par Admin | Fév 18, 2019 | Articles de presse
Ne dites plus que vous n’étiez plus au courant…
Actionner un interrupteur ou enfoncer une prise électrique c’est courant. Si on peut dire. Ce que l’on ne dit pas assez c’est que ces actes banals génèrent des champs électromagnétiques de basse fréquence 50 Hertz qui ont des effets pervers sur la santé.
Aujourd’hui il existe des techniques de mesure scientifiques pour identifier les ondes électromagnétiques, celles qui nuisent à votre santé ; à la maison ou au bureau. Nous pouvons intervenir sur le terrain avec des appareils de mesure, à la demande de particulier, d’architectes, de médecins ou de kinés.
La géobiologie devient une science exacte. Elle permet de mesurer et d’évaluer le niveau de nocivité des champs électromagnétiques grâce à l’utilisation d’appareils de mesure étalonnés. Les baguettes de sourcier et le pendule restent un procédé plus subjectif. Ces instruments permettent de sentir des choses, pas de les chiffrer.
Se protéger ?
Le Pr. Kirshvink chercheur américain, professeur de géobiologie au Caltech (Californian Institute of Technology) a démontré qu’il existe dans le cerveau humain cinq millions de petits cristaux de magnétite (aimants naturels) par gramme de cerveau. Ces cristaux sont du même type que ceux trouvés dans certaines bactéries aquatiques vivant dans l’hémisphère nord. Ses cristaux d’aimants naturels augmentent considérablement la sensibilité du cerveau humain à des champs électromagnétiques ambiants. Ce qui pourrait nous laisse penser que les rayonnements magnétiques alternatifs de basse fréquence émis par l’utilisation des appareils électriques irritent ces cristaux en permanence. Inutile de chercher plus loin les causes d’épuisements nerveux en certains lieux.
En ce qui concerne le radon (gaz radioactif naturel) si il partage votre habitation en quantité raisonnable, il suffit d’aérer régulièrement pour s’en débarrasser au fur et à mesure. Mais pour le reste, il est indispensable de se placer le plus possible en zone neutre, surtout si on reste longtemps exposé au même endroit.
Ecarter les appareils électriques (radioréveil, lampe de chevet, chaîne hi-fi…) et supprimer les cordelières électriques sous le lit, rien à moins d’un mètre de la tête du dormeur. La chambre à coucher est l’endroit où l’on est le plus exposé, normal, on y passe du temps. Les champs électriques et magnétiques liés au courant alternatif 50 Hertz doivent être limités au maximum dans les lieux de séjour et de repos ; maximum 5 V/m en champ électrique et 0,5 milli-Gauss (0,05 microTesla) en champ magnétique.
Le respect des distances et des intensités est le moyen le plus simple de s’en protéger. Cependant, il ne faut pas rejeter l’électricité car nous en avons besoin pour notre confort et notre vie, mais il est inutile de s’exposer de longues heures à ces rayonnements.
Les ordinateurs en question…
Au bureau, les risques existent également. La cohabitation rapprochée des hommes, ordinateurs et transformateurs peut entraîner une baisse de l’immunité et de ses mécanismes d’auto-défense. Des problèmes visuels, cutanés, troubles de la mémoire, augmentation des avortements avec plus de 20 heures de travail par semaine ont été rapportés.
Aujourd’hui les fabricants d’ordinateurs offrent des écrans basses radiations (normes suédoises TCO 99, lignes directrices et exigences de marché), à 30 cm de face, on mesure moins de 2 milli-Gauss (mG) d’induction de champ magnétique 50 Hertz, contre 5 à 10 mG pour des anciens modèles ne répondants pas à cette norme. Il faut en tous cas conserver 1 m 20 de distance entre deux opérateurs qui travaillent sur ordinateurs même si une cloison les sépare et 50 cm entre vous et l’écran. En Belgique, un Arrêté Royal du 27 août 1993, comporte l’aliéna suivant : ” Toutes les radiations, à l’exception de la partie visible du spectre électromagnétique doivent être réduites à des niveaux négligeables du point de vue de la sécurité et de la santé des travailleurs “. Il est clair, que la fréquence 50 Hertz fait partie de ces radiations non visibles.
Les Biorupteurs bipolaires®
Certaines solutions techniques existent avec les rupteurs automatiques de secteur (Biorupteurs ®) qui mettent hors tension les circuits des chambres à coucher durant la nuit. Ce type d’appareil se place sur le coffret de fusibles, en aval des fusibles desservant la chambre à protéger. Il fonctionne automatiquement. Cinq secondes après que l’occupant de la chambre a éteint le dernier luminaire, le Biorupteur ® coupe le circuit 220 volt et y supplée par une tension de veille de quelques volts en courant continu de quelques milliampères. Dès que l’on appuie sur un interrupteur de la chambre, le Biorupteur ® détecte la résistance en circuit et réenclenche le 220 volt. Ce système est le plus performant quant au rapport qualité – prix.
