNS).

– Page 2 §1 (L’avènement des …). Les champs n’interagissent pas avec les gens en masse; ils interagissent avec des individus. Il y aurait exception si les radiations étaient utilisées intentionnellement pour agir sur le comportement d’une foule ou pour imposer un message subliminal à une population.
– Page 2 §3-4 (Les rayonnements électromagnétiques…). Il existe des rapports non confirmés de la part du CIS affirmant qu’un rayon laser est capable de photographier et de transmettre une information biologique (biophysique) à proximité de son trajet.
– Page 2 § 7 (En ce qui concerne…). Faire la distinction entre la cause et la promotion d’une maladie par les champs électromagnétiques. L’ensemble de la question de limiter l’exposition aux champs électromagnétiques présuppose que les champs électromagnétiques sont l’unique facteur et exclut la possibilité que ces champs puissent exalter les effets d’atteintes chimiques ou génétiques déjà présents. Il n’y a pas de tentative évidente d’essais décrits en vue de quantifier les expositions à des substances chimiques ainsi que les expositions aux champs électromagnétiques.
– Page 3 § 2 (Les réglementations…). Si « Les réglementations et les lignes directrices visent à établir des systèmes de protection de la santé sur la base de principes et de critères dérivés de données scientifiques », alors l’exposition qu’une personne devrait être autorisée à subir doit dépendre de la charge totale du corps, considérée à titre individuel en matière de substances chimiques de l’environnement, d’agents électriques, psychologiques et génétiques de stress.
– Page 3 § 5 (Sources…). Les champs d’électricité statique peuvent engendrer des modifications de potentiel dans des objets se mouvant parmi eux (par exemple un cœur qui bat) étant donné que le champ est un gradient de potentiel. Des champs magnétiques statiques peuvent se comporter comme des succussions en homéopathie pour imprégner une fréquence dans l’eau ou dans un système vivant. Par exemple, un tuyau de conduite d’eau en acier peut avoir un champ magnétique rémanent suffisamment puissant pour potentialiser toutes les fréquences de l’environnement local dans l’eau qui y circule. Cette eau peut alors produire des « symptômes expérimentaux » correspondants à ceux des fréquences chez des personnes qui consomment cette eau.
– Page 3 § 6 (Lignes et appareils électriques…). Les lignes électriques de transport du courant ne véhiculent pas seulement des courants à la fréquence de 50 / 60 Hz du générateur, mais elles véhiculent également des courants à des fréquences dépendant de la charge et par conséquent engendrent des champs magnétiques et des potentiels à ces fréquences. Celles-ci peuvent être des fréquences à très forte activité biologique de la plage des fréquences cérébrales. J’ai mesuré des résonances à la fois à 50 et à 60 Hz dans un échantillon d’extrait de glande pinéale; ceci concerne la discussion à propos de la mélatonine. L’incidence de maladies chez des occupants de maisons situées directement sous des lignes de transport de courant devraient être soumis à des explorations. Les moteurs électriques des appareils électroménagers rayonneront des fréquences dépendant de leur vitesse de rotation.
– Page 3 § 7 (Réseaux ferroviaires…). Le fait que les champs magnétiques sont hautement variables dans le temps implique des composantes de fréquences présentes comprises entre le millihertz (1000 secondes / cycle) et la fréquence nominale d’alimentation. J’ai testé un patient qui a développé des arythmies cardiaques lorsqu’il était exposé à la fréquence de 16 2/3 Hertz. Ce patient déclarait qu’il se sentait malade lorsqu’il voyageait sur le réseau des Chemins de Fer Fédéraux Allemands.
– Page 4 § 2 (Emetteurs de radiodiffusion…). Les émetteurs radio proches des habitations ou à l’intérieur de celles-ci peuvent être délimités quant à leur proximité, mais ils peuvent présenter un problème moindre que celui d’émetteurs incontrôlés de radio-amateurs dans les zones résidentielles. Les émetteurs peuvent être laissés en attente en n’émettant que l’onde porteuse et n’avoir aucune autre modulation que celle non intentionnelle du réseau d’alimentation électrique.
– Page 4 § 3 (Radio cellulaire…). La preuve de l’existence d’effets de champs électromagnétiques partout dans le monde est systématiquement décrite dans les rapports de la revue concernant les radiations non ionisantes intitulée « Electromagnetic Hazard & Therapy ». L’édition la plus récente (Vol .9 (1&2), 1998 reprend une étude sur 11.000 utilisateurs suédois de téléphones mobiles par le Dr.K.H. Mild ainsi qu’un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) reliant la leucémie infantile aux appareils domestiques, et d’autres rapports. Celui-ci et des éditions plus anciennes peuvent être obtenues chez l’éditeur : P.O. Box 25, Liphook, Hants GU30 7SE, England. Son site Internet est www.epsilon-ltd.co.uk.
De France, le travail récent de Youbicier-Simo, Lebecq J.C. et Bastide M.: « Mortalité d’embryons de poulet exposés aux champs électromagnétiques de téléphones mobiles » a été rapporté dans les résumés du 20ème Congrès Annuel de la Bio-Electromagnetic Society (BEMS) en Floride, 7-11 juin 1998, pp.100-101.
– Page 4 § 4 (Stations de base de téléphonie mobile…). Notons que les faisceaux étroits des antennes d’émission ne se rapportent qu’à l’angle à l’intérieur duquel la moitié du flux de puissance est contenu, l’autre moitié du flux de puissance peut aller n’importe où.
– Page 4 § 6 (Radar…). Il peut y avoir d’autres types d’appareils de radar aux alentours, par exemple, ceux utilisés pour les signaux de régulation de trafic routier sur les chantiers de travaux publics ou ceux destinés à repérer les véhicules en excès de vitesse.
– Page 4 § 6 (Radar…). La possibilité d’existence de signaux de modulation sur des hautes fréquences, les fréquences-radio ou sur des micro-ondes porteuses opérant dans la plage fortement active sur le plan biologique (ondes cérébrales) n’est pas prise en considération. De tels signaux peuvent apparaître de façon inattendue, suite à la charge d’une alimentation en courant par accumulateur ou d’alimentations par le réseau trop faiblement stabilisées. Si, comme cela est manifeste, on doit attribuer aux fréquences cohérentes des émissions une importance capitale, les émissions en fréquences modulées doivent être prises en considération.
– Page 6 § 3 (Les éléments probants…). Les impulsions d’une calculatrice ou d’un ordinateur peuvent transférer des potentialisations à de l’eau ou à des systèmes vivants dans le voisinage.
– Page 7 § 5 (Il n’existe pas de preuve…). « …l’exposition de longue durée à des densités de flux magnétique de 200 mT ne devraient avoir aucune incidence nocive sur la santé » – Ceci ignore les conséquences d’une imprégnation de toute fréquence de l’environnement dans l’eau ou dans un système vivant par cette densité de flux magnétique.
– Page 6 § 7 (La mesure des réactions biologiques…). Le Professeur Rutger Wever a montré qu’un très faible champ électrique à 10 Hz pourrait inhiber la libre évolution de la température du corps et les cycles de repos et d’éveil qui avaient été amenés à une libre évolution à la suite d’une vie dans un environnement hypomagnétique. En ce qui concerne la leucémie, consulter la référence à un rapport du NCI (Institut National Américain du Cancer) dans « Electromagnetic Hazard & Therapy » 9 (1&2): 4, 1998.
– Page 7 § 4, page 8 § 3 (Effets sanitaires…). Les effets des modulations intentionnelles ou inattendues sont ignorées. Le système thermorégulateur n’est qu’un parmi les systèmes fonctionnant sous le contrôle du système nerveux autonome. Ces systèmes peuvent être affectés par la charge du corps en beaucoup de substances qui exaltent les effets des champs électromagnétiques environnementaux. La preuve de l’existence des fenêtres de fréquences est la plupart du temps omise car les fenêtres dans les fréquences sont très étroites et changent au cours du temps dans un système vivant sain. Les densités de puissance tendent à présenter des seuils en dessous desquels il n’y a pas d’effet même si la fréquence est adéquate.

