Par Stewart Fist (Traduction R. Treigner, La Croix Valmer-France)
Il y a plusieurs années, avant que ma conscience commence à me troubler, j’ai passé quelques années en tant que Consultant en Relations Publiques avec la deuxième société en importance de relations publiques Hill & Knowlton. Durant les cours de formation, j’ai appris comment il est facile de manipuler les médias – nous le faisions journellement.
Ainsi, j’ai observé constamment les développements de la technique dite de “Goebels”. Et si vous y regardez de près, vous trouverez qu’une sous-section entière de relations publiques est consacrée à ce que l’on appelle maintenant “la gestion de crise”.
Aux USA, si votre société est confrontée à des problèmes de santé et d’environnement, vous pouvez louer des groupes de spécialistes de gestion de crise affichant une façade de recherches scientifiques, lesquels font souvent leur promotion en s’appuyant sur des spécialistes en “analyse de crise, gestion des risques”. Ces gens prennent alors le contrôle des tâches scientifiques pour prouver “de manière indépendante” que votre produit ou votre service est sans danger. Ils économisent souvent beaucoup de temps et évitent la confusion en rédigeant d’avance tous les rapports de conclusions scientifiques.
Heureusement en Australie, les mercennaires scientifiques de cette espèce n’ont pas fait surface au même degré (nous les importons des USA lorsque c’est nécessaire), avec comme résultat que notre science est encore relativement bien respectée partout dans le monde, et reconnue indépendante, habile et productive. Dans le domaine des questions de santé concernant la téléphonie cellulaire, nous sommes en tête parmi le Monde, excepté peut-être aux USA (où il y a encore pas mal de bons scientifiques travaillant dans ce domaine et où la grande partie du travail est toujours réalisée).
Cependant, en ce qui concerne la recherche américaine, il devient de plus en plus difficile de savoir qui croire; un grand pourcentage de la recherche semble destiné à fournir des résultats nuls et ceux-ci sont annoncés bruyamment avec trompettes par les industries comme preuves “d’absence de danger”.
Par expérience, je sais également que les sociétés de gestion de crises emploient comme un de leurs stratagèmes, les effets notoires du “Scoop” pour les médias – leur besoin d’arriver en tête pour relater l’affaire- et l’incapacité totale de séparer le bon grain de l’ivraie. Les
relations publiques se spécialisent dans le brouillage des résultats en avançant diverses affirmations, jusqu’à ce que les journalistes (reporters) et le public baissent les bras, abandonnent et aillent voir ailleurs.
Lorsque l’annonce est chaotique, la survie psychologique de l’individu dépend de sa capacité à se prétendre (à se persuader) que “les problèmes sont mineurs”, que “personne ne sait” ou que “le problème n’existe pas”.
Cependant, ceux qui pratiquent les relations publiques en Australie apprennent vite ce que leurs cousins américains ont eux-mêmes appris. Chez TELSTRA (Institut australien de téléphonie mobile) également, circule une liste noire de journalistes scientifiques qui, suite à cela, ne reçoivent plus que des communiqués de presse anodins, informant que tel petit directeur intermédiaire a reçu un nouveau domaine de responsabilités ou que TELSTRA a un nouveau Monsieur X en place en quelque ville lointaine de tel pays etc. Les dirigeants de TELSTRA maintenant semble avoir adopté une règle pour éviter tout média techniquement compétent ; ils préfèrent s’ils le peuvent des journalistes non spécialisés ou même des élèves d’école de journalisme pour passer leurs communiqués de presse clés.
Le Communiqué de presse concernant la recherche sur souris de l’Hôpital d’Adélaïde
En avril 1997, soit délibérément, soit accidentellement, la manipulation des médias sur une grande échelle aboutit à la suppression effective de quelques informations très gênantes concernant les recherches menées sur des souris à l’Hôpital d’Adélaïde. Ces recherches traitaient du pouvoir de stimulation de croissance de tumeurs par les téléphones cellulaires GSM. Ce travail a été réalisé sur quatre années. Il a montré que la probabilité selon laquelle les téléphones cellulaires GSM favorisent la multiplication des tumeurs est très grande. Mais cette nouvelle n’eut jamais d’impact en Australie.