Les câbles blindés
Les câbles blindés VMVB mis au point par la câblerie d’Eupen canalisent les champs magnétiques, éliminent les champs électriques 50 Hertz et arrête également la propagation des hautes fréquences (radio, GSM, mobilophones, CB, etc.). De plus, il existe des boîtiers d’encastrement faradisés qui limitent aussi la diffusion de ces rayonnements au niveau des prises et interrupteurs, explique le spécialiste des pollutions électriques.
En conclusion, les solutions techniques existent. Cependant, il est toujours conseillé de demander l’avis d’un spécialiste car chaque lieu diffère dans sa qualité. Une analyse électromagnétique doit toujours être personnalisée au risque d’utiliser des recettes à appliquer sans la moindre prise en compte des facteurs individuels.
Benoît Louppe
Tecn.chimiste, écobiologue, expert en environnement électromagnétique.
par Admin | Fév 18, 2019 | Articles de presse
Aujourd’hui, nous pouvons concevoir sainement sans difficulté l’installation électrique d’une maison. La première source de nuisance à laquelle l’homme peut être soumis dans une maison est principalement d’origine électrique. La civilisation nous a apporté l’électricité et aucune technologie ni aucun confort ne sont concevables sans elle. Cependant, les rayonnements électriques et magnétiques alternatifs de très basses fréquences 50 Hz dégagés par les câbles électriques et les appareils peuvent avoir des effets nuisibles sur notre santé et la qualité de notre vie.
Pour assurer un sommeil réparateur et un bien-être dans sa maison, il faut limiter les champs électriques et magnétiques liés au courant alternatif 50 Hz au maximum dans les lieux de séjour et de repos. L’intensité de champ électrique maximum tolérée sera de 5 V/m et 0,5 mG pour l’intensité du champ magnétique. Pour arriver à ce résultat, plusieurs solutions existent.
Tout d’abord, il est indispensable de raccorder toutes les masses métalliques des luminaires à la terre de façon à récolter un maximum de champs électriques.
La valeur de la résistance de terre (piquet ou terre à fond de fouille) ne devrait jamais dépasser 5 à 10 Ohms pour assurer une bonne élimination des champs électriques vers la terre. De même qu’elle doit absolument être placée en dehors de toute source de courant vagabond (poteau électrique, pylône, transformateur).
Lorsque l’installation est réalisée en câbles traditionnels 3 fils VVB tubés, il est indispensable de concevoir l’installation électrique en « épis ». Il s’agit de faire passer tous les câbles traditionnels dans les halls et d’alimenter par l’extérieur les pièces de la maison. Ensuite, toute la masse de câble sera ramenée vers le coffret de fusible situé dans une pièce éloignée des zones de repos et de travail (ex : garage). Ce coffret sera choisi de préférence en métal et mis à la terre (faradisation).
Il existe également une solution encore plus performante : il s’agit d’utiliser du câble blindé absorbant VMVB. Ce câble est issu des recherches menées sur la compatibilité électromagnétique et il offre la meilleure protection connue actuellement contre les perturbations émises par les réseaux électriques dans les habitations, et ce sur trois plans :
- Les champs électriques : simplement récoltés par un blindage en aluminium relié directement à la terre par un fil de drain distinct du fil jaune/vert électrique.
- Les champs magnétiques : le matériau utilisé est une résine constituée d’une poudre de ferrite et qui contribue à contenir le champ magnétique à l’intérieur du câble. Une partie du courant induit est récolté ensuite par le blindage en aluminium et renvoyé à la terre.
- Les hautes fréquences : généralement captées et véhiculées par les réseaux de distributions, les hautes fréquences seront atténuées par la gaine en résine constituée de ferrites et transformées par résonance électromagnétique en chaleur.
Ce câble se pose et se travaille de la même manière qu’un autre câble mais ne se tube pas. Ce câble nous protège uniquement jusqu’à la prise de courant mais pas au-delà.
C’est la raison pour laquelle un complément dans la protection des chambres à coucher sera nécessaire. Il consiste à placer un rupteur automatique de secteur bipolaire. C’est un petit boîtier qui est placé après le fusible correspondant au circuit de la chambre à coucher et qui est destiné à couper automatiquement la tension électrique à l’origine du champ électrique dès l’instant où le dernier appareil ou luminaire s’éteint. Il rétablit le courant aussitôt que l’on enclenche un interrupteur de la chambre. Il existe plusieurs marques d’appareils allemand, français et belge. Mais la condition indispensable pour assurer une protection adéquate, c’est qu’il soit bipolaire. En effet, il existe sur la marché des appareils qui sont uniquement monopolaires. Tout près de chez nous, il existe un appareil de fabrication belge offrant tous les avantages pratiques économiques et techniques qu’il faut pour garantir un bon résultat. Cet appareil s’appelle le BIORUPTEUR de PSO.
Benoît Louppe
Tecn.chimiste, écobiologue, expert en environnement électromagnétique.
par Admin | Fév 18, 2019 | Articles de presse
Notre bureau « Etudes et Vie » est régulièrement appelé pour réaliser un dépistage approfondi de la densité de puissance générée par les antennes relais de téléphones cellulaires.