– Page 10, Formulation des Restrictions de base.
Ces restrictions de base proposées couvrent ce qu’on pourrait appeler les effets grossiers de physique classique et comme telles constituent une protection nécessaire du public. Cependant elles ne sont pas suffisantes. Au bas de la page 10 : « des variations en termes de susceptibilité individuelle ainsi que des variations dans des situations d’exposition réelle… » sont bien reconnues. « Des variations dans des situations d’exposition réelle » doivent inclure une reconnaissance des effets de la charge du corps en produits chimiques toxiques dans la situation des champs électromagnétiques. Ceci doit être une raison de s’inquiéter de ce que la dispersion universelle tout comme l’usage de substances illicites pourrait conduire à un accroissement de l’hypersensibilité électromagnétique des populations. Des examens par scanner SPECT de cerveaux de patients chimiquement et életromagnétiquement hypersensibles montrent des régions de spasmes vasculaires qui ressemblent à des examens par scanner de cerveaux de personnes abusant de morphine.

Cette proposition de la Commission Européenne devrait avertir le public de ces variations entre individus et recommander que les « personnes à risques » soient identifiées dans leur propre intérêt. Pour cela, on a fondamentalement besoin d’une batterie de tests disponibles pour tous les aspects des fonctions du système nerveux autonome, à l’intention des personnes exposées aux champs électromagnétiques et de celles qui considèrent qu’elles s’exposent elles-mêmes chroniquement aux champs électromagnétiques. La sensibilité à une fréquence particulière peut être vérifiée où une telle fréquence cohérente existe. De telles expositions pourraient être associées, par exemple, aller vivre sous une ligne de transport de courant ou près d’un émetteur, acheter un téléphone cellulaire, remplacer un ordinateur par un autre ayant une horloge de fréquence différente.

– Page 13 § 4 (Recherche). Les recherches concernant les effets des champs électromagnétiques sur les humains et les animaux devraient mettre en garde contre les effets possibles de la charge totale du corps en produits chimiques toxiques. Cela devrait être établi chaque fois que les animaux de recherches témoins / sujets sont nourris avec des substances organiques, des aliments chargés en pesticides ou des aliments génétiquement modifiés.

Commentaire concernant la proposition de recommandation proprement dite, du 11 Juin 1998. COM (1998) 268 final; 98/0166(CNS), Cat N° CB-CO-98-298, ISBN 92-78-35922-X

Etant donné que :
Page 17, n°2. (considérant que le parlement…) »…mesures visant à limiter l’exposition… » est mal définie. Quel est le critère choisi comme niveau de sécurité, auquel les expositions devraient être limitées ? Il serait préférable de dire que : « Une personne a droit à un niveau individuel de sécurité d’environnement électromagnétique et ceci pourrait être obtenu, soit par la réduction de la charge totale du corps en substances toxiques soit par un écran contre les champs électromagnétiques ».
Pages 17, n° 3,4,6,7. La référence à « …l’exposition aux champs électromagnétiques; » devrait inclure l’exposition au vecteur de potentiel magnétique.
Page 18, n° 14. L’organisme chargé de « l’information appropriée concernant les risques relatifs aux champs électromagnétiques (et aux potentiels) … »doit être désintéressé et transparent et clairement séparé de tout groupe ayant des intérêts financiers liés.
Page 19, n° 15. Les conclusions de l’I.C.N.I.R.P. (Comité International de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants) doivent, du fait de la nature même de telles organisations être considérées comme obsolètes lorsque la recherche progresse.

Et par là nous devrions recommander que:
Page 19, II b) « mettent en œuvre des mesures destinées à réduire la sensibilité du public en général aux effets des champs électromagnétiques et des potentialisations (c’est à dire avoir prise sur l’environnement chimique).

Page 19, IV. Cette mise à disposition d’information doit venir d’un organisme désintéressé, dont les membres sont libres de toute influence commerciale, militaire ou gouvernementale.

Page 20, VI. « Il faut prévoir l’interaction entre champs et potentialisations… ». Après 3 années, il serait judicieux de ne pas faire un rapport uniquement sur la mise en application des mesures, mais de faire un rapport sur l’étendue des problèmes. L’incidence des sensibilités électromagnétiques et des maladies induites ou promues par les champs électromagnétiques dans l’Union Européenne devrait être surveillée et recensée.

Page 22, Annexe 1.

n° 1 Ampères D.C. (C.C.)
n° 4 Ajouter la définition de vecteur de potentiel de champ magnétique
Egalement : Ajouter les définitions de fréquence et de cohérence

Page 22, B: Restrictions de base et niveaux de référence: ajouter le vecteur potentiel de champ magnétique

Page 23, Annexe II.

L’utilisation des termes zéro hertz est sujette à erreur d’interprétation, ici et dans tout le texte : Entre 0 Hz (afin d’inclure réellement les champs statiques et les champs à extrêmement basses fréquences inférieures à 0,001 Hz… » . Sinon 1 Hz pourrait pourrait être considéré comme effectivement égal à zéro, mais ceci exclurait une plage importante du spectre des ondes du cerveau. Le zéro réel ne peut pas être atteint, excepté pour un temps égal à l’infini !

Le paragraphe final : Les niveaux de restriction de base ne sont pas suffisamment bas, eu égard aux problèmes et aux préoccupations rencontrées par des personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques. Cela n’est pas possible ! Ne réclamez pas ce qui ne peut être donné. Admettez plutôt cela.

Les restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé ! Voilà la vérité !

Page 25, Annexe III.

Ces niveaux sont fondés sur des lignes directrices internationales établis de longue date et sont raisonnables pour la moyenne de la population en bonne santé sur base des connaissances présentes en matière d’effets thermiques et autres effets grossiers. Quelle proportion de la population européenne totale est en bonne santé et correspond à cette moyenne ? Observez simplement les budgets de santé des différents états européens !

Page 28, Annexe IV.

Les calculs relatifs aux effets des fréquences multiples ignorent l’existence des effets « fenêtre » dans les fréquences et la cohérence des sources. Ils ne tiennent pas non plus compte des effets combinés potentialisants, de la densité de flux magnétique et des fréquences cohérentes de vecteur de potentiel magnétique alternatif.

Concernant l’opinion des conseillers scientifiques de la D.G. XXIV (25-26 juin 1998).

Section 2. Les effets thérapeutiques des appareils médicaux électriques devraient être mieux reconnues étant donné qu’ils permettent d’admettre que les effets non thermiques existent (par exemple l’exaltation de la consolidation osseuse).

Section 3. Ne va pas assez loin, les effets non thermiques sont escamotés.

Section 4. Ignore les effets de la cohérence et les interactions quantiques. L’existence des biophotons ultra-violets endogènes est établie; ceux-ci ont suffisamment d’énergie pour promouvoir des réactions chimiques. Les effets divers, non confirmés mentionnés sont minimisés en attendant leur confirmation. Cette confirmation pourrait aboutir à l’absurdité des propositions de la Commission Européenne, si ces propositions sont élaborées d’une façon si stricte qu’elles excluraient les découvertes futures à prendre en compte. A nouveau, l’habitude généralisée de faire des recherches concernant les fréquences 50 et 60 Hertz apparaît comme une façon, pour les organismes concernés, de se protéger des litiges possibles.

Problèmes de cohérence : les champs expérimentaux couverts par les laboratoires peuvent être constitués d’une fréquence pure, alors que les champs environnementaux peuvent comprendre des harmoniques de formes d’ondes distordues et de fréquences provenant de fluctuations de charge de courant. Ces effets des champs électromagnétiques ne sont pas des effets à 100 % comme ceux de chocs électriques suivant un contact avec une haute tension. La charge du corps en toxiques chimiques des animaux de recherche peut être proportionnellement moindre que celle du public en général. Il n’est pas question d’évaluer le nombre total de résultats publiés pour et contre pour voir de quel côté penche la balance. Il est important de connaître qui a financé chaque partie du travail. Un nombre certain de travaux pourraient avoir été financés par des groupes ayant intérêt à assurer un poids qui leur soit favorable. Si de toute façon un effet peut se produire, il est significatif ; comment reproduire cet effet est un problème distinct de recherche, qui ne doit pas servir d’approche conflictuelle.