Les dirigeants de TELSTRA avaient tourné en rond toute la semaine, dans une demi-panique, avant la date officielle de publication dans le journal scientifique américain “Radiation Research”. Les journalistes savaient que les résultats devaient être dramatiques. Nous savions que les recherches étaient terminées et nous attendions les publications depuis des années -mais les quelques fuites qui ont filtré minimisaient les résultats observés.
Ce qui nous alerta vraiment sur l’importance de l’affaire, ce fut l’effort déployé pour “éteindre le feu”. On ne fait pas sortir la moitié des véhicules des sapeurs pompiers si l’incendie n’est qu’un feu de jardin. Selon certains rapports, la conférence vidéo coûta probablement autant que la recherche.
L’étude a été réalisée au Royal Adelaïde Hospital en Australie du Sud. TELSTRA a fourni les fonds via le Dr. Michaël Repacholi. Le Dr. M. Repacholi est bien connu comme défenseur de la position “Les téléphones cellulaires sont sans danger”. Mais le Dr. M. Repacholi a abandonné le projet en en transmettant le travail au Prof. Tony Basten et à une petite équipe. Cependant le contrôle des communiqués de presse vers le public fut retiré des mains du Prof. Basten et fut assuré par TELSTRA via l’Hôpital d’Adélaïde. Cette disposition fut prise pour pouvoir mettre en avant dans la presse le Dr. M. Repacholi. Ainsi, les autres chercheurs ne furent pas invités. Aucun autre chercheur spécialiste n’y fut non plus invité, pas même les cancérologues travaillant à l’hôpital d’Adélaïde.
TELSTRA organisa cette conférence vidéo et fit revenir M. Repacholi de Genève pour annoncer officiellement les résultats, mais sans fournir de vidéo à Sidney, à Melbourne où la principale presse nationale se trouve.
Les journalistes qui avaient activement suivi les travaux de recherche en général et avaient écrit sur ces sujets depuis des années ne furent pas invités. Quelques journalistes de la presse grand public nationale furent partiellement informés et un journaliste de la presse médicale reçut par des voies discrètes l’information : “Les chercheurs ont prouvé que les téléphones cellulaires sont sans danger”. Mais, les informations préliminaires avaient été diffusées sans embargo, sous condition de l’engagement que rien ne devait être écrit sur le sujet avant le mercredi. Le lundi suivant étant un jour de deuil national -jour où les médias étaient focalisés sur cet événement et sur les questions qui s’y rapportent : le contrôle des armes- les détails complets du rapport furent publiés dans le journal Hobbart Mercury. Quelques journaux de petites villes donnèrent le matin, le jour anniversaire du massacre de Port Arthur (plusieurs personnes furent tuées par un seul voleur armé), quelques brefs détails également.
Le Dr. Alan Harris, un des principaux chercheurs croit que le pré-communiqué de presse et en fait la conférence vidéo furent le résultat de décisions prises par le Royal Adelaïde Hospital et non par la Société TELSTRA. Il dit que TELSTRA s’était opposé à la tenue de la conférence vidéo. Je reste sceptique, mais je n’ai pas la preuve de l’implication directe de TELSTRA.
Ceci fut très efficace pour tuer l’intérêt des journaux nationaux pour ces résultats de recherches et explique pourquoi la plupart des Australiens ne savent pas que ces résultats scientifiques ont été publiés, ni à quel point ces découvertes sont importantes. Ce fut tellement efficace que je n’ai pas réussi à trouver de compte-rendu dans le journal national “The Australian”, ni dans les pages de nouvelles générales, ni dans la section consacrée aux ordinateurs, bien que j’y écrive chaque semaine depuis des années une colonne sur les télécommunications.