Nous avons réalisés des mesures un peu partout en Belgique. Une des régions les plus concernée par l’implantation des antennes est Bruxelles capitale et la périphérie.
De même que plusieurs agences immobilières nous demandent de déterminer si les antennes relais implantées sur le toit des immeubles sont en relation avec les troubles de la santé constatés par les propriétaires ou les locataires vivant dans les appartements.
Les riverains se plaignent souvent après l’implantation des antennes à moins de 300 mètres de leur maison ou appartement de : troubles de la concentration et de la vigilance, fatigue chronique, rougeurs de la peau et desquamation du cuir chevelu, perte partielle des cheveux, perturbations de l’audition, troubles cardiaques, irritabilité et nervosité, insomnies, hypersensibilité anormale, maux de tête… Des pertes de poils et une « apparente fragilité » ont parfois été observé chez leurs animaux domestiques.
Notre travail ne consiste pas a établir un lien causal entre l’influence des rayonnements des antennes et les effets observés. Nous réalisons simplement un dépistage à la demande d’un particulier ou d’une société. Il s’agit de déterminer s’il existe une probabilité plausible pour que les troubles constatés soient en relation avec les rayonnements dégagés par des antennes. Nous interprétons uniquement les mesures en fonctions des études scientifiques indépendantes les plus récentes et des « standards » proposés par les différents pays.
Le matériel que nous utilisons pour le dépistage des hyper-fréquences est l’appareil C.A 43. Il possède une sonde isotropique à large bande passante qui permet la mesure des champs électromagnétiques pour des fréquences comprises entre 100 KHz et 2,5 GHz. Cet appareil possède une sortie bidirectionnelle sur fibre optique qui offre l’accès à toutes les informations pour l’impression et le traitement des mesures sur un PC portable. Sa sensibilité est de l’ordre de 0,1 µW/cm2 (de 0,1 à 1999 µW/cm2) pour la densité de puissance et de 0,1 V/m (0,1 à 199,9 V/m) pour le champ électrique.
Nous avons rencontrés des riverains qui vendent leur maison car ils sont devenus malades ou hypersensibles depuis la mise en fonction des antennes ! Ceux-ci rencontrent généralement des difficultés à vendre leur bien immobilier. Et souvent après de nombreuses négociations, il la vende avec une perte de la valeur réelle pouvant s’élever jusqu’à 30 % ! Dans ce cas le préjudice est considérable….
Nous constatons lors des mesures de rayonnements électromagnétiques dégagés par les antennes que ce ne sont pas les immeubles situés sous les antennes qui sont le plus exposés aux rayonnements mais ceux situés en face. Nous dépassons rarement une densité de puissance de 0,1 µW/cm2 (champ lointain), à ces endroits et au dernier étage un champ électrique de 0,7 V/m (champ proche). Cependant, au niveau des rampes métalliques des balcons, nous mesurons des émissions secondaires d’une intensité pouvant aller de 0,3 à 1,5 V/m en champ électrique de haute fréquence. De plus, certaines personnes vivants dans des appartements situés au dernier étage, juste en dessous des antennes relais, reçoivent plus de rayonnements au niveau de leur terrasse car les antennes se situent souvent à une distance de moins de 3 mètres. Ces personnes devront limiter les expositions à l’extérieur au niveau des terrasses et balcons.
Remarque : Toutes les mesures peuvent être réalisées soit en champ lointain c’est-à-dire en densité de puissance (µW/cm2) ; donc, à plusieurs longueurs d’ondes de la source, soit en champ proche ; c’est-à-dire avant la zone de Fraunhofer (champ lointain). En 900 MHz, étant donné la dimension assez fréquente de 2m de l’antenne d’une station de base, il en résulte une grandeur d’environ 24 m suivant la formule 2D2/? pour le champ proche.
Les antennes relais peuvent être implantées sur un pylône, un château d’eau, un immeuble à appartements ou une maison communale etc…
Les mesures obtenues en Belgique suivant les distances en face des antennes relais sont très variables. La puissance émise par les antennes va déterminer la densité de puissance mesurée.
Les opérateurs ou sociétés de télécommunication appliquent généralement les recommandations (ENV 50166-2), du CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrotechnique). Cependant, ces recommandations ne tiennent compte que des effets thermiques des rayonnements dégagés par les antennes. Généralement, l’exposition du public aux antennes se trouve en dessous des valeurs recommandées par le CENELEC c’est-à-dire : 450 µW/cm2 en 900 MHz, pour 6 minutes d’exposition du corps en entier. Mais ces valeurs ne tiennent pas compte des effets possibles à long terme.
Les antennes sont généralement installées sur la corniche d’un bâtiment ou sur un mât. De cette manière, l’opérateur optimise le fonctionnement technique des antennes mais ceci sans tenir compte de l’environnement vivant à proximité. Ceci dit, nous mesurons généralement moins de rayonnement à l’intérieur d’une maison qu’à l’extérieur. Les murs et les plafonds constituent souvent un obstacle pouvant dans certains cas atténuer le rayonnement.