Section 5. L’hypersensibilité est difficile à confirmer parce que le système nerveux autonome est concerné et les symptômes peuvent apparaître dans toute fonction du corps et donc se manifester dans tout département hospitalier. Il n’existe pas de batterie générale de tests pour juger de l’état du système nerveux autonome en tant qu’ensemble. La réelle conclusion du Comité Scientifique de la D.G.XXIV est que les choses sont peu concluantes. Il ne réfute pas leur possibilité d’existence. Les Propositions de la Commission Européenne devraient être capables de faire face à un changement éventuel en étant rédigées comme suit :

Les normes des restrictions de base doivent être prévues pour être inférieures aux niveaux de déclenchement des effets des champs électromagnétiques sur la moyenne de la population en bonne santé.

Je voudrais aller plus loin que l’affirmation de la Commission : « Asseoir des valeurs limites sur celles de l’hypersensibilité est inadéquat à l’heure actuelle » . Je voudrais dire que cela ne sera jamais possible car les personnes hypersensibles peuvent réagir au vecteur de potentiel magnétique avec des sensibilités au niveau quantique, et toute restriction à ce niveau serait incompatible avec la technologie. Ces personnes doivent avoir un libre accès à des traitements médicaux axés sur leur intoxication chimique et être protégées dans des « zones non polluées » d’où elles pourraient s’aventurer vers l’environnement électromagnétique.

Conclusions

  • Ne proposez pas ce qui ne peut être réalisé,
  • Admettez les limites des propositions de la recommandation de la Commission Européenne
  • Impliquez à la fois les industries chimiques et les industries électriques et assurez-vous de ce que l’Union Européenne puisse avoir prise sur les environnements chimiques et électriques,
  • Les restrictions de base garantiront ce que les Américains appellent le syndrome du « petit pain anglais » (English muffin) : s’il n’est pas brûlé, il est cuit à point ! Ces restrictions n’apporteront aucune solution aux personnes hypersensibles.

C.W. Smith, 4.08.1998

Traduction: Martine Charpenet, A.E.V.I.C.E.M..
Association Européenne.d’Aide aux Victimes des Champs Electro-Magnétiques
1 rue de Pommard,
Paris

Les Allergies, une préoccupation de notre civilisation moderne ?… Une approche politiquement incorrecte »

Allergy, a modern civilization concern ?

by J.-M. Danze,
M.A. Chemical Sciences, Scientific Consultant in Biophysics

Perhaps a way of research…

When I was Scientific Manager of an homeopathic laboratory, 30 years ago, I was suddenly quite surprised to discover how many persons were suffering from allergic problems. As early as I was professor’s research and teacher assistent at Pharmaceutical University Institute around 1967, the number of young students who was undergoing allergy can be estimated at 35 %. All these problems were concerning breathing ways and/or skin and often began with the season of the pollens (springtime). In winter everything returned to a dissapearing of the symptoms and and a bearable state.

The beginning of the explanation was brought to my mind in 1972, when a mother came to my office with her little daughter (5 years old) at the homeopathic laboratory. The little child had hands covered with a bloody eczema. This eczema had appeared suddenly on the day before. I thought that classical homeopathic drugs would not have any speedy effect on this case. I was searching for the so sudden cause of this problematic allergic phenomenon. Questionning the mother about an eventual pharmaceutical drug or a not usual food eated by the little girl or an eventual contact with a chemical gave me no concrete information.

Then, perhaps intuitively, I asked the following question: « Did your daughter eat or drink a food product coming from a different origin than usual? ». The mother replied: « Yes, this week I cannot get milk from the country farm and I bought dairy milk in a department store ». Without thinking farther on, I immediately asked to the mother to get some drops of this dairy milk and I let make an homeopathic dilution of it (200 K). I added a homeopathic formula to drain kidneys and liver functions . The little child took 10 drops of the milk dilution and 5 drops three times a day of the complex formula. The next morning her hands were no more bloody and the cicatrization was on a good way.

This was only a single case and scientifically nobody can give any conclusion based on one case. But, my opinion was that there could be in the dairy milk an antibiotic or some other chemical coming from the cows of from the cleanig products used in the milking pipes, which could be the cause of this skin allergic process.

A few weeks after, I met a friend’s sister who had a little daughter covered on the whole body with squamous eruptions. The mother said me that this situation was so from child birth. Many physicians and many university dermatology specialists had had no result despite of the numerous cortisone ointments spread on child’s body. I asked to the mother : « Did you take an antibiotic during pregnancy? ». The response came immediately: « Yes, an ampicillin prescribed for bronchitis ».

I sent to the mother an homeopathic dilution (200 K) of this ampicillin to give to the young girl (10 drops twice a week, during one month). The child had no more eruption after one week and is completely healed. His father said to me: « How did you think to this antibiotic even though any doctor thought to it? »

This second anecdote has been followed by many other positive results on the same way. And three years after, with a group of medical doctors, we made up our minds to set up an homeopathic school to teach and to experiment (without any side effect risk) this approach of allergic problems.

A very old principle of healing

Around 450 before Christus, a well known physician called Hippocrates (father of medicine), wrote : « Every substance able to provoke an disease which is not, is also able to heal this disease when it is! ». Unfortunately many Hippocrates books were burned in the two fires of Alexandria library and the clear use of this principle is lost for ever.

But the successful system given here with its comprehensive way of action can help a lot of persons.
I always thought that mankind has been surrounded with allergenic potential substances from its origine on earth, without any unpleasant occurrence (with some rare exception). We can ask for this to our grandparents. In past centuries, the houses were invaded with acarians of all types (the visit of a common hen house today will give you a lot of informations… and transitory itchings from acarians) and surrounded with plants spreading pollens. Our ancestors were sustaining these potential allergens with very few health problems. The real threat of allergy on a great part of mankind is relatively recent. And we can see that it is growing from year to year. European Community estimates that in 2010 there will be 70 to 80 % of people suffering from allergic problems in Europe.

An empirical theory put into practice

With groups of friends who are physicians working in whole Europe, we are now sure that allergic problems occur from chronic exposure to pesticids, to herbicids, to diverse chemicals like formaldehyd, methylsalicylate, paradichlorobenzol, dioxins and medications (even acetylsalicylic acid). Many toxicology experts say that when the contact with the implied chemical ceases, the allergic problem vanishes out. This is not right. The living cells are holding the allergic information during a very long time and it seems that they can transmit it to daughter cells. We could perhaps think that the allergic specific message could affect the genic transmission of this specific ability of contracting an allergy.

But, what we see now is the fact that an allergic patient is evoluting during his life and that his sensitivity increases progressively to a growing number of products. This is also probably the origin of a particular sensitivity to electromagnetic fields like 60 Hz power frequencies, mobilephones frequencies, video display units a.s.o. Then, when such a patient reaches a multiple allergy state, the need is to find the causal allergen. When you can find it with the patient’s history, the best way consists in giving the implied substance in homeopathic dilution 200 K.

The very difficult period of withdrawing

Like for drugs dependant persons when the causal allergen is dicovered, another problem arises: the withdrawing.
We know today that many drinking waters in our industrialized countries are contaminated with a lot of different chemicals which are so many potential allergens (heavy metals like nickel, chromium, lead, cadmium, quicksilver, pesticids with organochlorinated basis, herbicids which have a longer lifetime in soils than predicted by manufacturers, residues from industrial processes spread in the underground waters and in lakes used as drinking water reserves. Many persons think that these bulk waters are completely industrially purified before they reach the house tap. In fact, all soluble substances remain in water and cannot be taken out with common processes. Better, other toxic substances like alum are added to clear cloudy water and chlorine to kill micro-organisms (chlorine reacts with organic compounds present in water and forms highly toxic substances). During the use of the homeopathic dilution, the continuous uptake of these products blocks of course all elimination processes from the body (and more, sometimes blocks kidneys and liver functions).

The quality of the drinking water becomes then one important factor of allergy healing.