Il y eut aussi apparemment quelques autres raisons à cela; cependant ce ne fut pas uniquement l’oeuvre de TELSTRA. La section médicale de The Australian avait reçu 2 semaines auparavant (16 avril) un texte sous-titré “Les téléphones mobiles peuvent ralentir les tumeurs” et le jour en question, celui qui rédigeait l’article médical était le rédacteur en chef du journal et n’était pas heureux de diffuser cette “vieille rengaine”.
La réaction du gouvernement australien confronté à la nouvelle est bien résumée par le communiqué ci-dessous. C’est le Dr. Brendan Nelson, ministre sans portefeuille, médecin généraliste, ancien président de l’Association des Médecins Australiens et totalement incompétent en cette matière qui fit ce communiqué :
Le gouvernement australien déclare : bien que la recherche ait apporté une contribution utile, le risque de cancer pour les humains, généré par les téléphones mobiles est minime.
Le Dr. Nelson, dans sa déclaration diffusée au nom du gouvernement déclare :
“Cela ne veut pas dire que les téléphones mobiles constituent un risque pour la santé des utilisateurs”.
“Selon les connaissances actuelles, tout risque lié au téléphone mobile est minime, comparé aux autres risques auxquels on doit faire face, par exemple les rayonnements solaires et la conduite automobile”.
“Nous savons qu’une personne sur 35 contractera un cancer et que 5 personnes sont tuées par jour dans des accidents de voiture”.
“Nous ne connaissons aucune personne, où que ce soit dans le monde, qui soit décédée suite à l’emploi du téléphone mobile”.
Le Dr. Michael Repacholi, le directeur scientifique de l’Hôpital d’Adélaïde dit que les résultats de l’étude menée par son équipe sont surprenants, mais que des recherches futures sont nécessaires pour déterminer des effets concluants sur l’homme.
“Cette étude scientifique est la première qui démontre un tel effet” déclara M. Repacholi lors d’une conférence de presse à Adélaïde via une vidéo transmise à partir de Genève où il coordonne les recherches sur les effets des champs électromagnétiques au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il ajoutait : “Nous avons encore beaucoup de recherches à faire avant que les résultats puissent être utilisés dans le débat de l’influence possible des champs électromagnétiques sur la genèse du cancer”.
Par contre, un chercheur de haut niveau et indépendant, possédant une réputation de premier rang dans ce domaine de recherches me décrivit l’étude comme étant une “bombe”.
Pourquoi les médias sont-ils silencieux concernant le contrôle des informations ?
La recherche concernant la sécurité des téléphones cellulaires est contrôlée depuis plusieurs années dans la plus grande partie du monde par les sociétés de téléphonie mobile, via le C.T.I.A.(Cellular Telephone Industry Association) aux USA et l’E.T.S.I. en Europe. Des menaces de procès en diffamation bloquent la diffusion de certaines études.
Cependant, le problème principal, c’est que l’attention des médias est dirigée vers l’irritation du public vis-à-vis des antennes relais de téléphonie cellulaire, sur un plan esthétique en négligeant les effets sur la santé (à moins que ces antennes relais soient implantées auprès des écoles).
De plus, les conclusions d’études tombent partiellement dans le champ de travail des journalistes médicaux et partiellement dans la section technique. Mais puisqu’il s’agit d’une affaire épineuse, ce problème est souvent laissé à d’autres sections du journal. Je n’ai rien pu trouver quant à ces informations dans des magazines techniques pour les mêmes raisons.
Cependant ceci constitue un domaine très important en matière de santé liée à l’environnement. Il y a quelques personnes vraiment indépendantes qui travaillent dans ce domaine, mais il y a aussi pas mal de charlatans. Jusqu’à un certain degré, les enthousiasmes excessifs des activistes anti-téléphones cellulaires qui crient sans cesse “au loup” et quelques unes de leurs affirmations ridicules ont effectivement tué l’affaire pour les journaux.