En Belgique, à une distance de moins de 50 mètres dans l’axe d’une antenne à panneau, nous mesurons un champ électrique de 0,1 à 4 V/m. A 100 mètres la densité de puissance mesurée sera généralement inférieure entre 0,1 V/m . A 300 mètres, nous trouvons un champ électrique inférieur à 0,1 V/m. Cependant, il est toujours possible que le champ électrique varie au cours du temps en fonction de la charge et du coefficient d’amplification appliqué sur les antennes, selon les besoins des utilisateurs. Seuls des contrôles régulier peuvent donner une idée valable de l’exposition dans le temps.
Benoît Louppe
Tecn.chimiste, écobiologue, expert en environnement électromagnétique.
par Admin | Fév 18, 2019 | Articles de presse
Les maisons en bois, outre les considérations esthétiques, naturelles ou d’ambiance chaleureuse peuvent présenter un certain nombre de désagréments pour la santé des futurs résidents. Ceci indépendamment d’une utilisation abusive des produits toxiques de traitement du bois.
Le rôle de l’architecte et de l’entrepreneur n’est pas sans influencer le comportement des personnes qui résideront dans leur future maison.
Les conseils d’une personne compétente en pollution électromagnétique et en géobiologie peuvent dans ce cas devenir très importants.
Les sources de rayonnements électromagnétiques se multiplient constamment depuis ces 30 dernières années, tant en variétés qu’en intensités. La présence du facteur électrique dans nos maisons ne fait que croître : appareils électroménagers en tout genre, chaîne HI-FI, radio-réveil, lustres et luminaires, allogènes, cuisines équipées… On peut parler aujourd’hui d’un “brouillard électromagnétique artificiel” enveloppant nos maisons. Mais en quoi une maison en bois peut-elle devenir un émetteur plus important de rayonnement électrique de basse fréquence 50 Hz ?
La synergie des différents facteurs
Les agents perturbateurs de notre santé sont multiples surtout lorsque l’on parle de pollution. L’exemple le plus important est l’association entre de nombreux polluants et le tabagisme. Le risque de cancer du poumon chez des individus exposés régulièrement à l’amiante, au radon, est beaucoup plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
Les champs électromagnétiques dans la maison agissent en synergie avec certains cancérigènes chimiques bien connus pour accélérer le développement des maladies et affaiblir notre immunité.
Habituellement, c’est la synergie des différents facteurs qui induit un « syndrome » particulier, appelé communément « le syndrome des bâtiments malsains ». C’est l’association de plusieurs facteurs qui est le résultat des lésions engendrées dans le corps des habitants.
Il y a parfois une « répugnance » à accepter l’existence de tels risques de la part des responsables de la santé publique alors qu’ils ont devant les yeux de nombreuses données d’études épidémiologiques publiées dans les meilleures revues scientifiques. Il y a une focalisation sur les composantes chimiques des systèmes vivants au détriment de leur composante physique.
Il faut savoir que nous sommes des systèmes vivants « ouverts », c’est-à-dire qui prennent dans leur milieu environnant des informations rythmiques régissant leur milieu interne. Ces informations sont souvent de type électromagnétique comme la lumière, le champ magnétique terrestre, l’électricité etc…. Ce qui explique que nous sommes particulièrement réceptifs aux perturbations provoquées par une gamme de rayonnements nocifs. En fait, on sait que la matière vivante fait appel à des champs électriques et que ceux-ci peuvent être utilisés en biologie moléculaire.
Les pollutions électromagnétiques n’ont jusqu’ici guère été prises en considération parmi la liste déjà imposante des facteurs de pollutions ambiantes dans l’habitation. Si les polluants chimiques sont en général perceptibles directement par l’odeur qu’ils dégagent, par les effets irritants respiratoires ou cutanés qu’ils provoquent, les pollutions électromagnétiques sont au contraire plus sournoises car elles ne se perçoivent pas directement (excepté dans certains cas extrêmes); elles n’exercent leur effet néfaste sur la santé qu’après plusieurs années et les symptômes qui leurs sont attribuables se diluent dans tout un fouillis d’autres facteurs possibles de maladies.
Les champs électriques et magnétiques 50 Hertz : les mesures et les solutions…
Les champs électriques et magnétiques liés au courant alternatif 50 Hz doivent être limités au maximum dans les lieux de séjour et de repos (maximum 5 V /m en champ électrique et 0,5 mG en champ magnétique). Le Conseil National Américain de Protection contre les Radiations, sur base des études réalisées dans le monde, envisage pour les années futures des normes ALARA (en anglais: aussi faible qu’il est raisonnablement possible de le réaliser). W.R. Adey, le président de ce conseil, consultant à la Maison Blanche, propose une norme provisoire de 10 V/ m et 2 mG).