This was the second discovery. Everybody can buy a reverse osmosis water purification system, but what only some specialists know is the residue left in osmosed water by common membranes and systems. Twenty years ago, with a group of Swiss doctors we had no reproducible results in allergy healing and we tried to find high purity drinking waters. We found French Pyrenean waters (Montcalm), volcanic soils waters (Mont Roucous) and also a Belgian water (Spa-Reine) which are very pure. But these bottle waters were difficult to find in all European stores.

We also tested a lot of reverse osmosis devices, out of which we had still residues of pesticids, herbicids, heavy metals in « purified » water.

Then, a friend to whom I had explained our problems gave me an AQUATHIN KT unit to make tests. The analytical results of the purified water were over what we waited.

From this time the AQUATHIN system of reverse osmosis with charcoal and deionization cartridge became one of our main complements for allergen withdraw.

We are always surprised when people after treatment say : « The AQUATHIN contributed to heal me but it has now other benefit effects on me. It makes my kidneys function more effective! ».

We are now not alone to follow the same way of thinking

In 1985, we had contacts with Prof. Cyril Smith (Electrotechnics, University of Salford, Great Britain). Prof Smith associated with physicians R.Y.S. Choy and J. Monro conducted a lot of tests on patients who were sensitive to electromagnetic fields [1-2]. They found that these patients were highly allergic patients to pesticids, chemicals and drugs. They also found -and this is perhaps the most interesting fact- that there is for each patient a provoking specific electromagnetic frequency which triggers the allergic crisis, and another electromagnetic frequency which suppresses the symptoms. A unit at the Breakspear Hospital near London was created to treat allergic patients.

In USA, Prof.William Rea (Dallas, Texas University) came to the same conclusions with electromagnetic sensitivity [3-4].

Electromagnetic sensitivity seems to become a major problem of our civilization. On the website of California Department of Health Services (Oakland), a paper to be published in American Journal of Epidemiology assumes that in 1998, around 150,000 persons decided to change their job because of electromagnetic sensitivity to powerlines, to computers, to different electric appliances and to cellphones [5].

We don’t agree with the authors, when they assume that « characteristics of people reporting hypersensitivity to electromagnetic fields were generally different from those reporting chemical sensitivity ». Indeed, the healing of a previous allergy to chemical heals in the same time the further added allergy to electromagnetic fields.

The Swedish searcher: Prof Olle Johansson and co-worker from Karolinska Institute (Stockholm) pointed out a different behaviour of skin mast cells when the electrosensitive person is under influence of electromagnetic fields [6]. This mast cells behaviour can also be observed with chemically sensitive persons. « This ascertainting discarts all pure psychological effects in electromagnetic sensitivity », says O. Johansson, « except if we admit that electromagnetic fields can deeply disturb neuro-endocrine pathways in electrosensitive persons ».

The approach of healing allergic patients

As to me I always thought than an homeopathic drug is an accurate electromagnetic frequency sender which enhances cellular disabled functions. The action is only possible when a resonance between the specific homeopathic drug and the living tissue can take place.

Prof. Herbert Fröhlich (University of Liverpool), specialist of supraconductivity gave a structured explanation of the resonances processes in living systems [7]. This way of understanding implies very tiny levels of transmitted energy between cells or between outside electromagnetic informations and body cellular tissues.

So we can assume that this allergy understanding approach either based on chemical(s) sensitivity or electromagnetic fields frequencies can be a good way of research. But we must always have present in mind that in pollens and in acarians sensitivity (allergy) there is somewhere in patient’s history a contact with a chemical or with a drug which installed the sensitivity and which « printed » it in patient’s cells.

How to find the causal allergen?

The first and also the most important question to ask the patient is « Since when did you became allergic? ». Sometimes the patient answers: « In my young time, I was living near a large orchard and the farmer spread pesticids on the trees a lot of times per year ». And the difficulty remains because the type of pesticid is highly important to install the homeopathic treatment with exactly the same substance. Very often the patient does not remember in what circumstances the problem appeared.

Fortunately biophysics are giving us a fantastic help. A German physician called Dr. R. Voll and a Luxemburger engineer called A. Konnen 35 years ago, set up a device to measure acupuncture points conductivity. The measured values give informations about organic functions of the body and also about allergic state.

This method was perfected by the physician Dr. F. Morell and the engineer E. Rasche who set up the MORA System. This system is able to detect the causal allergen thanks to electromagnetic frequencies emitted by the allergens themselves. A series of potential allergens (pesticids, herbicids, wood treatment products, foods additives and dyes, drugs, heavy metals a.s.o.) disposed in sealed glass phials are measured with patient’s reactive electrical conductivity response. The accuracy of the Mora System is really an important way of specific diagnosis and physicians can so conduct a specific corresponding allergy treatment with scarce failures.

It should be too long here to explain the complete processing of detection (with wave decay) but we can say it takes around half an hour for more than 1,000 substances.

One of our friends had to treat a patient with sensitivity to 48 different allergens. This patient was allergic since 10 years. He had lost his job (baker). The diagnosis had been made by classical way (skin scarifications with different substances). Only one substance was the causal allergen detected with Mora System: the phenol present in a vaccine as stabilisator…taken 10 years ago. The healing needed 6 months with homeopathic 200 K dilution of phenol and with homeopathic formula to drain kidneys and liver functions (emunctories functions) .

Thanks to this method, we are now sure that allergy is not only a breathing way and/or skin disease, but it can also be focused on stomach, intestine or even on heart and circulatory functions. Some physicians were surprised to find so false diagnosis of Crohn disease on digestive allergic patients (who were completely healed).

What was noticed by Dr. C.W. Smith and Dr. W. Rea is the fact that when one treats the main chemical allergic process, the electromagnetic sensitivity is simultaneously released.

Let us also complete this information with the W. Rea’s books entitled « Chemical Sensitivity »[8].

References

[1] Smith, C.W., Choy R.Y.S. and Monro J. « Water- Friend or foe? », Laboratory Practice, 34 (10), pp. 29-34 (1985).

[2] Smith C.W. & Best S.: « Electromagnetic Man (Health & Hazard in the Electrical Environment) », Edit. J.M. Dent & Sons Ltd., London, 1989.

[3] Rea W.J. « Electromagnetic assessment under environmentally controlled conditions », 5th. Annual International Symposium on « Man and his environment in health and disease », Dallas, Texas, Feb.26 –March 1 , 1987.

[4] Rea W.J. « Electromagnetic field sensitivity », Journ. of Bioelectricity, 10 (1&2), pp. 241-256 (1991).

[5] Levallois P., Lee G., Hristova L., Neutra R. « Prevalence risks factors of self-perceived hypersensitivity to electromagnetic fields in California » To be published in Am. J. of Epidem.

[6] Gangi S. & Johansson O. « Skin changes in «screen dermatitis» versus classical UV- and ionizing irradiation-related damage- similarities and differences » Experimental Dermatology, 6, pp. 283-291, 1997.

[7] Fröhlich H. & Kremer F. « Coherent excitations in biological systems », Ed. Springer Verlag, Heidelberg (D), 1983.

[8] Rea W.J. « Chemical Sensitivity », Ed. Lewis Publisher, ISBN 087371-965.

Critique par les associations britanniques de l’étude Danoise ne démontrant aucun risque de tumeur du système nerveux central pour les utilisateurs de téléphones mobiles

Critique de l’étude danoise d’octobre 2011

Critique par les associations britanniques de l’etudes danoise ne démontrant aucun risque de tumeur du système nerveux central pour les utilisateurs de téléphones mobiles

Anglais:.

Objective To investigate the risk of tumours in the central nervous system among Danish mobile phone subscribers.

Design Nationwide cohort study.