Les faits concernant le rapport de l’Hôpital d’Adélaïde sont les suivants :
- Il y a 4 ans, un groupe de scientifiques a reçu des fonds de TELSTRA afin d’investiguer au sujet de possibles relations entre les téléphones mobiles et le cancer. Ils terminèrent leur travail au milieu de 1995 et le rapport de leurs recherches a été publié deux ans plus tard dans le journal international “Radiation Research”.
- Dix huit mois d’un travail assidu à l’Hôpital d’Adélaïde ont permis de mettre en évidence les liens probablement les plus significatifs et les plus évidents entre les nuisances pour la santé et les téléphones cellulaires. Ces études furent les plus soigneusement contrôlées et les plus étendues de ce type réalisées dans le monde.
- Ceux qui ne suivent pas ces développements ont tendance à croire qui ceci est un cas particulier, que cette preuve est isolée. Les compagnies de téléphonie mobile et leurs spécialistes en communication savent cela et répètent constamment “que davantage de recherches sont nécessaires” ou “qu’il faut placer ceci dans son contexte”. Ensuite ils persistent à ne pas faire plus de recherches eux-mêmes et traitent les découvertes comme si elles étaient totalement isolées du reste des preuves.
- Mais en fait, ce rapport suit d’autres féroces “feux de brousse” qui ont fait rage dans l’industrie des téléphones cellulaires depuis quasi dix ans et les preuves continuent à s’accumuler. Les Dr. Henry Lai et Singh de l’Université d’Etat de Washington à Seattle ont décrit des augmentations énormes de ruptures de chaînons d’ADN dans les tissus de cerveaux de rats exposés à des micro-ondes pendant deux heures seulement.
- L’industrie a largement ignoré ces découvertes en proclamant que les fréquences utilisées n’étaient pas identiques à celles des téléphones cellulaires. Ceci est vrai, mais hors de propos.
- Le facteur clé est: “Jusqu’où la science et les scientifiques sont-ils indépendants ? Qui définit l’étude ? Etait-elle totalement sans préjugés ? Quels furent les contrôles appliqués ? Qui a effectué l’interprétation finale des résultats ?”
- Etant donné l’implication de TELSTRA, les trois scientifiques qui conduisaient la recherche à l’Höpital d’Adélaïde durant ces années, ont insisté sur la nécessité d’un protocole de recherche soigneusement défini et supervisé par le National Health and Medical Research Council (NHMRC = Conseil National de la Santé et de la Recherche Médicale) pour garantir la validité et l’indépendance absolue.
- Le travail fut conduit à l’Hopital Royal d’Adélaïde par le Dr. Michael Repacholi (qui quitta le groupe pour occuper le poste de coordinateur des recherches sur les champs électromagnétiques à l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève), par le Prof. Tony Basten de l’Université de Sidney, par le Dr. Alan Harris de l’Institut Walter & Eliza Hall et par le statisticien Val Gebski du NHMRC.
- Comme tous les scientifiques, ceux qui furent impliqués dans cette étude tendent à en minimiser l’importance et essaient désespérément de modérer toute tentative d’exagération des découvertes. Ils ne feront de commentaires que sur leurs propres études et ne les traiteront qu’isolément (et non en les insérant dans le contexte d’autres recherches). Leurs communiqués de presse soulignent que ces découvertes “doivent être placées dans leur contexte”.
- C’est ici que la plupart des confusions se révèlent, parce que les commentateurs dont je suis, sont plus intéressés à ce que cette étude apporte parmi toutes les preuves déjà accumulées. Isolée, une seule étude signifie rarement quelque chose, mais celle-ci s’ajoute à de nombreuses autres découvertes dérangeantes. Et ceci, je ne peux pas l’ignorer.