Le bois, matériau naturel étant donné son degré d’humidité constant et sa structure fibreuse, contient le champ électrique 50 Hz à l’intérieur. Nous le constatons avec n’importe quel appareil de mesure étalonné du champ électrique 50 Hz. Et ce n’est pas un artéfact !
Cependant une remarque est à faire : attention ! Il ne s’agit pas ici du courant, car il est bien connu que le bois joue un rôle d’isolant électrique. Par contre, le champ électrique présent lorsque une tension (voltage) existe dans les câbles conducteurs traditionnels (VVB) de l’installation, il apparaît des charges électriques positives et négatives autour des luminaires, des lustres muraux ou des plafonniers. Ceux-ci peuvent émettre des lignes de forces électriques invisibles qui, à la façon de véritables “serpents” pénètrent dans le cœur du bois, dans les poutres, les châssis et dans les planchers des chambres à coucher.
Contrairement aux murs traditionnels d’une maison réalisée en brique, le champ électrique trouve une “porte de sortie” vers le sol. Des cloisons, des poutres, des planchers et des murs en bois ne permettent pas l’évacuation de ces charges électriques vers la terre. Par exemple, une chambre dont le sol est un plancher en bois situé au-dessus d’un lustre ou d’un luminaire non relié à la terre peut donner des valeurs de champs électriques de 15 à 100 V/m (volt par mètre) !
Des mesures réalisées dans plusieurs chambres d’enfants et d’adultes montrent que les planchers dispersent les champs électriques 50 Hz dans les lits, au pied des bureaux souvent constitués de bois aggloméré et même dans les fauteuils souvent présents dans les chambres des étudiants. De quoi se poser quelques questions ….
Les pollutions électriques d’intérieur sont pratiquement toutes maîtrisables, un peu de bon sens et quelques techniques sont suffisants pour assainir correctement une chambre à coucher ou les pièces dans lesquelles l’exposition serait relativement longue.
Une bonne mise à la terre à la terre est très importante. On peut considérer que dans ce domaine particulier de «l’habitat sain», il est nécessaire de disposer dans toute la maison d’une mise à la terre dont la résistance est inférieure à 7 ohms.
La meilleure conception de type de câble utilisé pour assainir la pollution électrique consiste en l’utilisation de câbles blindés V.M.V.B. (Brevet International de la Câblerie d’Eupen). Ce câble ne rayonne qu’une infime partie du champ magnétique émis par un câble classique dans les mêmes conditions et supprime les champs électriques et même les hautes fréquences pouvant pénétrer par le réseau faisant antenne.
De plus la présence des appareils électriques autour du lit comme les radio-réveils et les fils des lampes de chevet engendrent des champs électriques et magnétiques importants sur la tête du dormeur dont ils sont en général proches (jusqu’à 60 V/m et jusqu’à 6 mG). Il est nécessaire, pour certains types de réveils, de les placer à plus d’un mètre cinquante du lit. Conseillons plutôt les réveils à piles !
Des symptômes typiques, tels que : troubles du sommeil et de la vigilance, fatigue chronique, ou au contraire avoir une hyper nervosité et parfois même des troubles immunitaires peuvent exister !
Les lampes de chevet (surtout celles dont le corps est en bois) engendrent des champs électriques qui rayonnent sur l’oreiller. Il faut tenir le câble de raccordement à distance du lit et veiller à ce que l’interrupteur de passage intercalé sur le câble soit bipolaire ou le couper simplement sur la “phase” électrique (à condition que le réseau soit en 220 V + neutre).
Si malgré l’éloignement prudent, il n’y a pas de diminution significative de la valeur du champ électrique mesuré, alors il y a lieu de déterminer le circuit électrique à protéger et de placer un Biorupteur ®, un petit appareil capable d’éliminer tous les champs électriques dans les chambres. Il met hors tension les circuits des chambres à coucher durant la nuit et se place sur le coffret de fusibles, en aval des fusibles desservant la chambre à protéger.
Souvent après quelques jours où quelques semaines, la plupart des personnes touchées par ces rayonnements, retrouvent un sommeil réparateur, une meilleure concentration et souvent même une amélioration de leur santé.
N’oublions pas qu’une chambre à coucher est une zone de repos d’où tout facteur de stress doit être banni. C’est là que le corps reconstitue son potentiel énergétique. W.R. Adey, de la Commission Nationale Américaine de Protection contre les Radiations, écrit que l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels est une forme de stress oxydatif, c’est à dire un facteur de vieillissement prématuré de l’organisme. Le repos bien compris permet de compenser ce stress grâce à la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale. Or cette glande pinéale peut dans certains cas être inhibée par la présence de champs électromagnétiques.
Et les risques biologiques ?
En résumé, des recherches internationales, allemandes et américaines, montrent que l’exposition à des champs magnétiques alternatifs 50 et 60 Hz relativement faibles font rapidement chuter la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale (épiphyse). Cette chute hormonale peut induire des troubles des rythmes circadiens (chronobiologie), avoir des effets sur la reproduction et les mécanismes immunitaires. Ces champs joueraient un rôle de promoteur ou de co-promoteur dans le développement des cancers.