Setting Denmark.
Participants All Danes aged ?30 and born in Denmark after 1925, subdivided into subscribers and non-subscribers of mobile phones before 1995.
Main outcome measures Risk of tumours of the central nervous system, identified from the complete Danish Cancer Register. Sex specific incidence rate ratios estimated with log linear Poisson regression models adjusted for age, calendar period, education, and disposable income.
Results 358.403 subscription holders accrued 3.8 million person years. In the follow-up period 1990-2007, there were 10.729 cases of tumours of the central nervous system. The risk of such tumours was close to unity for both men and women. When restricted to individuals with the longest mobile phone use—that is, 13 years of subscription—the incidence rate ratio was 1.03 (95% confidence interval 0.83 to 1.27) in men and 0.91 (0.41 to 2.04) in women. Among those with subscriptions of ?10 years, ratios were 1.04 (0.85 to 1.26) in men and 1.04 (0.56 to 1.95) in women for glioma and 0.90 (0.57 to 1.42) in men and 0.93 (0.46 to 1.87) in women for meningioma. There was no indication of dose-response relation either by years since first subscription for a mobile phone or by anatomical location of the tumour—that is, in regions of the brain closest to where the handset is usually held to the head.
Conclusions In this update of a large nationwide cohort study of mobile phone use, there were no increased risks of tumours of the central nervous system, providing little evidence for a causal association.
source:
http://www.bmj.com/content/343/bmj.d6387

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Critique de Vicky Fobel, juriste britannique directeur de l’association MobileWise:

Source:
http://www.mobilewise.org/

Le 20 Octobre 2011 – Londres – Une nouvelle étude publiée aujourd’hui dans le Journal de Médecine Britannique (British Medical Journal (sous embargo depuis 23h30) conclu que les téléphones mobiles n’augmentent pas le risque de développer une tumeur du système nerveux. Cependant, les scientifiques, les militants britanniques et ailleurs dans le monde, l’étude est rejetée considérant qu’elle était avait des manquements graves et qu’elle comportait des propos rassurants et trompeurs vis à vis des aux médias et du public concernant la sécurité des portables.

L’étude – L’usage des téléphones mobiles et le risque de tumeurs cérébrales : mise à jour de l’étude cohorte danoise – Ils ont examiné les données à l’ensemble de la population danoise âgée de 30 ans et plus qui est née au Danemark après 1925 et en subdivisant ces données entre les abonnés et non abonnés au téléphone mobile avant 1995.
Cela fut réalisé afin de comparer le taux de tumeur du cerveau au sein de ces deux groupes. Elle conclu qu’il n’y avait aucune augmentation comparative dans le développement des tumeurs du cerveau chez les utilisateurs du téléphone mobile.

Malgré cette conclusion d’apparence simple et claire, l’étude danoise est en réalité trompeuse et mensongère selon les scientifiques et les militants britanniques et américains qui ont examinés les données.

Premièrement, l’étude prétend qu’il s’agit d’utilisateurs à long terme (ce qui est crucial lorsque l’on regarde l’incidence des tumeurs du cerveau, qui se développent sur une période de latence de +- 30 ans), lorsqu’en effet, la période maximum d’utilisation confirmée s’est déroulée uniquement sur sept ans et le minimum était d’une année.

Par ailleurs, l’étude exclue les utilisateurs professionnels qui étaient de loin les plus importants utilisateurs au Danemark dans les années 1990. Cela élimine ceux qui avaient le plus haut risque de développer des tumeurs et qui pouvaient fortement gonfler le risque du groupe comparé avec les non utilisateurs.

Ils concluent aussi que les « non-utilisateurs ont commencés à utiliser leur téléphone après que l’étude ne soit commencée. Ensemble, ces méthodes déforment les découvertes en minimisant grandement la différence de risque entre les utilisateurs de téléphones mobiles et les non-utilisateurs.

Telles sont les failles présentes dans l’étude que Denis Henshaw, Professeur émérite en ce qui concerne effets des rayonnements sur l’homme de l’Université de Bristol en déclarant « qu’ il considère que les conclusions de l’étude sont sans valeurs ». Et il continue en disant :  » les chercheurs ont mal classés les 88 % de la population Danoise qui a commencé à utiliser un téléphone mobile après 1995. Cette étude comporte de graves lacunes, trompe le public et les décideurs  sur le fait que la téléphonie mobile peut-être utilisée en toute sécurité « .

De plus, les chercheurs eux-mêmes ont admit que les analyses étaient fausses. Ils indiquent dans leur rapport :  » une des limites de l’étude est le manque de classification de la limitation du niveau d’une exposition potentielle. Les détendeurs d’abonnements qui n’utilisent pas leur téléphone mobile seront de manière fausse classés parmi les personnes exposées alors qu’elles devraient l’être dans celles qui ne sont pas exposées. Parce que nous avons exclus les abonnés des entreprises, les utilisateurs de téléphones mobiles qui n’ont pas d’abonnement à leur nom ont été classés à tort dans les groupes non exposés. En outre comme les données sont valables pour les abonnements jusqu’à seulement l’année 1995, les personnes avec un abonnement contracté en 1996 ou plus tard, sont classés comme non utilisateurs. »

L’épidémiologiste Dr Devra Davies américaine de l’Environmental Health Trust in the US dit que cela n’est pas nouveau, mais une extension de l’étude danoise publiée il y a deux ans. Elle fut vivement critiquée à l’époque et n’était pas considérée par l’OMS lorsque celui-ci a revu les risques des téléphones mobiles et les a classés dans les substances potentiellement cancérigènes en mai 2011.

Dernièrement, l’étude est décrite par le journal médical britannique « BMJ » comme la plus large étude de ce genre jusqu’à aujourd’hui lorsqu’en effet c’est largement considéré comme la plus grande étude cohorte (en opposition aux études cas-contrôle) qui en dépit d’être « grande » utilise des méthodes inappropriées pour étudier des maladies rares comme les tumeurs du cerveau.

Ceci parce qu’il n’y a pas généralement assez d’incidence de maladies au sein d’une étude cohorte pour en tirer des conclusions valables.

Vicky Fobel, directeur de MobileWise, une organisation de bienfaisance sur le téléphone mobile et la santé dit : « “cette étude et le communiqué de presse font la promotion des découvertes qui trompent le public en impliquant les utilisateurs des téléphones mobiles comme si tout était clair.  L’étude montre seulement au travers d’une mauvaise analyse des données qu’ une utilisation à court terme de l’usage des téléphones mobiles en sous estimant gravement les risques. Toutes les autres études menées à long terme sur les risques ont trouvé un lien avec l’usage du téléphone mobile et le développement des tumeurs du cerveau.

Cette étude donne de fausses informations rassurantes et détourne l’attention de notre travail d’aide au public spécialement les enfants pour réduire le risque du téléphone mobile. »

L’organisation « MobileWise » est prêt à publier un rapport sur le nombre croissant de preuves qui démontrent le lien entre l’usage du téléphone mobile et les risques pour la santé incluant les tumeurs du cerveau, l’infertilité, les dommages causés à l’ADN, et les implications en matière de politique de santé publique.

Affaire à suivre….

Traduction: Benoît Louppe-octobre 2011

CONFIRMATION : Les téléphones mobiles cassent les filaments d’ADN et dégradent les génomes.

Les téléphones mobiles cassent les filaments d’ADN et dégradent les génomes

 Communiqué de Presse de l’Institut des Sciences dans la Société
(The Institut of Science in Society) – 17. 01. 2005

Un nouveau rapport d’une étude étendue à l’Union Européenne confirme les risques de l’exposition aux rayonnements électromagnétiques, mais ne démontre pas les risques pour la santé. « Donc, à quoi sert cette recherche ? », demandent le Dr. Mae Wan Ho etle Prof. Peter Saunders.
Les sources de cet article sont sur le site http://www.i-sis.org.uk

Les enfants âgés de moins de 8 ans ne devraient plus utiliser de téléphone mobile et ceux dont l’âge est compris entre 8 et 14 ans ne devraient les utiliser qu’en cas d’absolue nécessité. C’est ce que déclare à titre de mise en garde le Prof. William stewart, Président du Bureau National Britannique de Protection contre les Radiations (NRPB). Le Prof. Stewart a formulé la même mise en garde il y a cinq ans, lorsqu’il présidait une enquête ayant abouti au « Rapport Stewart concernant les Téléphones Mobiles et la Santé ». Mais, ce conseil a été ignoré. Un enfant sur quatre dont l’âge est compris entre 7 et 10 ans possède maintenant un téléphone mobile, c’est-à-dire deux fois plus qu’en 2001.