- Le Prof. Tony Basten suggère également que la transposition entre des études sur animaux aux êtres humains est complexe et que “davantage de recherches convergentes sont nécessaires pour confirmer ce résultat”. Mais, comme un des autres scientifiques me le souligna : “L’ADN c’est de l’ADN”. Son point de vue est qu’en ce qui concerne les rutures de processus normaux de croissance des cellules (qui sont fondamentales lorsqu’on envisage les cancers), les cellules d’animaux et d’humains se comportent à peu près de la même façon.
- L’autre commentaire (de ceux qui combattent l’incendie) qui est fait par le porte-parole de l’Australian Telecommunication Association souligne que les expériences ont été réalisées sur des souris génétiquement modifiées pour être prédisposées au cancer. Il laisse entendre que ceci est très significatif (mais en réalité, cela ne l’est pas du tout si on se donne la peine de réfléchir). Si on réalisait des expérimentations sur des souris non prédisposées (leur moyenne de vie est 2 ans), il serait difficile de tester les effets de 50 ans d’exposition au téléphone cellulaire. Il mentionne également la taille des souris, à cause de sa relation avec la longueur d’onde.
Comment rechercher les effets potentiels à long terme ? En fixant des téléphones cellulaires sur la tête de 200 orangs-outangs et voir quelles tumeurs vont apparaître sur une durée de vie ? Peut-être ?
Cette étude impliquait un grand nombre de souris, dans un environnement de recherche bien contrôlé. On attend ainsi les résultats après 18 mois plutôt qu’après 80 ans. Merci beaucoup !
Qu’est-ce qui rend cette étude si différente ?
Ce qui rend cette étude spécialement significative, c’est que l’honnêteté et la valeur à la fois des méthodes appliquées et des scientifiques sont hors de doute. Si en ces matières, certains ont une tendance à croire à une théorie de conspiration des entreprises, il faut noter que les découvertes ne furent en rien à l’avantage de TELSTRA. Il ne peut être question que des dirigeants de TELSTRA aient pu influencer cette recherche d’aucune façon, une fois les protocoles mis en place.
Cependant TELSTRA avait mentionné dans le contrat une clause de confidentialité qui empêchait les scientifiques de révéler leurs découvertes durant un certain nombre d’années. Je trouve ceci très inquiétant dès lors que les scientifiques et TELSTRA reçoivent également une part de fonds publics.
Autre point à soulever : selon le contrat, TELSTRA avait trois mois de garde (la société conservait le rapport sous couvert de confidentialité) avant toute publication. C’est pendant cette période qu’elle mit en action les “pompiers”. Elle employa évidemment ce temps à bon escient. La CTIA (Cellular Telephone Industry Association) en fut avisée et entra aussitôt en action, bien avant que les journalistes aient flairé l’importance de l’affaire.
Les phrases principales que les compagnies de téléphonie cellulaire décidèrent de diffuser dans le monde entier lorsqu’elles devaient s’adresser aux médias furent :
- C’étaient des souris prédisposées au cancer.
- La puissance qui fut mise en oeuvre lors de l’exposition des souris était très élevée (en réalité, elle ne l’était pas).
- Les souris ne sont pas des humains.
- Les souris sont petites.
- Ceci n’est qu’une étude isolée.
- Les chercheurs eux-mêmes n’estiment pas que cela soit significatif.
- L’expérimentation requiert d’être reproduite.
- La recherche en question soulève plus de questions qu’elle n’en résout.
Bien entendu, aucune de ces phrases ne tient debout.
Dans cette expérimentation, les émissions furent pulsées comme celles d’un téléphone mobile et non continues. Le taux de tumeurs fut doublé et donc hautement significatif parmi le groupe exposé. Je ne connais pas d’autre recherche de cette sorte publiée ces dernières années qui montre une augmentation d’un tel ordre. Il faut cependant bien se rappeler que les souris étaient transgéniques, prédisposées au cancer du système lymphatique.
(*) Repacholi M., Basten A., Gebski V., Finnie J., Harris A.W. “Lymphomas in Eµ-Pim1 transgenic mice exposed to pulsed 900 Mhz electromagnetic fields”, Radiation Research, 147. pp. 631-640 (1997).