En Suède, deux études de grande ampleur confirment de façon accablante la liaison entre certaines maladies graves comme la leucémie, le cancer du cerveau et le fait de vivre ou de travailler à proximité de sources de champs électromagnétiques alternatifs : lignes à haute tension, transformateurs, centrales électriques, lignes de basse tension à fort ampérage, etc… Les chercheurs du département d’hygiène et de pathologie de l’environnement ainsi que de l’Institut de médecine du travail (Institut Karolinska – Suède), ont démontré par une étude réalisée sur 450.000 personnes, enfants et adultes, que lors d’une exposition à un champ magnétique de 2 mG (0,2 µT), il y a deux fois plus de risques de contracter une leucémie ou un cancer du cerveau que ceux non exposés.
Une étude franco-canadienne publiée en 1994 dans l’Américan Journal of Epidemiology, confirme qu’il y a des risques statistiquement significatifs de leucémies et de cancer du cerveau chez les travailleurs exposés aux champs magnétiques alternatifs de 2 mG (0,2 µT).
Pour le champ électrique à proprement parler, en 1996, R.W. Coghill et coll. ont publié une étude démontrant l’importance de ce champ dans le risque de leucémie chez les enfants. L’existence d’une relation dose-effet pour le champ électrique mesuré dans une chambre à coucher a été rapportée. Un seuil de 10 V/m augmente de manière significative le risque. Au delà de 20 V/m, le risque est 4,69 fois plus important !
De plus, un chercheur américain (J. Kirschvink) a démontré qu’il existe dans le cerveau humain cinq millions de petits cristaux de magnétite (aimants naturels) par cm3 (ce qui correspond à environ 4 milliards cinq cent millions de cristaux pour l’ensemble du cerveau). Selon l’avis du Prof. Kirschvink (CALTECH), ces cristaux d’aimants naturels augmentent considérablement la sensibilité du cerveau humain vis-à-vis des champs électromagnétiques ambiants.
En conclusion…
Il est clair que le bois reste un matériau noble, naturel, vivant et agréable, mais un certain nombre de recommandations au niveau de l’installation électrique est indispensable. Il existe une interdépendance entre la santé de l’habitat et l’environnement. Les électriciens, les architectes et les entrepreneurs doivent apprendre à créer des lieux plus sains pour notre équilibre vital. Il y a des questions de santé publique qui sont posées, actuellement on classe ces phénomènes dans ce que l’on appelle “l’Indoor Pollution” (pollution d’intérieur). Grâces à l’association Nature & Progrès Construction, tout le monde peut suivre des séances d’information basées sur ces approches. De plus des séminaires de formation d’un week-end existent également à notre bureau Etudes et Vie pour ceux et celles qui souhaitent en savoir davantage. En attendant, il est souhaitable que ces nuisances soient mieux connues du grand public, ainsi que les moyens de faire appel aux services de spécialistes, de même que les possibilités de créer des aménagements sains.…
Benoît Louppe
Tecn.chimiste, écobiologue, expert en environnement électromagnétique.
par Admin | Fév 18, 2019 | Articles de presse
Rester tout une journée sous sa couette, demeure un vœu pieux ; y dormir, une réalité phénoménale. Depuis que les matelas se sont diversifiés, les choix deviennent de plus en plus intéressant et adaptés à notre corps. Par contre l’influence électrique des moteurs sous le sommier ou des appareils présents autour du lit peuvent présenter un certain nombre de désagréments. Pourtant il est très simple d’éviter ces inconvénients et de s’en protéger.
Les conseils d’une personne compétente en pollution électromagnétique peuvent également dans ce cas devenir importants pour réunir les éléments d’un bon lit à la bonne place.
Les sources de rayonnements électromagnétiques se multiplient constamment depuis ces 30 dernières années, tant en variétés qu’en intensités. La présence du facteur électrique dans nos maisons ne fait que croître : appareils électroménagers en tout genre, chaîne HI-FI, radio-réveil, lustres et luminaires, allogènes, cuisines équipées… On peut parler aujourd’hui d’un “brouillard électromagnétique artificiel” enveloppant nos maisons. L’influence électrique dans une chambre à coucher et le choix d’un lit peuvent-ils devenir des éléments pouvant favoriser ou non la récupération du sommeil ?
Une histoire de duvet…
La vogue des couettes est d’actualité. Les édredons remplis de plumes seraient originaires d’Europe du nord et dateraient de la domestication des canards sauvages (cousins des eiders), aux alentours du 18e siècle.
Il est vrai que lorsque l’on a goûté au confort et à la liberté d’une couette, on ne revient plus souvent aux lourdes couvertures et draps de lit. Notre choix doit se tourner plutôt vers des couettes naturelles. Plus le pourcentage de duvet est élevé, plus la couette est chaude et légère !