Dans un nouveau rapport publié le 12 janvier 2005, Le Prof. W. Stewart ne se contente pas de répéter sa mise en garde indiquant que enfants courent le plus de risques, mais il demande une révision du processus de déploiement des stations de base. Il a été dit qu’il a fait état de nouvelles preuves suggérant qu’il puisse exister des implications possibles pour la santé.
Cette preuve est issue d’une étude étendue à toute l’Europe au cours de ces quatre dernières années, laquelle une fois de plus n’aurait pas prouvé que les champs électromagnétiques émis par les téléphones mobiles ainsi que par d’autres sources soient des risques pour la santé. Néanmoins ceci a rendu W. Stewart « plus concerné » qu’il y a cinq ans, bien qu’il ait estimé que cela ne soit pas suffisant pour recommander une action plus décisive.

Quelle science faut-il financer ?

Pourquoi les débats concernant la sécurité des nouvelles technologies, comme les organismes génétiquement modifiés et la téléphonie mobile se prolongent-ils? Pourquoi les conclusions ne semblent-elles jamais établies – pour autant qu’en sciences, rien ne puisse être définitivement établi – avant que les produits soient mis sur le marché ? C’est au moins en partie parce qu’en premier lieu nous manquons à la fois des critères explicites du financement de la recherche scientifique – par exemple pour déterminer s’il est sain, éthique et s’il apporte une contribution réelle à la société – et d’un système d’audit pour vérifier l’efficacité de nos dépenses en recherche et développement.
Par conséquent, la recherche concernant la sécurité des nouvelles technologies n’est mise en œuvre que longtemps après que celles-ci soient mises sur le marché, à condition que finalement elle se fasse. A ce stade, évidemment, l’industrie a investi de grandes quantités de capitaux et il s’exerce une forte pression sur les scientifiques et sur le législateurs pour qu’ils ne fassent pas courir des risques à ces investissements. Au lieu d’appliquer le « principe de précaution », en vertu duquel les développements ne devraient pas être mis en œuvre avant que l’on ait acquis la conviction qu’ils soient sûrs, au delà d’un doute scientifique raisonnable, les législateurs appliquent le « principe d’anti-précaution » qui requiert des preuves concluantes de nuisances avant que toute action puisse se justifier. Ce n’est pas dans l’intérêt public de dissimuler la charge de la preuve de cette manière, mais c’est finalement trop vraisemblablement ce qui va se produire lorsque tant d’argent est en jeu.
Nous devrions disposer de recherches orientées vers la sécurité longtemps avant que de grandes dépenses soient faites pour le développement du produit. Et les scientifiques que nous financerions devraient répondre à des questions approfondies et mener des expérimentations apportant des réponses claires concernant à la fois les risques pour la santé et les mécanismes de base qui trop souvent ne sont pas compris.
Malheureusement l’étude étendue à toute l’Europe, concernant les effets biologiques des champs électromagnétiques ne satisfait à aucun de ces critères.

Une étude majeure sans conséquence…

L’étude européenne extensive récente, connue sous le nom de « REFLEX » a découvert que les radiations émises par les téléphones mobiles cassent les filaments d’ADN dans les cellules humaines. Mais, selon le rapport final de 259 pages, ceci ne signifierait pas que les téléphones mobiles soient dangereux pour la santé.
L’étude a impliqué 12 groupes de recherche dans 7 pays européens entre 2000 et 2004. Cela a coûté plus de 3 millions d’Euros (2.059.450 Euros de l’Union Européenne, 506.774 Euros du Gouvernement suisse, 191.265 Euros du Gouvernement finlandais et 522.629 Euros de la Fondation Verum en Allemagne). Les équipes ont étudié les champs électromagnétiques de la plage des extrêmement basses fréquences (ELF) produits par les réseaux et les appareils électriques, ainsi que la plage des champs des fréquences radio émis par les téléphones mobiles. Une grande attention a été accordée à la standardisation des expositions aux équipements et aux normes, ainsi qu’à d’autres contrôles de qualité.
On aurait pu s’attendre à ce que dans une étude d’une telle importance, des efforts concertés aient pu produire des réponses plus définitives en matière de sécurité. Il n’en fut rien.

Un défaut de conception et d’étendue

Les laboratoires ont dirigé leurs études sur les cellules et ont recherché les effets aigus sur des molécules après exposition de courte durée, de 6 à 24 heures ou tout au plus de quelques jours, aux champs électromagnétiques. Les effets d’expositions à long terme n’ont pas été étudiés. De plus, les chercheurs se sont focalisés sur des intensités de champs se situant aux alentours des limites supérieures d’exposition (environ 1 mT(1)pour les extrêmement basses fréquences et un taux d’absorption spécifique –SAR- de 2 Watts/kg pour les tréquences radio. Beaucoup de scientifiques considèrent que ces valeurs sont beaucoup trop élevées car elles sont destinées à éviter un échauffement excessif des tissus vivants, plutôt que des effets non thermiques comme ceux qui provoquent des ruptures d’ADN.

Néanmoins, plusieurs équipes ont mis en évidence des ruptures significatives de filaments d’ADN parmi des cellules humaines et animales à des niveaux d’exposition loin en dessous des valeurs limites officielles. Les ruptures d’ADN ont été observées après 15 heures d’exposition à des champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences (ELF) de 35 microtesla (= 350 mG), et après 18 heures d’exposition à 20 microteslas ( = 200 mG). De manière similaire, pour la plage des fréquences radio, des ruptures d’ADN ainsi que des aberrations chromosomiques ont été observées a un niveau de SAR de 0,3 W/Kg.

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(1) 1 mT = 10.000 mG

Cette unique constatation révèle la futilité de l’entièreté de l’exercice. Les expériences ont été réalisées in vitro. On nous dit maintenant que selon les expérimentateurs, aucun résultat d’expérience in vitro, – c’est-à-dire aucune conclusion concevable des ces expériences – n’aurait pu infirmer qu’il puisse exister un risque pour la santé. Pourquoi alors ont ils réalisé ces expériences ? Pourquoi ont-ils trouvé la justification pour demander aux contribuables européens de financer leurs travaux à titre de contribution à la santé publique ?

Qui bénéficie de ces recherches ?

Tout en niant que les résultats de ces recherches puissent nous expliquer quoi que ce soit à propos des risques pour la santé, le coordinateur des études, Franz Adlkofer de la Fondation VERUM déconseillait l’usage des téléphones mobiles lorsque des téléphones fixes sont disponibles et il recommandait en outre d’utiliser un téléphone muni d’un kit « mains libres » lorsque c’est possible. « Nous ne voulons pas créer de panique, mais il est souhaitable de prendre des précautions » a-t’il déclaré en ajoutant que les recherches complémentaires nécessaires prendront encore quatre ou cinq ans.
Ceci convient très bien aux industriels de la téléphonie mobile qui gagnent 100 billions de dollars par an. Ils ont en effet insisté sur le fait qu’aucune preuve d’effet nuisible des champs électromagnétiques n’a été apportée. Environ 1;5 billions de personnes dans le monde utilisent maintenant des téléphones mobiles et on s’attend à ce que 650 millions de téléphones mobiles aient été vendus l’année dernière. Le coordinateur des études est clairement concerné par les risques possibles, mais pas au point de suggérer que l’industrie fasse quelque chose à ce sujet, même pas une campagne pour alerter le public afin qu’il puisse se faire une idée.
En disant que puisqu’ils n’ont pas été capables de tirer des conclusions, les scientifiques peuvent espérer un nouveau budget pour les quatre ou cinq prochaines années. Mais puisque leurs recherches ne nous ont rien enseigné de nouveau et étaient destinées à ne rien nous dire de neuf, pourquoi devrions nous continuer à payer? De plus, les résultats sont déjà suffisamment préoccupants, même si ce qu’ils apporte ne fait que confirmer ce que nous savons déjà.

Nos craintes sont confirmées

En dépit de ses limites, l’étude REFLEX a confirmé des découvertes importantes déjà rapportées dans la littérature scientifique. Henri Lai et Narenda Singh à l’Université de Washington, Seattle, USA, parmi d’autres, ont détecté des ruptures de filaments d’ADN dans des cellules de cerveau de rats exposés à des champs de micro-ondes bien plus faibles et ce, déjà depuis les années 1990. Leurs résultats ont été confirmés dans plusieurs autres laboratoires.
L’étude REFLEX a également découvert que l’exposition à des champs électromagnétiques, à la fois dans la plage des extrêmement basses fréquences (ELF) et dans la plage des fréquences radio (RF), induit des augmentations significatives d’aberrations chromosomiques dans les fibroblastes humains (cellules de la peau); il s’agit d’intervalles, de ruptures, de chromosomes dicentriques (deux centromères) et de chromosomes fragmentés. Les intervalles augmentent de 4 fois, les ruptures de 2 fois, les chromosomes dicentriques et les fragments acentriques de 10 fois. L’exposition aux extrêmement basses fréquences (ELF) et aux fréquences radio (RF) induit une même incidence plus élevée d’intervalles et de ruptures chromosomiques ainsi que de chromosomes dicentriques et de fragments acentriques (100 fois plus). Ces aberrations chromosomiques ont également été observées antérieurement (consulter le site http://www.i-sis.org.uk – SiS 17) et sont maintenant considérées comme le signe d’une instabilité du génome, liée au cancer, par un nombre important de scientifiques.
En effet, l’étude REFLEX a découvert que les champs électromagnétiques à extrêmement basses fréquences (ELF) exalte la promotion de la croissance des cellules de neuroblastomes humains, aux environs de 12 % après 48 heures d’exposition à 10 microteslas(1) et de 17 % à 100 microteslas, bien que des expositions plus longues de 90 heures n’indiquent pas d’effet, peut-être parce que les cellules auraient atteint un état auquel elles arrêtent leurs divisions et ne seraient donc plus sensibles aux champs électromagnétiques.
La promotion de la croissance due à l’effet de l’exposition aux champs électromagnétiques est d’une importance particulière quant aux preuves épidémiologiques mettant en relation les champs électromagnétiques 50 / 60 Hz avec les leucémies infantiles et d’autres cancers (voir « Electromagnetic fields double leukaemia risks » et « Non thermal effects », SiS 17; « Electromagnetic fields, leukaemia and DNA damage », SiS23). L’exposition des cellules leucémiques à des champs électromagnétiques de la plage des fréquences radio pendant 48 heures a provoqué leur multiplication agressive, dépassant les signaux déclenchant la mort de ces cellules (voir « Mobile phone & Cancer », SiS17).

Mécanismes toujours incompris

Selon sa propre opinion, l’étude REFLEX a contribué un peu à définir les risques pour la santé des champs électromagnétiques. A-t’elle contribué à la compréhension des mécanismes de base des effets biologiques à des niveaux d’intensité non thermiques? Réellement non. Les explorations sur les génomes et sur la configuration des protéines a mis en évidence beaucoup de gènes et des protéines « sur-régulées » ou « sous-régulées », dont la signification reste inconnue jusqu’à ce que et à moins que la plage normale de fluctuation puisse être établie.
Le rapport met en exergue page 194 : « Les mécanismes d’action induite par les expositions électromagnétiques à extrêmement basses fréquences (ELF) sur des cellules vivantes ne sont pas encore connus. ». Pour les champs électromagnétiques à hautes fréquences (RF), il est suggéré que « l’augmentation de la production de radicaux libres » soit responsable des dégâts à l’ADN. Cette suggestion n’a non plus rien de neuf et a été formulée antérieurement par beaucoup d’autres chercheurs. De plus, la question de la manière dont les champs électromagnétiques pourraient augmenter la formation et l’activité des radicaux libres n’entre pas réellement dans l’objet de la recherche, laquelle nécessite l’implication de la physique et de méthodes physiques d’approche, non incluses dans l’étude REFLEX (voir « Mobile phones turn enzyme solution into gel » SiS17).

Un manquement dans la recherche de marché et l’éducation

Il est intéressant de constater que le rapport REFLEX est préfacé par un texte du Prof. William Ross Adey, décédé le 20 mai 2004. « W. Ross Adey a apporté de nombreuses contributions à la science émergente des effets biologiques des champs électromagnétiques ».
W.R. Adey a résumé avec à propos pourquoi de tellement faibles progrès ont été réalisés dans la recherche concernant les effets biologiques des champs électromagnétiques : « L’histoire de l’électromagnétisme regroupe une quantité de problèmes qui surviennent chaque fois qu’une communauté de sciences est confrontée avec une limite qui s’enfonce profondément dans les orthodoxies établies de la biologie, des sciences physiques et de l’ingéniérie. Ces conflits se sont révélés de plus en plus aigus lorsque de nouvelles connaissances dans la recherche bioélectromagnétique se sont opposées à la sagesse conventionnelle dans chaque partie de sa trinité.
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(1) 10 µT = 1000 mG ; 100 µT = 10.000 mG.
La norme que l’Organisation Mondiale de la Santé (M. Repacholi) veut imposer à la planète est 100 µT

Au cours des 20 dernières années, en aucun point l’école de l’éducation publique n’a fait en sorte qu’une majorité de citoyens ait une compréhension élémentaire des appareillages et systèmes sophistiqués de communication, tels que les téléphones, la radio et la télévision. De manière similaire, l’ingéniérie automobile demeure un océan de vaste ignorance pour la plupart des utilisateurs. De telles connaissances ne sont pas considérées comme adéquates ni nécessaires. En résumé, nous sommes devenus des utilisateurs superstitieux d’une quantité sans cesse croissante de technologies, mais nous sommes maintenant incapables d’échapper au tissu qu’elles ont tissé autour de nous ».
Le remède qu’il recommandait était qu’il existât une instruction formelle en physique théorique et appliquée pour ceux qui entreprendraient une carrière en recherche médicale. Il aurait pu ajouter que les physiciens reçoivent un enseignement de biologie. Cela a pris beaucoup trop longtemps avant que des physiciens comprennent que les champs électromagnétiques peuvent faire beaucoup plus au cellules que les échauffer un tant soit peu.


Traduction J.M. Danze

Observations sur les variations d’intensité des rayonnements d’un G.S.M.

Variation de l’intensité de champ électrique proche de l’antenne d’un téléphone cellulaire en 900 MHz avec et sans conversation et comparaison des intensités entre une bonne et mauvaise réception.

 Par Benoît Louppe, Techn.Chimiste, Consultant scientifique et technique en environnement électromagnétique

Introduction

Monsieur Jacques Dapoz journaliste scientifique (1), ancien radio-amateur et Benoît Louppe (2) spécialiste en pollution électromagnétique ont réalisé le 8 mars 2000 une série de mesures d’intensité de champ électrique en hyper-fréquence (micro-ondes) d’un téléphone cellulaire (G.S.M) fonctionnant à une fréquence de 900 MHz.

Hypothèse de travail

Nous pensions qu’il y avait une forte probabilité d’obtenir des variations d’intensité de champ électrique à l’oreille d’un utilisateur de téléphone cellulaire (G.S.M) lorsqu’il se trouve dans une zone où la réception est moins bonne (ex : à l’intérieur d’une maison dont les murs empêchent une bonne réception des antennes relais), mais aussi lorsqu’il parle comparativement au moment où il se taît (silence). Dans cette optique nous avons objectivé notre hypothèse en réalisant plusieurs enregistrements disponibles sous forme de graphiques.

Lieu

Dans un bureau d’analyse situé en province de Liège (Belgique), dont les murs sont très épais et arrêtent une partie des rayonnements électromagnétiques générés par les antennes relais en 900 MHz. Nous n’avons pas réalisé ces mesures en chambre « anéchoïde », ceci pour être le plus proche possible de la réalité de l’environnement des utilisateurs de téléphone cellulaire.

Conditions de mesure

Toutes les mesures ont été réalisées en champ proche, c’est-à-dire à moins d’une longueur d’onde (33,3 cm) du G.S.M et à une distance de 2 à 3 cm de l’antenne. Les enregistrements ont été réalisés toutes les deux secondes durant quelques minutes.