De plus, toute couette doit être revêtue d’une housse, simple question d’hygiène. Celles-ci devra être lavée au moins une fois par semaine. Et si vous êtes asthmatique, un lavage fréquent est conseillé. Les acariens, micro-organismes peuplant les moquettes, matelas, coussins, couettes sont plus fréquents et se développent, dans certaines conditions de chaleur et d’humidité. Par gramme de poussière, il peut il y en avoir de 2000 à 3000. Leurs déjections peuvent être allergisantes et favorisent le développement de l’asthme. Une bonne aération du lit est conseillée pour éliminer l’humidité accumulée durant la nuit. Les chambres situées dans des pièces froides ou au nord de la maison, sont plus humides et l’incidence de l’allergie aux acariens y est plus grande qu’ailleurs. Ceci dit, l’origine d’une allergie est multiple et le fait d’être sensible aux acariens n’est que le résultat d’un certain niveau d’encrassement du corps.
Le choix du sommier
Les lattes offrent aujourd’hui une large palette de confort. Les literies à lattes procurent un bon sommeil réparateur. Cependant, leur choix variera suivant notre budget et notre souci du confort. Le degré de fermeté du lit dépendra du matelas et du sommier ensemble. En fait, il n’y a pas vraiment de bon ou de mauvais lit, mais une variété de morphologies et d’adaptations propres à chacun.
Si les fabricants créent différents modèles c’est parce qu’ils emploient souvent des techniques différentes et chacune bénéficie d’un procédé “unique”. Ce qui n’est pas pour nous faciliter la tâche. Ceci dit, un lit sera déjà valable s’il possède une bonne suspension c’est-à-dire, si les lattes sont suspendues à des rotules souples et articulées.
En caoutchouc ou en élastomère, elles assurent leur rôle de suspension en bougeant verticalement ou horizontalement. De plus, on évitera que les lattes soient rigides. Elles doivent renforcer le soutien au niveau du bassin et l’atténuer au niveau des épaules. Mais un bon conseil, essayez le lit, il n’y a rien de tel. Les habitudes et les notions de confort ne sont pas toujours simples à cerner pour tomber sur un lit idéal.
Quel matelas préconiser ?
Mousse polyuréthanne ou ressort ? La mousse permet de moduler pression et soutien. Elle assure une suspension et une aération sans pareil. De plus, certaines sont dotées de canaux d’aération en forme de vertèbre. Ce qui assure encore une meilleure aération.
Actuellement, il existe dans le marché, des matelas en mousse naturelle lavable. Ces matelas sont recouverts d’une housse à tirette également lavable.
En ce qui concerne les matelas à ressort, certes, un bien-être se fait ressentir au niveau des articulations du dos. Mais chaque rangée de ressorts doit obligatoirement reposer sur une latte.
Et l’électricité ?
Les pollutions électromagnétiques n’ont jusqu’ici guère été prises en considération parmi la liste déjà imposante des facteurs de pollutions ambiantes dans l’habitation. Si les polluants chimiques sont en général perceptibles directement par l’odeur qu’ils dégagent, par les effets irritants respiratoires ou cutanés qu’ils provoquent, les pollutions électromagnétiques sont au contraire plus sournoises car elles ne se perçoivent pas directement (excepté dans certains cas extrêmes); elles n’exercent leur effet néfaste sur la santé qu’après plusieurs années et les symptômes qui leurs sont attribuables se diluent dans tout un fouillis d’autres facteurs possibles de maladies.
D’un point de vue électrique, les matelas à ressorts pourraient perturber plus vite notre métabolisme cellulaire. Une masse métallique peut canaliser les champs électriques de basses fréquences. Ces champs proviennent de l’utilisation de radioréveil, lampe de chevet, chaîne hi-fi, cordelières électriques… Ceux-ci trouvent non seulement un conducteur adéquat pour se diffuser mais en plus un amplificateur idéal grâce aux spires métalliques du matelas. Ces champs alternatifs de fréquence 50 Hertz pénètrent dans notre corps toute la nuit et peuvent entretenir une excitation de nos cellules nerveuses.
La solution la plus simple, si vous possédez un lit métallique ou un matelas à ressort, c’est de débrancher ou d’écarter à un mètre au minimum de votre corps, tous les appareils électriques. Ainsi vous ne serez plus autant exposé. Notre corps est une antenne, il sait accumuler jusqu’à saturation des ondes parfois défavorables à notre équilibre.
En règle générale, les pollutions électriques d’intérieur sont pratiquement toutes maîtrisables, un peu de bon sens et quelques techniques sont suffisants pour assainir correctement une chambre à coucher ou les pièces dans lesquelles l’exposition serait relativement longue.
Une bonne mise à la terre à la terre est très importante. On peut considérer que dans ce domaine particulier de «l’habitat sain», il est nécessaire de disposer dans toute la maison d’une mise à la terre dont la résistance est inférieure à 7 ohms.
La meilleure conception de type de câble utilisé pour assainir la pollution électrique consiste en l’utilisation de câbles blindés V.M.V.B. (Brevet International de la Câblerie d’Eupen). Ce câble ne rayonne qu’une infime partie du champ magnétique émis par un câble classique dans les mêmes conditions et supprime les champs électriques et même les hautes fréquences pouvant pénétrer par le réseau faisant antenne.