Description du matériel utilisé

  • Un téléphone cellulaire de marque MOTOROLA modèle AM 3188 et de type digital (T.D.M.A) fonctionnant en 900 MHz.
  • Un appareil de mesure, modèle « Chauvin-Arnoux » CA. 43 étalonné muni d’une sonde de mesure de type EF2 et posé sur un trépieds diélectrique. Il mesure les émissions en hyperfréquence de l’environnement radio-électrique. Ce « champmètre », C.A 43, nous permet de mesurer ces niveaux de perturbation en champ lointain, l’unité étant le µW/cm2, et en champ proche l’unité étant le V/m

L’appareil C.A 43 possède une sonde isotropique à large bande passante qui permet la mesure des champs électromagnétiques pour des fréquences comprises entre 100 KHz et 2,5 GHz. Cet appareil possède une sortie bidirectionnelle sur fibre optique qui offre l’accès à toutes les informations pour l’impression et le traitement des mesures sur un PC portable.

Sa sensibilité est de l’ordre de 0,1 µW/cm2 (de 0,1 à 1999 µW/cm2 ) pour la densité de puissance et de 0,1 V/m (0,1 à 199,9 V/m) pour le champ électrique.

Résultats des mesures

Mesure du champ électrique à 2 cm de l’antenne du téléphone cellulaire lors d’une conversation

  • Réception du G.S.M : 3 « barrettes »
  • Bruit de fond ambiant sans G.S.M allumé : < 0,1 V/m
  • Intensité de champ électrique : entre 17,7 et 37,6 V/m

Observations :

Les variations (pics) sont liées au fait que la personne parle, puis se tait, puis reparle (etc..) dans son téléphone cellulaire. Le graphique montre clairement une augmentation importante de l’intensité du champ électrique à 2 cm de l’antenne du téléphone cellulaire lorsque la personne parle en comparaison avec les moments où elle se tait.

Mesure du champ électrique à 3 cm de l’antenne du téléphone cellulaire avec interruption de la conversation :

  • Réception du G.S.M : 3 « barrettes »
  • Bruit de fond ambiant sans G.S.M allumé : < 0,1 V/m
  • Intensité de champ électrique : entre 10,3 et 33,2 V/m

Observations :

Les variations sont liées au fait que la personne parle au début, puis se tait durant quelques minutes, puis reparle à la fin. On observe également au centre du graphique deux à trois pics d’intensité plus élevée qui sont enregistrés par le passage d’une voiture à proximité du local d’enregistrement des rayonnements. Ceci démontre bien la variation d’intensité entre le moment où l’on parle et le moment où l’on ne dit rien dans le téléphone cellulaire.

Mesure du champ électrique à 2 cm de l’antenne du téléphone cellulaire durant une conversation mais avec une mauvaise réception de l’antenne relais

  • Réception du G.S.M : 1 « barrette »
  • Bruit de fond ambiant sans G.S.M allumé : < 0,1 V/m
  • Intensité moyenne du champ électrique (lors de la conversation) : entre 37 et 43,3 V/m

Observations :

Des intensités plus élevées sont enregistrées lorsque la personne parle sans interruption, et en plus dans de mauvaises conditions, c’est-à-dire de moins bonne qualité de réception vis-à-vis de l’antenne relais (à cause des matériaux de construction). C’est la conjugaison de ces deux paramètres qui présente un graphique avec une augmentation importante de l’intensité du champ électrique à 2 cm de l’antenne du téléphone.

Conclusions

Actuellement beaucoup d’études scientifiques menées en laboratoire sont réalisées sans tenir compte d’une part de l’absorption des matériaux de construction du lieu (présence d’une fenêtre, murs, masses métalliques…) dans lequel on expose les animaux ou les cellules in vitro, et, d’autre part, du fait de parler dans l’ampli du téléphone.

La conséquence première étant une augmentation du rayonnement dégagé par l’antenne du téléphone.

Nous constatons que l’intensité de champ électrique dégagé à l’oreille de l’utilisateur double lorsqu’il parle alors que, lorsqu’il se taît, elle diminue. Cette différence significative doit attirer notre attention car les dangers potentiels sont probablement encore plus importants lors d’une conversation avec un G.S.M.

Deux questions fondamentales doivent être posée aux scientifiques réalisant des études en laboratoire (in vivo et in vitro) ;

  1. Avez-vous tenu compte des effets biologiques en créant un effet sonore constant dans le combiné du G.S.M lors de l’exposition des cellules ou des animaux aux champs électromagnétiques ?
  2. Avez vous tenu compte de la qualité de réception du téléphone et des matériaux du laboratoire pouvant jouer un rôle d’obstacle et d’absorbant partiel par rapport aux émissions électromagnétiques des antennes relais ainsi que la distance séparant le téléphone de la station de base la plus proche (la puissance augmente si cette distance augmente) ?

Ces questions sont assez évidentes lorsque l’on observe les résultats de l’expérience…De plus, certains modèles de G.S.M émettent plus de rayonnement que d’autres. Il serait judicieux de réaliser d’autres tests en laboratoire avec plusieurs G.S.M.

Conclusion, nous constatons que l’intensité de champ électrique augmente lorsque la réception de l’antenne relais est mauvaise (une barrette de réception sur l’écran du G.S.M) et durant la période où la personne parle. Des valeurs de 43,3 V/m ont été enregistrées. Pour rappel, l’Association Internationale de Radio Protection (I.R.P.A = organisme à statut privé, appelé actuellement : ICNIRP) ainsi que le CENELEC (European Commitee for Electrotechnical Standardisation) ne prennent en compte que les risques liés à l’élévation de température de parties du corps, suite à l’exposition aux fréquences émises par les appareils et les antennes. Dans le cas de l’exposition au corps entier, le TAS (taux d’absorption spécifique) ne doit pas dépasser 0,08 W/kg pour le public, et cela pour des intervalles de temps n’excédant pas 6 minutes. Cette valeur calculée en champ électrique donne 41.2 V/m en 900 MHz. Et pour une irradiation locale (cas de la tête), le TAS a été fixé à 2 W/kg pour le public. (source : « Guidelines on limits of exposure to radiofrequency electromagnetic fields in the frequency range from 100 KHz to 300 GHz ». Health Physics.1988.54 : 115-123). Puisque ces valeurs limites d’exposition sont dépassées ou approchées pour le corps entier durant des périodes pouvant dépasser six minutes de communication, il est urgent de prendre des dispositions judicieuses pour préserver la santé des utilisateurs. Ces mesures pourraient s’étendre à d’autres modèles de téléphones étant donné que d’autres sont plus rayonnants que le modèle de notre test.

De plus, ces effets sont principalement des effets thermiques. Il faut savoir que la littérature scientifique indépendante actuellement disponible montre que d’autres effets à des intensités nettement plus faibles sont observables sur l’animal (et probablement sur l’homme). Il s’agit d’effets plus insidieux d’actions sur les mécanismes cellulaires.

Conclusion finale, Il semble que lorsque l’on réunit plusieurs facteurs de conjugaison, les intensités émises par les téléphones cellulaires peuvent doubler voire tripler !

Ces facteurs sont :

  1. Le fait de parler ou non dans le téléphone
  2. La distance entre le téléphone et la station de base
  3. Les matériaux du laboratoire dans lequel sont réalisées les expériences
  4. Le modèle et le type de G.S.M utilisé.

Les facteurs 2 et 3 vont modifier considérablement la qualité de réception du G.S.M par rapport à la station de base la plus proche. Plus la réception sera faible (nombre de « barrettes noires » qui diminuent sur l’écran) et plus le G.S.M augmentera la puissance rayonnée à l’antenne.

Nous avons réalisé d’autres mesures avec plusieurs modèles différents de téléphones cellulaires avec des résultats troublant pour certains : plus de 100 à 120 V/m présents en permanence durant la communication à 2 cm de l’antenne !

Références bibliographiques

(1) Jacques Dapoz : « Téléphones portables, de l’influence sur la santé des ondes émises par les téléphones cellulaires ». Ed. Talus d’approche – coll. Libre Choix 1, année 1999.

(2) Roger Santini, Marius Seigne, Jean-Marie Danze, Benoît Louppe : « Guide pratique européen des pollutions électromagnétiques ». Ed. Marco-Pietteur. février 2000.

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