De plus la présence des appareils électriques autour du lit comme les radio-réveils, les fils des lampes de chevet et les rallonges électriques engendrent des champs électriques et magnétiques importants sur la tête du dormeur dont ils sont en général proches (jusqu’à 60 V/m et jusqu’à 6 mG). Il est nécessaire, pour certains types de réveils, de les placer à plus d’un mètre du lit. Conseillons plutôt les réveils à piles avec ou sans aiguilles phosphorescentes !
Le cas de la rallonge électrique est intéressant. Il n’est pas rare de constater que lorsqu’une personne souhaite raccorder plusieurs appareils en même temps, les fils souvent situés sous le lit (et pire à la tête du dormeur), forment une bobine (spire) qui va « amplifier » le champ électrique à un endroit donné.
D’autre part, un lit munit d’un moteur commandé électriquement pour le réglage de la position du corps est à proscrire s’il n’est pas munit d’un interrupteur automatique avec coupure bipolaire. Les anciens modèles de moteurs alimentés par un fil côte à côte sans possibilité de mise à la terre sont des émetteurs importants de champs électriques : de l’ordre de 50 à 100 V/m. Mais actuellement, il existe sur le marché des lits avec moteur électrique mis à la terre (trois fils au lieu de deux) et avec coupure automatique bipolaire. Pour ces modèles uniquement, on ne mesure ni champ électrique ni champ magnétique. Pour ceux muni d’une terre mais sans coupure bipolaire, seul un champ magnétique alternatif de l’ordre de 10 mG sera mesuré au centre du lit, là où le moteur se trouve. Et lorsque la personne règle le niveau de son lit, il n’est pas rare de mesurer des champs magnétiques de l’ordre de 15 à 60 mG. La même réflexion peut se porter sur les fauteuils électriques…. Et que penser des fauteuils assurant un massage des muscles du corps ? Là encore, la prudence s’impose. Ceci dit, la durée d’exposition sur un fauteuil de ce type est moindre qu’au niveau du lit.
Des études scientifiques récentes ont misent en évidence des symptômes typiques, tels que : troubles du sommeil et de la vigilance, fatigue chronique et dépression, ou au contraire avoir une hyper-nervosité et parfois même des troubles immunitaires peuvent exister !
Les lampes de chevet (surtout celles dont le corps est en bois) engendrent des champs électriques qui rayonnent sur l’oreiller. Il faut tenir le câble de raccordement à distance du lit et veiller à ce que l’interrupteur de passage intercalé sur le câble soit bipolaire ou le couper simplement sur la “phase” électrique (à condition que le réseau électrique soit en 220 V + neutre ).
Si malgré l’éloignement prudent, il n’y a pas de diminution significative de la valeur du champ électrique mesuré, alors il y a lieu de déterminer le circuit électrique à protéger et de placer un Biorupteur ®, un petit appareil capable d’éliminer tous les champs électriques dans les chambres. Il met hors tension les circuits des chambres à coucher durant la nuit et se place sur le coffret de fusibles, en aval des fusibles desservant la chambre à protéger.
Souvent après quelques jours où quelques semaines, la plupart des personnes touchées par ces rayonnements, retrouvent un sommeil réparateur, une meilleure concentration et souvent même une amélioration de leur santé.
N’oublions pas qu’une chambre à coucher est une zone de repos d’où tout facteur de stress doit être banni. C’est là que le corps reconstitue son potentiel énergétique. W.R. Adey, de la Commission Nationale Américaine de Protection contre les Radiations, écrit que l’exposition aux champs électromagnétiques artificiels est une forme de stress oxydatif, c’est à dire un facteur de vieillissement prématuré de l’organisme. Le repos bien compris permet de compenser ce stress grâce à la sécrétion de mélatonine par la glande pinéale. Or cette glande pinéale peut dans certains cas être inhibée par la présence de champs électromagnétiques.
En conclusion…
Il est clair que la chambre et le lit doivent rester le plus « neutre » possible. Un certain nombre de recommandations au niveau du choix du sommier, du matelas, de la literie, du lit et du confort électrique est indispensable. Demandez conseil chez votre distributeur habituel de literie et de matelas en lui soumettant ces quelques critères de bien-être…S’il est un peu informé, il devrait pouvoir vous aider à aménager sainement votre lit dans votre chambre.
Il existe une interdépendance entre la santé de l’habitant et l’environnement de sa chambre. Il y a des questions de santé publique qui sont posées, actuellement on classe ces phénomènes dans ce que l’on appelle “l’Indoor Pollution” (pollution d’intérieur). En attendant, il est souhaitable que ces nuisances soient mieux connues du grand public, ainsi que les moyens de faire appel aux services de spécialistes, de même que les possibilités de créer des aménagements sains.…
Benoît Louppe
Tecn.chimiste, écobiologue, expert en environnement électromagnétique.